Coinches est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Coinche.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section «Notes et références»
En pratique: Quelles sources sont attendues? Comment ajouter mes sources?
Coinches
Centre de Coinches.
Administration
Pays
France
Région
Grand Est
Département
Vosges
Arrondissement
Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité
Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Coinches est situé à 6 km à l'est de Saint-Dié-des-Vosges. La localité est entourée de pâturages et de quelques hauteurs boisées.
C'est une des 188 communes[1] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
La Roche du Sabbat – un bloc de grès évoquant une forme humaine – culmine à 460 m, bien fait «pour frapper la superstitieuse imagination de nos aïeux, qui en avaient fait le lieu de réunion des sorciers[2]».
Les mères allaient y chercher les nouveau-nés. Une vieille personne du village avait la clé de la Roche. Voilà ce que l'on disait aux enfants trop curieux...
Carte de la commune de Coinches et des proches communes.
Écarts et lieux-dits
Fouchifol partie nord, la partie sud dépend d'Entre-deux-Eaux
Jardiné (ferme à l'étranglement juste avant la Corneille)
la Corneille (vallée en forme de corne aboutissant à Fouchifol)
la Gencière (ancienne cense au bas du village, en limite avec Remomeix)
la Goutte (lieu-dit avec une maison près du ruisseau du même nom, tributaire du Coinche)
la Grange-des-Aulnées (il reste une maison sur les cinq présentes au XIXesiècle)
la Haute-Coinches (après le lieu-dit la Vigne, avant la petite montée qui précède la Goutte)
La May (le long de la route allant vers Entre-deux-Eaux)
La Pèche (lieu-dit où se trouvait la chapelle avant 1729)
la Vigne (avant l'étranglement du chemin menant à la Haute-Coinches)
Le Danseux (entre l'intersection près de l'abri-bus et le chemin de la Roche)
Le Bas-du-Village (secteur de Péraupré)
Les Grandes Aulnaies (entre le chemin de la Roche et Ginfosse)
Les Prés-Saint-Diez (nouveau quartier)
Malingoutte (nouveau quartier)
Il est essentiel de conserver la mémoire des lieux-dits locaux.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Coinches[3],[Carte 1].
Réseaux hydrographique et routier de Coinches.
Urbanisme
Typologie
Coinches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[7] et 41 161 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (63,4%), prairies (23,7%), zones agricoles hétérogènes (8,1%), zones urbanisées (4,8%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Ce que la tradition rapporte: le bourg de Coinches se réduit au quartier qui est dans le voisinage immédiat de l'église actuelle. C'est là où l'on trouve les maisons les plus anciennes, plusieurs sont du XVIesiècle.
Les anciens titres parlent de la Basse Coinche et de la Haute Coinche, ce qui fait du toponyme Coinche un féminin, et le pluriel englobe les deux lieux.
L'hypothèse latin concha > coinche = cuvette, séduisante, ne tient pas, d'autres lieux Coinches de la région pouvant être une côte ou une vallée encaissée.
le linguiste Ernest Nègre avance un anthroponyme gaulois Conchos dont le nom aurait pu être associé à une ferme avec terrain attenant.
La présence d'une voie ancienne qui traverse le village avec le toponyme stranon relevé sur un acte notarié, toponyme dont la première partie dériver du latin strata, le fait que l'on retrouve à Ginfosse, Raves le long de cette même voie le toponyme ensonge < gaulois andecinga que l'on retrouve dans Du Cange, plaide pour une origine très ancienne du lieu. La proximité du toponyme "le Haut Luxeuil", "lo Se" en patois local, du gaulois uxellos = élevé, plaide pour une origine gauloise, ces appellatifs n'ayant pas eu de descendants en ancien français. Jardiné est un jardinellus, dont la forme ne peut être antérieure au IIesiècle apr. J.-C., diminutif de jardinus, attesté en latin de très basse latinité (1269), que l'on trouve dans Du Cange, et qui est un petit jardin, et non un potager, dans le sens de petite propriété très fertile dans laquelle on peut effectuer plusieurs coupes dans l'année, mot d'origine également gauloise.
Histoire
Coinches était divisée autrefois en deux parties appelées Coinches-la Haute et Coinches-la-Basse. La première était le chef-lieu de la mairie, la seconde refermait l'église. Les habitants devaient annuellement au domaine 30 gros de rente ordinaire.
