Conques-sur-Orbiel Écouter (occitan : Concas Écouter) est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Conques (homonymie) et Orbiel (homonymie).
Conques-sur-Orbiel | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Carcassonne Agglo |
Maire Mandat |
Jean-François Juste 2020-2026 |
Code postal | 11600 |
Code commune | 11099 |
Démographie | |
Gentilé | Conquois, Conquoises |
Population municipale |
2 581 hab. (2019 ![]() |
Densité | 103 hab./km2 |
Population agglomération |
3 567 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 16′ 14″ nord, 2° 24′ 09″ est |
Altitude | 125 m Min. 101 m Max. 286 m |
Superficie | 25,07 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Carcassonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Vallée de l'Orbiel |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Carcassès, un pays centré sur la ville de Carcassonne, entre les prémices du Massif Central et les contreforts pyrénéens. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orbiel, le Rieu Sec, le ruisseau de Trapel, le ruisseau de Vallouvière et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Conques-sur-Orbiel est une commune rurale qui compte 2 581 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Conques-sur-Orbiel et fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Conquois ou Conquoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Sainte-Foy, classée en 1913 et inscrite en 1913, la maison Fraisse, inscrite en 1948, et le château des Saptes, inscrit en 1948.
Conques-sur-Orbiel est une commune de la Méridienne verte située dans l'aire urbaine de Carcassonne sur l'Orbiel et le Trapel.
Conques-sur-Orbiel est limitrophe de dix autres communes.
Villardonnel | Salsigne | Limousis, Sallèles-Cabardès |
Aragon | ![]() |
Villegly |
Villegailhenc | Villemoustaussou | Bagnoles, Villalier |
Au nord-est, la commune de Sallèles-Cabardès comporte une enclave. La commune de Conques-sur-Orbiel est limitrophe avec cette enclave, et du reste de la commune de Sallèles-Cabardès par un quadripoint. La commune de Limousis sépare ces deux parties.
Conques-sur-Orbiel se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par l'Orbiel, le Rieu Sec, le ruisseau de Trapel, le ruisseau de Vallouvière, Rec de Seraut, le ruisseau de Cocalière, le ruisseau de Font Parazol, le ruisseau de la Combe de Tournié, le ruisseau de la Combe de Villerase, le ruisseau de la Garrigue, le ruisseau de la Lande et le ruisseau de Revel, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Orbiel, d'une longueur totale de 40,9 km, prend sa source dans la commune de Mazamet et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Trèbes, après avoir traversé 14 communes[6].
Le Rieu Sec, d'une longueur totale de 16,8 km, prend sa source dans la commune de Cuxac-Cabardès et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbiel sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[7].
Le Trapel, d'une longueur totale de 17,4 km, prend sa source dans la commune de Fraisse-Cabardès et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Midi à Villemoustaussou, après avoir traversé 5 communes[8].
Le ruisseau de Vallouvière, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune de Faramans et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans le Trapel sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune est du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948[15] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[19].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[20] : les « garrigues de Vallouvière » (1 566 ha), couvrant 5 communes du département[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[20] : les « causses du piémont de la Montagne Noire » (8 830 ha), couvrant 20 communes du département[22].
Conques-sur-Orbiel est une commune rurale[Note 6],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Conques-sur-Orbiel, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 529 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,9 %), forêts (6,1 %), terres arables (4,7 %), zones urbanisées (3,4 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Conques-sur-Orbiel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orbiel, le Rieu Sec, le Trapel et le ruisseau de Vallouvière. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009, 2011, 2017, 2018, 2020 et 2021[28],[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 155 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1155 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
La commune de Conques-sur-Orbiel est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[31], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[32].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[31].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Vallée de l'Orbiel pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[31], et de la première circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[33].
