Catllar[kaja]Écouter est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
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Ne pas confondre avec la ville espagnole El Catllar.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la Castellane et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Catllar est une commune urbaine qui compte 780 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Prades et fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Catllanais ou Catllanaises.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune de Catllar se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 39 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 2 km de Prades[2], sous-préfecture.
Sur le plan historique et culturel, Catllar fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[4].
Catllar est situé dans la zone axiale de la chaîne de montagnes des Pyrénées, dans son secteur oriental. Cette zone de montagnes s'est formée lors de l'orogenèse pyrénéenne, c'est-à-dire une période de compression tectonique où la plaque tectonique ibérique, au sud, est entrée en collision avec la plaque européenne, au nord, il y a environ 70 à 30 millions d'années. Toutefois, les formations du soubassement de la commune de Catllar sont principalement d'âge paléozoïque, c'est-à-dire âgées de 300 à 500 millions d'années environ. Ces formations ont été intensément déformées et métamorphosées pendant, en particulier, l'orogenèse hercynienne (ou varisque), qui a atteint son apogée il y a environ 300 millions d'années. La partie sud de la commune se trouve sur le versant nord du bassin tectonique du Conflent, d'âge miocène[Note 2]. (Ce bassin s'étend de Vinça à l'est à Escaro à l'ouest et, au sud de Catllar, jusqu'à Taurinya.) La Têt a profondément entaillé ce bassin et y a laissé des dépôts fluviaux d'âge quaternaire[6],[7],[8].
Zones géologiques de la commune de Catllar. Vue vers l'est.
Il existe donc cinq zones géologiques sur le territoire de la commune.
Les formations les plus anciennes, qui sont pour la plupart schisto-gréseuses d'âge ordovicien inférieur[9], se trouvent dans les secteurs central et sud-ouest de la commune.
Au nord et à l'est de cette zone ordovicienne, et séparé de celle-ci par la faille de Col de Jau - Molitg[10], se situe le vaste pluton granitique de Millas[11]. Il s'est mis en place à l'époque de l'orogénèse hercynienne[12].
La commune de Catllar par rapport au pluton de Millas et au bassin de Conflent.
Dans une petite bande de terrain à côté de la faille à la limite des deux zones précitées, se trouve un affleurement dévonien. Le talc était autrefois extrait dans ce secteur[13].
Selon la carte géologique, se trouve au sud du village de Catllar, sur et à côté d'une colline appelée Montcamill, une zone des dépôts néogènes vieux de 20 millions d'années environ, déposées dans le bassin tectonique de Conflent, à l'époque du Miocène. Parmi celles-ci, la formation de Codalet est plus argileuse et présente une couleur rougeâtre marquée, tandis que la formation de Lentilla est plus sableuse, et de couleur plus claire[14].
Cependant, il a été suggéré plus récemment que les couches supérieures de cette zone sont d'un âge plus récent, le Pliocène, c'est-à-dire d'environ cinq millions d'années. Ces couches supérieures contiennent d'abondants galets, roches et gros blocs bien roulés, d'une grande variété de formations rocheuses, notamment des formations granitiques et schistoïdes que l'on trouve un peu plus au nord. Il est suggéré que ces "boulder beds" sont le produit d'une incision fluviale rapide, puis d'un dépôt, provoqué par une baisse puis une hausse tout aussi rapide du niveau de la mer pendant une période connue sous le nom de Crise de salinité messinienne[15].
Affleurement de schistes ordoviciens, au niveau de la cascade du Salt Gros, sur la Castellane, à un kilomètre au nord-ouest du village de Catllar.
"Orri" (cabane en pierre sèche) construite de (et sur) le "granite de Millas", un kilomètre au nord du village, sur le chemin qui va vers St Jacques de Calahons.
Ancienne carrière de talc, associée à un affleurement dévonien le long d'une ligne de faille séparant les zones ordovicienne et hercynienne.
Formation rougeâtre Codalet du Miocène (à gauche), et formation sableuse Lentilla à droite, dans un ravin proche du village de Catllar (également à droite). Les pentes au-dessus à gauche sont dans la zone ordovicienne.
Cailloux, galets et gros blocs près du sommet du Montcamill, d'une grande variété de formations rocheuses. Ces "boulder beds" seraient d'âge pliocène.
Au sud de cette zone se trouve la vallée de la Têt, occupée par des terrasses fluviales du quaternaire, géologiquement très récentes.
Carte de relief de la commune de Catllar.
Le terrain s'élève de 288 mètres sur la Têt, à l'angle sud-est de la commune, à 771 mètres sur une crête à l'angle nord-ouest de la commune, et à 630 mètres dans le secteur sud-ouest de la commune, en bordure du plateau de Vallensó (Balençou). La superficie de la commune est de 802 hectares[16].
