Ria-Sirach[ʁija siʁak]Écouter (en catalan Rià i Cirac) est une commune française, située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, le Caillan, le ruisseau de Mardé et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (les «sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ria-Sirach est une commune urbaine qui compte 1 348 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Prades et fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Ria-Sirachois ou Ria-Sirachoises.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune de Ria-Sirach se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 42 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 2 km de Prades[2], sous-préfecture.
Sur le plan historique et culturel, Ria-Sirach fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[4].
Sur le territoire de la commune s'ouvre la grotte des Ambouilla (ou Embulla) entrée principale du réseau André Lachambre, dont le développement dépasse les 35 kilomètres.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[6].
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 4,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Codalet», sur la commune de Codalet, mise en service en 1969[12] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 609,2 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Perpignan», sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 42 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 15,4°C pour la période 1971-2000[16], à 15,7°C pour 1981-2010[17], puis à 16,1°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[21],[22].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: les «sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales»[24], d'une superficie de 2 437ha, abritent d'importantes colonies d'espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[26]:
la «grotte de Sirach» (52ha), couvrant 2 communes du département[27] et
la «Trancade d'Ambouilla» (294ha), couvrant 2 communes du département[28]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[26]:
la «vallée du Conflent» (5 742ha), couvrant 12 communes du département[29];
le «versant sud du massif du Madres» (27 267ha), couvrant 27 communes du département[30].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Ria-Sirach.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Ria-Sirach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[31],[I 2],[32].
Elle appartient à l'unité urbaine de Prades, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 3] et 9 572 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune du pôle principal[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (64,4%), forêts (20,1%), zones urbanisées (5,9%), cultures permanentes (5,9%), zones agricoles hétérogènes (3,7%)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Ria-Sirach est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[34],[35].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[37]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[38]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[39].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[41].
Risque particulier
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[42].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Ria-Sirach est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Rià i Cirac[44].
Histoire
La commune de Ria fut créée en 1822 par la réunion des communes préexistantes de Ria et de Sirach. Cependant, la paroisse de Sirach dépendait de Ria depuis le Haut Moyen Âge. Ria a fusionné avec Urbanya en 1973 pour créer la commune de Ria-Sirach-Urbanya. Les deux communes ont été rétablies en 1983, Ria prenant le nom de Ria-Sirach.
Ria
Dans le vieux village de RiaL'ancien haut-fourneau de Ria
Citée dès le IXesiècle, la seigneurie de Ria devient possession de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa en 1134. Elle le reste jusqu'à la Révolution. Le village est établi sur une colline au sommet de laquelle s'élevait un château. Mentionné en 1195, endommagé en 1347 par les troupes du roi Pierre IV d'Aragon, restauré au tournant des XVIe et XVIIesiècles, il est définitivement détruit dans la deuxième moitié du XVIIesiècle[45].
Au XIXesiècle, l'histoire de Ria est intiment liée à celle de l'industrie métallurgique. Datés de 1859, les hauts-fourneaux au bois de Ria sont les premiers édifiés dans les Pyrénées-Orientales. Ils sont l’œuvre de deux importants maîtres de forges: Rémi Jacomy (1818-1889), également promoteur des hauts-fourneaux de La Nouvelle, dans l'Aude (1861), Prades (1876) et Codalet (1879), et Jacob Holtzer (1802-1862), à l'origine d'une lignée de maîtres de forges à Unieux, dans le département de la Loire. La fabrication des aciers d'Unieux à partir du fer des Pyrénées a été décrite par Émile Zola dans son roman Travail, publié en 1901. Le dernier haut-fourneau de Ria est enfin le dernier des hauts-fourneaux au bois fonctionnant en France, son extinction intervenant après la Seconde Guerre mondiale. De fait, les fontes au bois de Ria et des communes environnantes, de qualité exceptionnelle, rivalisent alors durablement avec les fers de Suède[46].
