Cierp-Gaud est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Pour les articles homonymes, voir Cier.
Cierp-Gaud
Le château de Cierp, actuelle mairie de Cierp-Gaud.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Pique, le ruisseau de Marignac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: trois sites Natura 2000 (les «zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié» et la «haute vallée de la Garonne» et «Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»), deux espaces protégés («la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat» et le «Burat») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cierp-Gaud est une commune rurale qui compte 730 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 619 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon. Ses habitants sont appelés les Cierpois ou Cierpoises.
Géographie
Localisation
La commune de Cierp-Gaud se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 100 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 22 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 14 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Cierp-Gaud fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Communes voisines.
Cierp-Gaud est limitrophe de onze autres communes, dont cinq dans le département des Hautes-Pyrénées. Au nord-ouest, le territoire communal de Cierp-Gaud est limitrophe de celui de Cazarilh par un simple quadripoint au Soum d'Esclété[6]. Au nord, il est limitrophe de celui de Saléchan par un autre quadripoint, au sommet de Cot de Coudous.
L'altitude minimale, 460 mètres, se trouve au nord, là où la Pique quitte le territoire communal pour servir de limite entre ceux de Chaum et d'Esténos. L'altitude maximale atteint 1 894 mètres au pic de Maupas, à l'extrême-sud, en limite de deux autres communes, Baren et Marignac.
Hydrographie
Elle est drainée par la Pique, le ruisseau de Marignac, le ruisseau de Bayarnes, le ruisseau de Labach, le ruisseau d'Escalères et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Pique, d'une longueur totale de 32,9 km, prend sa source dans la commune de Bagnères-de-Luchon et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Chaum, après avoir traversé 17 communes[9].
La Pique à Cierp-Gaud.
Réseaux hydrographique et routier de Cierp-Gaud.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Mauléon-Barousse», sur la commune de Mauléon-Barousse, mise en service en 1995[15] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 1 121,4 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 40 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[19], à 12,3°C pour 1981-2010[20], puis à 12,7°C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune:
«la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7ha[24];
le «Burat», une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 507,3ha[25].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, la «haute vallée de la Garonne»[27]. Occupant une superficie de 11 134ha, il s'agit d'une vallée profonde, marquée par l'érosion glaciaire, avec une végétation essentiellement acidiphile caractérisée par des landes à Callune, une forte étendue du manteau boisé, une présence ponctuelle de formations alpines et la présence d'Ours liée à une réintroduction expérimentale[28]. Ce site héberge une avifaune de montagne bien représentée avec bon nombre d'espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles sept espèces inféodées aux milieux forestiers[29].
Deux autres sites relèvent de la directive habitats[27]:
les «zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié», d'une superficie de 7 680ha, sont un espace présentant une grande richesse floristique et faunistique du fait de la diversité et de la complémentarité des habitats présents (pelouses, landes, forêts, parois rocheuses, ravins, torrents encaissés). Des ours sont présents à la suite de leur réintroduction[30];
«Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste», d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[31].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Quatre ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[32]:
«chaînon du sommet d'Antenac au cap de Pouy de Hourmigué» (5 751ha), couvrant 22 communes dont 16 dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées[33];
«la Garonne de la frontière franco-espagnole jusqu'à Montréjeau» (469ha), couvrant 38 communes dont 28 dans la Haute-Garonne et dix dans les Hautes-Pyrénées[34];
le «massif du Burat-Bacanère» (8 318ha), couvrant 15 communes du département[35];
la «rivière de la Pique, entre Luchon et la Garonne.» (143ha), couvrant 16 communes du département[36];
«Garonne amont, Pique et Neste» (1 788ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[37];
la «Haute montagne en Haute-Garonne» (33 294ha), couvrant 49 communes dont 41 dans la Haute-Garonne et huit dans les Hautes-Pyrénées[38];
le «massif de la Barousse et chaînon du sommet d´Antenac au cap de Pouy de Hourmigué» (15 691ha), couvrant 33 communes dont 18 dans la Haute-Garonne et 15 dans les Hautes-Pyrénées[39].
Urbanisme
Typologie
Cierp-Gaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[40],[I 2],[41].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (81,9%), zones agricoles hétérogènes (7,6%), zones urbanisées (6,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4%)[42].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Pont de la ligne SNCF Montréjeau à Luchon passant à Cierp-Gaud au-dessus de la route D125 et de la Pique.
La commune est desservie par les routes départementales D44 et 125. À proximité immédiate, la gare de Marignac - Saint-Béat située sur la ligne de Montréjeau à Luchon permet un accès par le train.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cierp-Gaud est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Pique. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[45],[43].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Cierp-Gaud est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[46],[47]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cierp-Gaud.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[48]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 552 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 551 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[49],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[50].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[43].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[51].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cierp-Gaud est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[52].
