Entre-deux-Eaux est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Entre deux eaux.
Entre-deux-Eaux | |
Le centre du village. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges |
Maire Mandat |
Dominique Duhaut 2020-2026 |
Code postal | 88650 |
Code commune | 88159 |
Démographie | |
Population municipale |
497 hab. (2019 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 13′ 55″ nord, 6° 59′ 33″ est |
Altitude | Min. 372 m Max. 734 m |
Superficie | 8,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Dié-des-Vosges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Dié-des-Vosges-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Située sur une colline, la commune doit son nom à l'absence de ruisseau notable la traversant. Elle domine à l'ouest la vallée de la Meurthe et au nord celle de la Fave.
L'altitude moyenne du village, où d'ailleurs se trouvent l'église et son cimetière, est de 420 mètres. À noter deux hameaux excentrés, Remémont au nord et Fouchifol à l'est. Le point culminant se trouve au sommet de la tête de la Behouille.
On accède au village de deux façons, par Remomeix - Sainte-Marguerite et par Saulcy-sur-Meurthe - Mandray dont la route est nommée la Mataguette, en patois vosgien.
Sainte-Marguerite | Remomeix | Coinches |
Saulcy-sur-Meurthe | ![]() |
Coinches |
Saint-Léonard | Mandray | La Croix-aux-Mines |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Mandray et le ruisseau de la Mie[1],[Carte 1].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Entre-deux-Eaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,5 %), prairies (35,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), zones urbanisées (4,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le toponyme d’Entre-Deux-Eaux (ou finage d’Entre-Dous-Awes) est attesté au moins en 1316.
La commune faisait partie de la mairie de Mandray où le chapitre de Saint-Dié était seigneur haut, moyen et bas justicier. À l’époque moderne, la commune relevait du bailliage de Saint-Dié.
L’église fut érigée en vicariat perpétuel en 1667 aux dépens des paroisses de Fraize et de Saulcy. Le chapitre de Saint-Dié avait droit de patronage à la cure. L’église, dédiée à saint Vincent, était annexe de Mandray.
De 1790 à l’an IX, Entre-Deux-Eaux a fait partie du canton de Saint-Léonard. La mairie et l’école du centre ont été construites en 1835 ; l’école du hameau de Remémont en 1875.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[9].
En 2015, les finances communales était constituées ainsi[10] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
19.. | 19.. | Jean Ferry | ||
mars 1959 | 1976 | Marcel Colnat (1930-2019) | Gérant d'une épicerie-café | |
mars 1977 | mars 1983 | Jean Metz (1927-2018) | SE | Menuisier |
1985 | avril 2014 | Gérard Chaxel | Enseignant | |
avril 2014 | En cours | Dominique Duhaut | Agriculteur |
La commune a intégré le la communauté de communes Fave, Meurthe, Galilée, puis elle rejoint la communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges le .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 497 habitants[Note 3], en diminution de 6,23 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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520 | 562 | 621 | 568 | 718 | 756 | 750 | 746 | 744 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
726 | 705 | 733 | 711 | 672 | 657 | 624 | 632 | 620 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
579 | 540 | 491 | 464 | 436 | 402 | 347 | 330 | 321 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
317 | 402 | 454 | 450 | 463 | 521 | 509 | 497 | - |
La vie de la commune est rythmée par ses différentes associations et leurs manifestations :
L'économie et l'activité du village sont basées sur l'exploitation de forêt, la polyculture, l'élevage de bovins et les produits laitiers. Une enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) a permis de recenser de nombreuses maisons et fermes du XVIIe siècle au XIXe siècle[16].
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Blasonnement :
Taillé : au premier d'azur à un mouton d'argent passant, au second de gueules à un sapin arraché de sinople.
Commentaires : Le blason, de conception récente, évoque l'économie agricole du village. Les puristes déplorent une violation de la règle de contrariété des couleurs (en l'occurrence sinople sur gueules) avec l'emploi d'armes à enquerre. |
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