La Têt coule le long de la frange sud de la commune, et elle est rejointe par la Castellane un peu en aval du village de Catllar. Dans cette zone, le terrain est de faible altitude et à faible relief, mais ailleurs dans la commune, le terrain est partout vallonné. La Castellane elle-même, une longue rivière prenant sa source à plus de 25 kilomètres au nord-ouest, au pied du pic de Madrès, entaille profondément les plateaux adjacents et traverse le "cou" de la commune depuis la cascade du Salt Gros (Saut Grand)[17], jusqu'à sa confluence avec la Têt. Les ruisseaux qui descendent vers la Castellane et la Têt par l'ouest et le nord entaillent également profondément les plateaux au-dessus du village de Catllar.
Situation de Catllar sur une carte topographique des Pyrénées-Orientales.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[18].
Hydrographie
La Castellane, où elle passe en dessous du village, après un été sec.
La Têt marque une partie de la limite méridionale de la commune. Un de ses affluents, la Castellane, traverse Catllar en son milieu, en provenance à l'ouest de Molitg-les-Bains, et en direction de la rive gauche de la Têt au sud, où elle conflue à proximité du Mas Riquer[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[19].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 4,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Codalet», sur la commune de Codalet, mise en service en 1969[24] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 609,2 mm pour la période 1981-2010[26].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Perpignan», sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 39 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 15,4°C pour la période 1971-2000[28], à 15,7°C pour 1981-2010[29], puis à 16,1°C pour 1991-2020[30].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[31],[32].
Dans ce cadre, la commune fait partie[33].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[34],[35].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensée sur la commune[36]:
le «versant sud du massif du Madres» (27 267ha), couvrant 27 communes du département[37].
Urbanisme
Typologie
Catllar est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[38],[I 2],[39].
Elle appartient à l'unité urbaine de Prades, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 3] et 9 572 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune du pôle principal[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (68,4%), forêts (14,5%), zones agricoles hétérogènes (10,1%), zones urbanisées (5%), cultures permanentes (2%)[40].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La route départementale D 619, en provenance au nord depuis Campoussy, suit le cours de la Castellane et traverse Catllar en son milieu. Elle poursuit son tracé en direction du sud, vers Prades[5].
Catllar est aussi le point de départ de la route départementale D 24, qui se dirige vers l'est en direction d'Eus[5].
La ligne 523 du réseau régional liO relie la commune à Prades depuis Mosset.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Catllar est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[41],[42].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[44]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[45]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[46].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[47].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[48].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Catllar est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].
Toponymie
Article connexe: Toponymie des Pyrénées-Orientales.
Formes du nom
La première mention du lieu est Villa Castellani au Xesiècle. On retrouve ensuite Castellano au XIesiècle, Vila et Castrum de Castlano aux XIIeetXIIIesiècles, Callano et Calla aux XIVeetXVesiècles, Catlla en 1612, Catllar en 1628 et de nouveau Catlla au XVIIesiècle[50].
La commune est connue en 1793 sous le nom de Catlla et en 1801 sous le nom de Catllar[16].
En catalan normalisé, le nom de la commune de nos jours est Catllà[51].
Étymologie
Les formes anciennes du nom étant suivies du suffixe -anum, cela laisse supposer un toponyme issu du nom du possesseur du lieu. Deux hypothèses sont alors possibles.
Une première, peu probable, renvoie à un nom de personne d'époque romaine, Castelius, lui-même issu du latin castellum désignant un château. Ce nom, répandu dans le sud de la France a donné de nombreux Castella et Castellane. Mais Castelius est un nom rare dans les pays catalans à l'époque romaine, et de plus rien dans les vestiges archéologiques ne donne d'indices sur la présence d'un domaine d'époque romaine en ce lieu[50].
Une deuxième, plus plausible, identifie une villa à l'époque médiévale ayant pris le nom de son possesseur, Castellanus, issu de Castellu et désignant un châtelain. Ce nom est courant dans la région au IXesiècle, puisque c'est aussi le nom du fondateur de l'abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech, à proximité, et qu'il existe une autre Villa Castellani, au Xesiècle dans le massif des Albères[50].
Il est aussi à l'origine du nom de la rivière de Catllà, la Castellane[50].
Une étymologie erronée a rattaché le nom de la localité au latin castellare (château), terme pourtant absent de tous les documents anciens concernant le nom de cette localité. Cette erreur, apparue dès le XIIIesiècle, est à l'origine de la graphie reprise par l'administration française au XVIIesiècle puis officiellement adoptée au XIXesiècle, Catllar, et encore en usage à ce jour. Toutefois, cela n'a pas d'incidence au niveau de la prononciation car, le r final ne se prononçant pas en catalan, les formes Catllà et Catllar sont homophones[52],[50].