Toponymie
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"Si" se retrouve en aquitain avec le sens de "eau".
"Er" se retrouves en basque avec le sens de "bord".
Le "P" final a le sens de "bas"
[53].
Histoire
Environ 3 000 ans av. J.-C., sous la poussée de nouvelles populations venues du nord-est de l'Europe qui occupèrent les sous-plateaux pyrénéens, les montagnes servirent probablement de refuge à des populations qui s'installèrent à flanc de montagne, sur les soulasses (terrasses glaciaires), évitant ainsi les fonds de vallées marécageux.
C'est ainsi que s'installent les Celtes (900 à 500 av. J.-C.) puis les Ibères (600 av. J.-C.) et les Volques Tectosages (IIIesiècleav. J.-C.).
Vers 125 av. J.-C. les Romains soumettent les montagnes commingeoises et en 75 av. J.-C. rattachent les Gautes ou Guitos, peuple du confluent Pique - Garonne, aux Convènes (les Convenae, d'où le nom de Comminges), peuple du Comminges né du succès de Pompée sur Sertorius qui après avoir maté la révolte des Celtibères fait de la région un vaste camp de prisonniers.
Des inscriptions lapidaires d'époque gallo-romaine ont été trouvées à "Gaut", mentionnant des divinités nommées Alar, Gar et Ilun[54].
En 52 av. J.-C., les Gautes restent insensibles à la cause de Pompée et à l'appel de Vercingétorix. Au VIesiècle, les Vascons s'installent dans la vallée, puis les Francs (Dagobert serait venu lui-même fouler le sol du confluent). La vallée connait à son tour les razzias des Sarrasins.
En 1156, les Templiers s'installent à Cierp et dans d'autres villages de la région d'où ils rayonnaient pour garder les passages de la montagne et défendre les voyageurs.
Pendant la guerre de Cent Ans, le pays du confluent est occupé par des collaborateurs des Anglais.
En 1591, à l'époque des guerres de religion, Cierp-Gaud et son château ont vécu des moments dramatiques.
En 1702, alors que la guerre de Succession d'Espagne se déroule dans les plaines de Catalogne et d'Aragon des préparatifs en vue de l'attaque du Vénasque et du Val d'Aran sont déclenchés. Le sentier qui relie Montréjeau à Luchon est amélioré et les troupes régulières installent un dépôt à Cierp.
Vers 1715, à l'occasion de la guerre de la Quadruple-Alliance, trois bataillons de Picardie et de Suisse installent leur quartier général à Cierp.
Entre 1830 et 1841, la terre ne permettant que de faibles récoltes, de nombreux habitants émigrent vers Toulouse, Bordeaux, Paris, l'Algérie et l'Amérique et d'autres se lancent dans le colportage.
Le nom de Cierp-Gaud n'apparait qu'en 1972, lorsque les communes de Cierp et de Gaud fusionnent. L'année suivante, la commune de Signac entre en fusion-association avec Cierp-Gaud qui prend alors le nom de Cierp-Gaud-Signac. En 1983, Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud[55].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[56],[57].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Cierp-Gaud faisait partie de l'ex-canton de Saint-Béat) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Béat.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1943
Marcellin Vivès
Radical
Médecin Conseiller général du canton de Saint-Béat (1925-1940) Nommé membre de la Commission administrative départementale de Haute-Garonne en 1941 Nommé membre du Conseil départemental en 1943
1983
2008
Bernard Fernandez
mars 2008
mai 2018 (démission)
Joël Gros
juin 2018
juillet 2022
Jean-Pierre Lasala
2022
En cours
Claude Guiard
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
Avant la fusion des communes de 1972
Les communes de Cierp et de Gaud étaient indépendantes jusqu'en 1972, date à laquelle elles fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud.
Cierp
Évolution démographique de Cierp
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
861
740
744
765
1 011
1 115
1 141
1 223
Évolution démographique de Cierp, suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1 202
1 028
1 003
1 012
1 004
883
785
870
Évolution démographique de Cierp, suite (2)
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
828
799
822
815
828
834
829
802
Évolution démographique de Cierp, suite (3)
1936
1946
1954
1962
1968
-
-
-
634
789
652
581
583
-
-
-
À partir de 1962: population sans doubles comptes. (Source: Ldh/EHESS/Cassini[55].)
Gaud
Évolution démographique de Gaud
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
204
254
215
307
359
363
380
396
Évolution démographique de Gaud, suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
400
354
337
337
338
326
347
360
Évolution démographique de Gaud, suite (2)
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
387
359
292
290
278
291
344
360
Évolution démographique de Gaud, suite (3)
1936
1946
1954
1962
1968
-
-
-
317
324
268
341
371
-
-
-
À partir de 1962: population sans doubles comptes. (Source: Ldh/EHESS/Cassini[58].)