Coinches est une très vieille localité, effleurée par le vieux chemin qui de Saint-Dié gagnait l'Alsace par Le Bonhomme et Lapoutroie (voie romaine de Tullum Nasium, autrement dit Toul, à Argentouaria, autrement dit Horbourg, présente sur la table de Peutinger qui date du IIesiècle. Cette route antique traversait Sainte-Marguerite, Remémont, la Planchette puis obliquait vers Fouchifol, laissant au nord Fouchifol, commune de Coinches et au sud Fouchifol, commune d'Entre-deux-Eaux. Un diverticule de cette ancienne voie s'en détachait à Remémont, pour filer via les Hayottes vers Coinches atteignant le hameau de la May, traversant le bourg d'ouest en est pour filer vers Sainte-Marie-aux-Mines via Ginfosse et le Giron.
Dans un paysage totalement déboisé selon nos vues actuelles, mis à part quelques haies de chemin, le village comprenait jadis deux parties: la Haute-Coinche, chef-lieu, relevant du bailliage de Saint-Dié, et la Basse-Coinche autour de l'église.
On rencontre d'autres graphies, Coënche ou le patois Couanche, dans les archives de cette localité.
Lieux-dits habités récents: Malingoutte, les Prés-Saint-Diez, les Goutteaux. Lieux-dits habités plus anciens du nord au sud: la Janchière, ferme isolée, Dessous-le-Village, ferme, Péraupré (le Coirion), le Danseux, les Grandes Aulnées, ces deux derniers sur la route de Ginfosse, la Pêche, lieu-dit où se trouvait l'ancienne chapelle, le Village, la May en allant vers l'ouest, Après avoir dépassé l'école, il y a Jardiné, ferme, puis la Corneille. Du centre en allant plein sud la Vigne, la Haute Coinche, la Goutte, la Grange des Aulnées et Fouchifol, commune de Coinches.
L'étymologie du nom de la commune ne peut être le latin concha, cuvette, que fournit Dauzat dans son Dictionnaire étymologique des noms de lieux. Cette hypothèse, séduisante au demeurant, ne tient pas au vu des microtoponymes de la région. En effet, la Coinche, à Bertrimoutier, désigne une côte et Hermancoinche, lieu-dit de Colroy-la-Grande, n'est pas dans une cuvette. Nègre, dans un dictionnaire plus récent, renvoie à un anthroponyme Concos, d'origine gauloise. Le gentilé Coinchelais(e), a été retenu.
Le dictionnaire topographique du département des Vosges de Marichal propose page 105 les formes anciennes Coinche attestée en 1369 et Conche en 1380.
De 1790 à l'an XI, Coinches a fait partie du canton de Laveline.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[14]:
total des produits de fonctionnement: 235 000 €, soit 659 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 198 000 €, soit 554 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 90 000 €, soit 253 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 57 000 €, soit 161 € par habitant;
endettement: 72 000 €, soit 202 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 21,97%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 12,32%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 28,92%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 38,75%;
cotisation foncière des entreprises: 19,93%.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947
mars 1983
Pierre Grandidier
SFIO-PS
mars 1983
mars 1989
Gilbert Chachay
mars 1989
juin 1995
Reine Jeandon
RPR
juin 1995
mars 2001
Pascal Thomas
RPR
Ingénieur agricole
mars 2001
mars 2008
Bernard Boiselle
PS
Cadre de banque
mars 2008
En cours (au 18 février 2015)
Pascal Thomas
UMP-LR
Ingénieur agricole
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 355 habitants[Note 3], en augmentation de 2,01% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
275
255
341
369
383
393
372
384
373
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
375
385
366
339
358
315
310
305
305
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
302
257
261
249
237
242
218
214
192
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
199
319
345
331
343
345
350
351
355
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vie locale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Claude.
L'église Saint-Claude
Coinches dépendait autrefois de la paroisse de Bertrimoutier. En 1480, les habitants obtinrent le droit de construire un oratoire. En 1690, le grand prévôt de Saint-Dié autorisa le village à faire dire la messe dans leur chapelle les dimanches pendant les temps de guerres. En 1729, Coinches fut érigée en cure par l'archevêque de Césarée. L'église a été achevée en 1730, la nef remonte à 1834. L'église a été remaniée au XIXesiècle. Fête patronale fixée au dimanche le plus proche du 7 juin.
