Sainte-Marguerite est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
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Sainte-Marguerite | |
![]() L'église Sainte-Marguerite. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges |
Maire Mandat |
André Boulangeot 2020-2026 |
Code postal | 88100 |
Code commune | 88424 |
Démographie | |
Gentilé | Margaritains |
Population municipale |
2 308 hab. (2019 ![]() |
Densité | 416 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 16′ 11″ nord, 6° 58′ 38″ est |
Altitude | 360 m Min. 344 m Max. 426 m |
Superficie | 5,55 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-Dié-des-Vosges (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Dié-des-Vosges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Dié-des-Vosges-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-saintemarguerite.fr |
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Sainte-Marguerite est la plus peuplée des communes limitrophes de Saint-Dié-des-Vosges, au confluent des vallées de la Meurthe et de la Fave, donc en amont du chef-lieu d'arrondissement. Le relief y est peu marqué, le sol étant constitué essentiellement d'alluvions comme en témoignent les ballastières locales.
Les principaux quartiers et secteurs de la ville sont le Centre, les lotissements du Haut de Chaumont au sud, des Alouettes à l'ouest, les zones industrielles et d'activités des Paituotes et des Pierres du Faing.
Saint-Dié-des-Vosges | Saint-Dié-des-Vosges | Nayemont-les-Fosses Pair-et-Grandrupt |
Saint-Dié-des-Vosges | ![]() |
Remomeix |
Saint-Dié-des-Vosges Saulcy-sur-Meurthe |
Saulcy-sur-Meurthe | Entre-deux-Eaux |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, la Fave et le ruisseau de Basses Fosses[1],[Carte 1].
La Meurthe, d'une longueur totale de 160,6 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[2].
La Fave, d'une longueur totale de 22,2 km, prend sa source dans la commune de Lubine et se jette dans la Meurthe à Saint-Dié-des-Vosges, après avoir traversé onze communes[3].
La qualité des eaux des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Sainte-Marguerite est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[7] et 41 161 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (47,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), prairies (17,1 %), forêts (9,2 %), mines, décharges et chantiers (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), terres arables (5,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
La commune tient le nom de Sainte Marguerite d’Antioche, comme le prouve l'héraldique qui comporte un dragon, animal que la sainte a terrassé[14].
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Meurthe-Fave[15].
Ses habitants sont appelés les Margaritains.
La commune s'est constituée autour d'une chapelle fondée par Charlemagne et dédiée à sainte Marguerite d'Antioche.
L'histoire locale raconte que Charlemagne était venu chasser dans la région. Bloqué dans les marais qui occupaient la vallée à cette époque, il dut s'en remettre au ciel pour trouver un gué. Ayant été exaucé en arrivant sur une rive ferme, il y fit construire une chapelle dédiée à sainte Marguerite d'Antioche, patronne d'une de ses filles. Peu à peu, une population sédentaire commença à s'établir autour de ce sanctuaire. Les marais furent asséchés, ne laissant que pour traces des noms de lieudits comme le Faing, les Pierres du Faing... La forêt recula également, laissant la place à des champs et pâturages.
La ville fut marquée plusieurs fois par l'histoire, plusieurs fois détruites au cours des siècles et des guerres successives, elle ne peut compter aujourd'hui pratiquement aucune maison ni monument ancien, ni archives, la mairie ayant été incendiée en 1914. Seule la tour de l'église a traversé les siècles.
Dès 1909, un terrain d'aviation civil est installé dans la commune à une époque où Saint-Dié toute proche accueillait, rue d'Alsace, un atelier de production aéronautique. À compter de 1912, le terrain va progressivement devenir un terrain d'aviation militaire. Le terrain sera abandonné en 1915 au profit du site de Corcieux mieux protégé des canons allemands[16].
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[17].
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Blasonnement :
D'azur, au chevron d'argent accompagné en chef d'une rose et d'un olifant du même, et en pointe d'un dragon terrassé d'or.
Commentaires : Le chevron représente la Fave et la Meurthe qui divisent la commune de la même façon que le chevron divise l’écu. La rose indique que le chapitre cathédrale de Saint-Dié possédait Sainte-Marguerite. L’olifant évoque la chasse au cours de laquelle Charlemagne se serait perdu dans les marais de la Meurthe. Le dragon est celui qui a été terrassé par sainte Marguerite d’Antioche[20]. Le blason a été retenu par le Conseil municipal le 22 juillet 1988[21]. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1914 | 1919 | Charles Colin | ||
1919 | 1929 | Gustave Durner | ||
1929 | 1932 | Eugène Munier | ||
1932 | 1945 | Constant Riotte | ||
1945 | 1953 | Marcel Bonneaux | ||
1953 | 1973 | Louis Aubry | ||
1973 | 1977 | Louis Frommer (1902-1986) | Électricien | |
1977 | 1991 | Gaston Goubelmann (1928-2001) | Retraité de l'Armée Chevalier de la Légion d'Honneur[22] | |
1991 | août 2017 (démission) |
Roland Bédel (1935- ) | RPR puis UMP-LR |
Responsable logistique retraité Conseiller général du canton de Saint-Dié-des-Vosges-Est (1992 → 1998 puis 2004 → 2015) Vice-président du conseil général des Vosges [Quand ?] Conseiller départemental du canton de Saint-Dié-des-Vosges-2 (2015 → ) Officier de l'ordre national du Mérite |
septembre 2017 | En cours (au 20 septembre 2017) |
André Boulangeot (1953- ) | LR | Retraité du secteur privé |
Les données manquantes sont à compléter. |
En 2015, les finances communales était constituées ainsi[23] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Bénéficiant d'une situation avantageuse au carrefour de l'arrondissement de Saint-Dié, de la communauté de communes de la Meurthe et de la Fave et en direction de l'Alsace, elle peut se prévaloir d'une assez bonne attractivité économique. Elle compte ainsi en 2007 près de 116 entreprises et activités dont 45 dans le domaine de l'industrie et des services, 42 magasins et sociétés commerciales, 8 sociétés d'hôtellerie et de restauration, 7 dans le domaine médical, 14 garages et autres activités automobiles, employant et desservant bien au-delà des limites de la commune.
La ville possède le Centre de formation d'apprentis de la Chambre de commerce et d'industrie des Vosges.
En 2007, la ville peut compter sur un tissu associatif fort de 26 associations dont 13 associations sportives, 4 associations culturelles (musique, chants, bibliothèques, informatique...) et deux écoles, l'école élémentaire du Centre et l'école maternelle du Haut-de-Chaumont.
Sainte-Marguerite est surtout représenté par le football et le basket :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 2 308 habitants[Note 4], en diminution de 3,27 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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271 | 224 | 263 | 297 | 302 | 332 | 325 | 326 | 325 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
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313 | 336 | 360 | 411 | 525 | 503 | 597 | 611 | 615 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
671 | 787 | 1 085 | 1 088 | 1 246 | 1 269 | 1 333 | 1 436 | 1 524 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
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1 542 | 1 547 | 2 105 | 2 259 | 2 311 | 2 380 | 2 486 | 2 369 | 2 308 |
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