Cierp-Gaud-Signac
De 1973 à 1983, la commune de Signac et celle de Cierp-Gaud fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud-Signac.
Évolution démographique de Cierp-Gaud-Signac
1975
1982
950
1 019
population sans doubles comptes. (Source: Ldh/EHESS/Cassini[55].)
Cierp-Gaud
En 1983, la commune de Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud.
À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Cierp-Gaud, cela correspond à 2006, 2011,etc.[I 5]. Les autres dates de «recensements» (2009, etc.) sont des estimations légales.
Jusqu'en 1999: population sans doubles comptes; à partir de 2006: population municipale légale. (Source: Insee[I 8])
Évolution recalculée sur le territoire actuel de la commune
Les tableau et graphique suivants correspondent aux habitants rassemblés des communes de Cierp et Gaud jusqu'en 1973, à ceux de Cierp-Gaud-Signac moins les habitants recensés sur Signac jusqu'en 1983, puis ceux de Cierp-Gaud depuis.
Sur le territoire actuel, la population a donc atteint un maximum en 1846 avec 1 619 habitants, puis a baissé périodiquement jusqu'à aujourd'hui.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 065
994
959
1 072
1 370
1 478
1 521
1 619
1 602
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 382
1 340
1 349
1 342
1 209
1 132
1 230
1 215
1 158
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 114
1 105
1 106
1 125
1 173
1 162
951
1 113
920
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
922
954
874
944
990
862
892
815
738
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
730
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Poterie, peinture, musique, fêtes locale mi-juillet, école de danse, bibliothèque[65],
Sports et loisirs
Complexe sportif, randonnée pédestre dans les Pyrénées, canoë-kayak, rafting, escalade sur parois naturelles, chasse, pétanque,
Rugby
En préparation et étude cierp-gaud-marignan xv
Couleurs marron et jaune
Rugby éducatif et rugby à 7
Écologie et recyclage
Protection environnementale
La zone Natura 2000 de la Haute vallée de la Garonne d'une superficie de 11 134 hectares est classé[66],[67]:
En zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2008.
En zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006.
Elle s'étend sur une partie de la commune de Cierp-Gaud.
La zone Natura 2000 des Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié est classé en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 7 680 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Cierp-Gaud[68].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 374 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 705 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 610 €[I 9] (23 140 € dans le département[I 10]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 404 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5% d'actifs (61,5% ayant un emploi et 9% de chômeurs) et 29,5% d'inactifs[Note 11],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 14]. Elle compte 222 emplois en 2018, contre 213 en 2013 et 212 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 254, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,6%[I 15].
Sur ces 254 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 91 travaillent dans la commune, soit 36% des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 85,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9% les transports en commun, 4,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
84 établissements[Note 12] sont implantés à Cierp-Gaud au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 18].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
84
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
6
7,1%
(5,7%)
Construction
16
19%
(12%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
25
29,8%
(25,9%)
Information et communication
3
3,6%
(4,1%)
Activités financières et d'assurance
1
1,2%
(3,8%)
Activités immobilières
1
1,2%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
6
7,1%
(19,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
16
19%
(16,6%)
Autres activités de services
10
11,9%
(7,9%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8% du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 84 entreprises implantées à Cierp-Gaud), contre 25,9% au niveau départemental[I 19].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[69]:
Lukas, supermarchés (8 392 k€)
Pyrenees Ho, autres activités récréatives et de loisirs (277 k€)
Ouarmin Opticien, commerces de détail d'optique (118 k€)
La commune est dans les «Pyrénées centrales», une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[70]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 35ha[72],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Cierp
Château du XVIesiècle avec des tourelles du XIXesiècle[73], siège de l'actuelle mairie.
Église Notre-Dame de Cierp.
Lavoir.
Grotte sarrasine.
Fontaine.
Gaud
Partie basse
Église Notre-Dame de Gaud.
Un ancien lavoir.
Partie haute
Sanctuaire Notre-Dame de Souesté. La chapelle a été reconstruite en 1849 et restaurée en 1962. (Deux statues de la Vierge à l'Enfant sculptées en bois et dorée sont inscrites à l'inventaire des monuments historiques[74],[75]).
Une croix latine monumentale en bois.
Deux croix latine en fer forgé.
Lavoir, abreuvoir.
Galerie
Monument avec une croix en bois à l'entrée de la partie haute du village
La chapelle Notre-Dame de Souesté, partie haute
Église Notre-Dame de Gaud
L'église Notre-Dame de Cierp.
Personnalités liées à la commune
Yves Heurté (1926-2006), médecin à Cierp-Gaud de 1953 à 1988, écrivain et poète, est mort à Cierp-Gaud.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[71].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Julien Sacaze, «Les anciens dieux des Pyrénées - nomenclature et disrtribution géographique», La Revue de Comminges, , p.207 (lire en ligne)
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Cierp-Gaud», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Gaud», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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