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[34],[35].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Joseph Carles | ||
1791 | 1793 | Aimé Cazanave | ||
1793 | 1794 | Jean Cabrol | ||
1794 | 1798 | Joseph Tissié | ||
1798 | 1800 | Pierre Amalric | ||
1800 | 1808 | Pierre Ségur | ||
1808 | 1815 | Aimé Alibert | ||
1815 | 1815 | Jean-Baptiste Laffitte | ||
1815 | 1815 | Paul Cazeneuve | ||
1815 | 1818 | Nicolas Lucet | ||
1818 | 1830 | Étienne Alibert | ||
1830 | 1840 | Victor Arcens | ||
1840 | 1941 | Aimé Patau | ||
1841 | 1848 | Antoine Peyre | ||
1848 | 1855 | Olivier Alibert | ||
1855 | 1860 | Guillaume-Bernard Patau | ||
1860 | 1862 | Antoine Passebosc | ||
1862 | 1870 | Adrien Cazaneuve | ||
1870 | 1871 | Lucien Lucet | ||
1871 | 1872 | Antoine Escouperié | ||
1872 | 1874 | Antoine Peyre | ||
1874 | 1878 | Adrien Cazaneuve | ||
1878 | 1881 | Louis Rajol | ||
1881 | 1884 | Léon Amiel | ||
1884 | 1888 | Louis Rajol | ||
1888 | 1894 | Armand Leguebaques | ||
1894 | 1900 | Armand Bertrou | ||
1900 | 1903 | Paul Cazanave | ||
1903 | 1919 | Marius Cals | ||
1919 | 1938 | Jules Vidal | ||
1938 | 1944 | Jacques Réqui | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | novembre 1982 (décès) | Félix Roquefort | PCF | Député de l'Aude (1956-1958), conseiller général du canton de Conques-sur-Orbiel (1945-1982) |
novembre 1982 | mars 2001 | Georges Martzel | PCF | Conseiller général du canton de Conques-sur-Orbiel (1983-1984) |
mars 2001 | mars 2014 | Jean Chapet | PCF | |
mars 2014 | En cours | Jean-François Juste | DVG | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 2 581 habitants[Note 8], en augmentation de 5,82 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 537 | 1 591 | 1 679 | 1 706 | 1 625 | 1 740 | 1 654 | 1 679 | 1 627 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 625 | 1 780 | 1 752 | 1 577 | 1 715 | 1 726 | 1 574 | 1 508 | 1 531 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 569 | 1 353 | 1 348 | 1 281 | 1 371 | 1 428 | 1 481 | 1 518 | 1 546 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 585 | 1 662 | 1 692 | 1 786 | 2 043 | 2 061 | 2 245 | 2 269 | 2 435 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 525 | 2 581 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 62 | 71 | 83 | 74 | 77 | 79 | 78 | 75 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 037 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 322 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 400 €[I 7] (19 240 € dans le département[I 8]). 42 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] ( % dans le département).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,2 % | 9,7 % | 10,4 % |
Département[I 10] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 498 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 10,4 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 426 emplois en 2018, contre 438 en 2013 et 445 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 987, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,3 %[I 13].
Sur ces 987 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 233 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
169 établissements[Note 12] sont implantés à Conques-sur-Orbiel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 169 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 6,5 % | (8,8 %) |
Construction | 40 | 23,7 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 28 | 16,6 % | (32,3 %) |
Information et communication | 2 | 1,2 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 10 | 5,9 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 5 | 3 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 17 | 10,1 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 33 | 19,5 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 23 | 13,6 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,7 % du nombre total d'établissements de la commune (40 sur les 169 entreprises implantées à Conques-sur-Orbiel), contre 14 % au niveau départemental[I 17].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[45]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[46].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 91 | 52 | 32 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 1 269 | 986 | 756 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole[Note 15] de 1988 à 52 en 2000 puis à 32 en 2010[46], soit une baisse de 65 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[48]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 269 ha en 1988 à 756 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 24 ha[46].
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Blason | De gueules à trois conques d'argent. |
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Détails | ![]() Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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