Sirach
À l'instar de Ria, Sirach fut possession de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa du Xesiècle à la Révolution[47].
Politique et administration
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Orientales.
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(Sources: Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9))
Notes:
1358: dont 11 f pour Llugols;
1365: dont 11 f pour Llugols;
1378: dont 7 f pour Llugols;
1424: dont 18 f pour Llugols;
1709: pour Ria et Sirach.
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2019, la commune comptait 1 348 habitants[Note 10], en augmentation de 4,98% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
704
548
611
689
977
1 004
1 016
1 002
1 000
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
959
849
977
881
1 038
1 045
1 115
1 095
932
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
960
913
971
928
864
872
776
782
831
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 017
1 057
1 056
1 068
1 017
1 126
1 169
1 175
1 257
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 325
1 348
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique
Notes:
À partir de 1826, les habitants de Sirach sont recensés avec ceux de Ria.
Pour 1975 et 1982, la population recensée est celle de la commune de Ria-Sirach-Urbanya.
En 2018, la commune compte 593 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 291 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 170 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 779 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9% d'actifs (56,6% ayant un emploi et 14,3% de chômeurs) et 29,1% d'inactifs[Note 12],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Prades[Carte 2],[I 13]. Elle compte 181 emplois en 2018, contre 193 en 2013 et 222 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 446, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,7% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,2%[I 14].
Sur ces 446 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 96 travaillent dans la commune, soit 21% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,3% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7% les transports en commun, 5,7% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 000€[I 17].
Emploi
Entreprises et commerces
Le village possède un supermarché Lidl et une boulangerie.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Le château de Ria a été presque entièrement détruit au XVIIesiècle. Il n'en reste plus que la base des murs, fortement arasée. Il était apparemment composé de deux enceintes flanquées de deux bastions. Le site a été récemment fouillé[45].
L’église paroissiale Saint-Vincent de Ria est d'origine romane. Entièrement reconstruite au XVIIesiècle et XVIIIesiècle, il ne subsiste de l'édifice médiéval que la tour-clocher quadrangulaire datant du XIesiècle. Haute de 22 mètres et large de 5 mètres, elle s'élève sur la face nord de l'église[59]. Le Clocher et les vantaux de la portée d'entrée ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1964[60].
L'église Saint-Clément de Sirach fut construite au XIIesiècle: elle se composait alors d'une nef unique voûtée en berceau brisé terminée par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. L'ensemble est ensuite surélevé afin de le fortifier, et des chapelles latérales sont ensuite rajoutées au XVIIIesiècle[61],[47]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1974[62].
L'église Saint-Christophe de Llugols est une église romane située dans le hameau de Llugols.
L'église Saint-Sernin d'Eroles est elle aussi romane.
Chapelle Saint-Sébastien de Ria.
Église Saint-Vincent de Ria
Église Saint-Christophe de Llugols
Église Saint-Clément de Sirach
Église Saint-Sernin d'Eroles
Personnalités liées à la commune
Joseph Marie (1750-?): homme politique né à Ria.
Héraldique
Blason
Coupé: au 1) d’or à la croisette de gueules, au 2) de gueules à la fasce d’argent.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
(ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
Lucien Bayrou (direction), Entre Languedoc et Roussillon (1258-1659: fortifier une frontière?), Saint-Estève, Les Amis du Vieux Canet, , 447p. (ISBN2-9522019-0-0), p.328-330.
Edwige Praca, extrait d'article consacré aux mines de Sahorre, notice «Tambour», Le Patrimoine des Communes de la Méridienne Verte, tome II, Paris, Flohic Editions, 2000, p.1629.
Lucien Bayrou (direction), Entre Languedoc et Roussillon (1258-1659: fortifier une frontière?), Saint-Estève, Les Amis du Vieux Canet, , 447p. (ISBN2-9522019-0-0), p.369-370.
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales: Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5066-7).
Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Barcelone, Les Presses du Languedoc, , 334p. (ISBN2-85998-244-2), p.204.
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