Histoire
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Politique et administration
Canton
Dès 1790, la commune de Catllar est incluse dans le canton de Prades, qu'elle ne quitte plus par la suite[53].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
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La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1358
1365
1378
1424
1515
1553
1709
1720
1767
28 f
26 f
16 f
16 f
36 f
21 f
104 f
110 f
403 H
Évolution de la population, suite (1)
1774
1789
-
-
-
-
-
-
-
106 f
100 f
-
-
-
-
-
-
-
(Sources: Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9))
Note: 1774: dont 1 f pour Saint Jaume près Catlla et 1 f pour Saint Creux près Catlla.
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].
En 2019, la commune comptait 780 habitants[Note 9], en augmentation de 10,33% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
430
483
481
553
576
587
606
649
688
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
659
607
612
604
608
614
532
540
537
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
516
508
510
428
402
392
395
382
373
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
344
353
535
617
692
639
687
718
768
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
780
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[61].)
En 2018, la commune compte 335 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 731 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 880 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 412 personnes, parmi lesquelles on compte 70% d'actifs (57% ayant un emploi et 13% de chômeurs) et 30% d'inactifs[Note 11],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Prades[Carte 2],[I 13]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 61 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 238, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45%[I 14].
Sur ces 238 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 23% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 87,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9% les transports en commun, 5,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
25 établissements[Note 12] sont implantés à Catllar au [I 17].
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40% du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 25 entreprises implantées à Catllar), contre 14,3% au niveau départemental[I 18].
La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[67]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (32 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 155ha[69],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
L'Arca de Calahons, est un site constitué de deux dolmens et une tombe néolithique situés à Catllar, limite avec Molitg-les-Bains et Eus[70].
L'Église Saint-André de Catllar, d'origine romane. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1973[71].
Église Sainte-Marie de Riquer, église romane également. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1983[72].
André Marty (1886-1956): homme politique dirigeant du parti communiste français ayant vécu à Catllar à partir de 1953 où il loua une ancienne bergerie qu'il fit aménager en maison d'habitation[76];
Georgette Clerc (1912-1986): militante communiste et résistante française ayant vécu à Catllar.
Culture populaire
Littérature
Le roman Jep de l'écrivain Émile Pouvillon (1840-1906) se déroule à Catllar[77].
Héraldique
Blason
Écu carré en pointe: d'or à quatre pals de gueules, au château de trois tours couvertes d'argent, celle du milieu plus haute, portillé du même, brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Albert Cazes, Les Églises de la Vallée de Molig, Villefranche-de-Conflent, coll.«Guide touristique Conflent», , 44p. (BNF36267693)
(ca) «Catllà», dans Catalunya romànica, t.VII: La Cerdanya. El Conflent, Barcelone, Fundació Enciclopèdia Catalana,
Articles connexes
Liste des communes des Pyrénées-Orientales
Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Lorsqu'à partir de 30 millions d'années environ, une période d'extension et de subsidence tectonique s'est installée, la plaine du Roussillon et le golfe du Lion se sont formés. Un processus associé à l'intérieur des Pyrénées orientales a conduit à la formation de bassins géologiques en Conflent, Cerdagne et Capcir.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[68].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Clauzon Georges et al, The Roussillon Basin (S. France): A case-study to distinguish local and regional events between 6 and 3 Ma, Marine and Petroleum Geology 66(2015) pages 18-40, www.sciencedirect.com; Calvet, Marc; Delmas, Magali; Gunnell, Yanni; Laumonier, Bernard; Geology and Landscapes of the Eastern Pyrenees, 2022; Springer International Publishing, Édition du Kindle. Dans la première étude, l'hypothèse a été avancée que les dépôts pliocènes se trouvent également, de manière extensive, sur le côté sud de la vallée de la Têt et vers l'ouest jusqu'à Escaro et Serdinya (page 23 et Figure 8, page 25). Cependant, cette hypothèse a été rejetée dans la seconde étude, où seuls deux petits affleurements pliocènes ont été identifiés à l'ouest de la zone principale du Pliocène (qui s'étend de la Plaine du Roussillon jusqu'à Vinça): celui de Montcamill (Catllar) et un plus petit près d'Eus (Fig. 11.2, page 530, et page 541).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Jean Abélanet, Itinéraires mégalithiques: dolmens et rites funéraires en Roussillon et Pyrénées nord-catalanes, Canet, Trabucaire, 2011, 350 p. (ISBN9782849741245).
Une étude sur Saint-Jacques de Calahons et son site préhistorique a été publiée dans Catlla, un village, une histoire, par Jean Tosti, Yves Blaize, Yvan Marquié. Des articles concernant la chapelle, signés Yvan Marquié, sont parus dans le Fil à soi, journal de l'association"Els Amics de Catlla".
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