L'orgue
Quelques incertitudes subsistent sur les origines de l'orgue. L’instrument pourrait avoir été construit par Jean Nicolas Jeanpierre le Jeune vers 1834-35[19],[20]. Il aurait été installé à Coinches vers 1848. Des réparations ont été effectuées en 1870 par la maison Jaquot-Jeanpierre. Découvert par le pasteur Valloton de Saint-Dié vers 1971, il a été classé par les Monuments historiques et remis en état[21],[22]. Une autre restauration significative a été réalisée en 1983-1989 et l'orgue a été relevé en 2005.
Aujourd'hui il est composé de 14 jeux répartis sur deux claviers et un pédalier accroché au Grand Orgue. La transmission des notes et des jeux est mécanique.
Le retable
L'Adoration des bergers, de Claude Bassot (1620).Calvaire sur les hauteurs de Coinches.
L’Adoration des bergers, un tableau peint sur bois en 1620 par Claude Bassot est conservé dans l’église de Coinches. Les initiales C.B. et la date apparaissent près du pied droit de saint Joseph. L’œuvre a été classée par les Monuments historiques au titre d’objet dès 1951. Ses dimensions sont de 84 sur 79 cm[23].
Les monuments commémoratifs
Le monument aux morts, conflits commémorés: 1914-1918 et 1939-1945[24].
La commune a été décorée le 22 octobre 1921 de la Croix de guerre 1914-1918[25].
Patrimoine naturel
Roche de CoinchesLa roche de huit mètres de hauteur, à 600 mètres du village. Elle est équipée pour l'escalade.
Personnalités liées à la commune
Michel-Alexandre Petitnicolas (1828-1866), prêtre, missionnaire et martyr en Corée, est né à Coinches. Le jour de sa naissance, il a été baptisé dans l'église Saint-Claude qui abrite aujourd'hui son portrait.
Claude Barlier, directeur de recherches, directeur du Cirtes et du Gip-Insic à Saint-Dié, agrégé de génie mécanique, docteur de l'École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers, professeur des Écoles des Mines, il est responsable du DESS «Conception de Produit - Design Industriel - CFAO & Prototypage Rapide» mis en place par l'ESSTIN, avec l'ESIAL et l'ENSTIB à l'UHP dans le cadre d'un partenariat avec l'École des Mines de Nancy et l'École des Mines d'Albi-Carmaux. Source: P. Colin in base roglo.
Pierre Colin, né à Remomeix, domicilié à Coinches depuis 1988, mathématicien de formation, dialectologue spécialiste de la montagne vosgienne, généalogiste de la base non commerciale roglo depuis 2013, ancien président de la Société philomatique vosgienne (1998-2001)[26],[27].
Jean Sébastien Adolphe Eugène Husson, né à Coinches le 3 février 1854, décédé en juillet 1910, Saint-Dié, conseiller général des Vosges, source: P. Colin in base roglo.
Paul Pierrat (1926-1990), prêtre, dernier titulaire en date de la cure de Coinches, avant son rattachement à la paroisse de Bertrimoutier, puis à celle de Sainte-Marguerite, auparavant curé de Nonville et de Belmont-lès-Darney. Il achète en 1973 l'église prieurale Saint-Maur de Bleurville, et avec une équipe de jeunes scouts, restaure l'abbatiale et y redécouvre la plus ancienne crypte romane de Lorraine, datant du Xesiècle. Aumônier de lycée.
Héraldique, logotype et devise
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Pour approfondir
Bibliographie
Pierre Colin, Le Parler rural de Coinches (Vosges): Approche linguistique et ethnographique, thèse de doctorat d'État ès Lettres et Sciences Humaines soutenue auprès de l'Université Nancy II, 1994.
«Érection de l'église de Coinches», Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1912, tome XXXVII, p.114
Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677p. (ISBN2-87692-093-X), p.195 à 198
Peinture sur bois: L'Adoration des Bergers, état avant restauration sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographie de Georges Estève Georges Estève, Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service de l'inventaire général de la Région Lorraine
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Selon le Dr. Fournier cité dans Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, 1907, A83, part 1, p.131-132. Voir aussi Jacques Roehrig, À mort, la sorcière!, Nuée Bleue, Strasbourg, 2007, 222 p.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии