Capdenac-Gare est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. C'est la neuvième ville du département.
Pour les articles homonymes, voir Capdenac.
Capdenac-Gare | |
![]() Vue générale du centre-ville. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue |
Intercommunalité | Communauté de communes Grand-Figeac |
Maire Mandat |
Stéphane Bérard 2020-2026 |
Code postal | 12700 |
Code commune | 12052 |
Démographie | |
Gentilé | Capdenacois |
Population municipale |
4 419 hab. (2019 ![]() |
Densité | 219 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 34′ 21″ nord, 2° 04′ 54″ est |
Altitude | Min. 156 m Max. 421 m |
Superficie | 20,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Capdenac-Gare (ville isolée) |
Aire d'attraction | Figeac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lot et Montbazinois (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.capdenacgare.fr |
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Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Saint-Julien d'Empare, inscrit en 1977.
La commune de Capdenac-Gare se trouve au nord-ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Bas Quercy[1].
Elle se situe à 59 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 30 km de Villefranche-de-Rouergue[3], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Figeac[I 1].
Les communes les plus proches sont[4],[Note 2] : Capdenac (46) (1,4 km), Sonnac (3,4 km), Lunan (46) (3,5 km), Lentillac-Saint-Blaise (46) (3,9 km), Cuzac (46) (5,0 km), Saint-Félix (46) (5,3 km), Felzins (46) (5,6 km), Figeac (46) (5,7 km), Naussac (5,8 km).
![]() |
Figeac (Lot) |
Capdenac (Lot) |
Lentillac-Saint-Blaise (Lot) |
![]() |
Faycelles (Lot) |
N | Asprières | ||
O Capdenac-Gare E | ||||
S | ||||
Causse-et-Diège | Naussac | Sonnac |
Ses principales caractéristiques sont d'être une ville récente (elle a fêté ses 150 ans en 2011) et de s'être développée à partir d'une gare ferroviaire.
Selon certaines études, Capdenac-Gare devrait être dans le département du Lot comme sa ville jumelle Capdenac. La question de son rattachement au département voisin fait l'objet de débats depuis plusieurs années[5].
La commune est drainée par le Lot, la Diège, le ruisseau de Cerles, le ruisseau de la Garrigue et par divers petits cours d'eau[6].
Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[7].
La Diège, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve et se jette dans le Lot à Capdenac-Gare, après avoir arrosé 5 communes[8].
La ville de Capdenac-Gare se situe au creux d'un large méandre du Lot, en rive gauche à sa confluence avec la Diège, à la limite entre les départements de l'Aveyron et du Lot.
Cette situation dans la plaine alluviale lui donne un relief local faible, dans une zone où le Lot est parfois fortement encaissé dans sa vallée et où cette topographie peut entraîner des contraintes fortes sur le passage des voies de communications.
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 46 km à vol d'oiseau de la commune[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Capdenac-Gare comprend une ZNIEFF de type 1[Note 5],[16], le « Cours moyen du Lot » (1 543 ha), couvrant 33 communes dont 8 dans l'Aveyron et 25 dans le Lot[17] , et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[16], la « Moyenne vallée du Lot » (7 893 ha), qui s'étend sur 36 communes dont 8 dans l'Aveyron et 28 dans le Lot[18].
Capdenac-Gare est une commune rurale[Note 7],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Capdenac-Gare, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 4 419 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,1 %), prairies (29,2 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), zones urbanisées (13,9 %), terres arables (3,5 %), eaux continentales (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[21].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Pays de Figeac, dont le périmètre a été fixé en 2011, le projet a été arrêté par le comité syndical en 2015 puis, après enquête en mai 2016, approuvé en décembre 2016. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Figeac - Quercy - Vallée de la Dordogne, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes Grand-Figeac (nouvelle), dont la commune est membre[22].
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[23].
Le tissu urbain du centre-ville, accolé au sud de la gare, est organisé selon un plan quadrillé. L'urbanisation plus récente, vers le sud et vers l'est, est principalement constituée de lotissements allant jusqu'aux coteaux fermant le bord sud de la plaine alluviale.
La commune de Capdenac-Gare se compose de :
La gare se trouve dans la zone nord-ouest du méandre, assurant la jonction entre la ligne de chemin de fer qui suit la vallée du Lot vers l'ouest, celle partant vers l'est et traversant la rivière peu après la gare, et enfin celle partant vers le sud. Le réseau routier principal suit, assez logiquement, les voies de chemin de fer pour relier la commune aux autres villes des alentours.
La gare de Capdenac en activité depuis 1858, fut la plus importante gare de triage d'Aveyron et le premier employeur de la commune durant près d'un siècle, placée au centre d'une étoile ferroviaire à cinq branches, avec au départ de Capdenac les lignes :
Le territoire de la commune de Capdenac-Gare est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[24],[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot et de la Diège. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[26]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot aval 3[27], approuvé le 6 avril 2010[28].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[24]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[31]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[32].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[34].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Capdenac-Gare est classée à risque faible[35].
La commune de Capdenac-Gare (autrefois commune de Saint-Julien-d'Empare) est peuplée au moins depuis l'époque gallo-romaine. En effet, des travaux dans l'axe de l'actuelle rue Carnot, en 1947, ont permis la mise au jour d'une portion de voie en dalles de granit, solidement bâtie à travers la plaine, attribuable à l'époque romaine (la mairie conserve des pavés extraits de celle-ci). Cette Voie romaine, venant probablement de Rodez, est orientée vers la rivière du Lot : son tracé suppose un passage à gué à l'extrémité de celle-ci.
Création en 1790 des communes de Saint-Julien-d'Empare et de Livinhac-le-Bas, dans le canton d'Asprières. En 1834 la commune de Saint-Julien-d'Empare absorbe la commune de Livinhac-le-Bas.
L'histoire de la ville de Capdenac-Gare débute en 1857, alors que Charles de Morny, demi-frère de l'empereur Napoléon III qui règne alors à Paris, est à la tête de la Compagnie d'Orléans. C'est lui qui est à l'origine du tracé de la voie ferrée et du choix du lieu-dit Tinsou dans la commune de Saint-Julien-d'Empare pour l'emplacement de la gare. La compagnie d'Orléans authentifiera la dénomination de Capdenac-Gare en 1859. Le chemin de fer s'arrêtait, au départ, à Tinsou. Venant de Montauban, destiné à atteindre par le Lot le bassin houiller d'Aubin-Decazeville en pleine expansion, ce trafic s'opère alors par la rivière. Le charbon partait du bassin par le Lot puis était amené jusqu'à Tinsou et partait ensuite en train vers Montauban. Le développement de la station va être extrêmement rapide. En 1859, la gare occupe déjà 13 hectares. C'est en 1860 que la ligne ira jusqu'à Rodez. En 1862, est inaugurée la ligne de Brive à Capdenac, après que Gustave Eiffel a conçu le pont métallique qui enjambe le Lot.
Parallèlement au développement de la gare, la nouvelle cité de Capdenac-Gare se construit. Ainsi, la nouvelle ville est bâtie sur une vaste plaine, qui parait quasi-désertique, à l'exception de quelques hameaux isolés (tels la Boudonie ou la Peyrade), sur le cadastre dit napoléonien. Pour loger les employés et les ouvriers qui travaillaient à la gare, la Compagnie d'Orléans fait construire une série de bâtiments baptisés "casernes". En 1866, la commune de Saint-Julien-d'Empare atteint les 2 092 habitants. La même année, la maison Raynal et Roquelaure va faire ses premiers pas. M. Raynal était devenu le gérant du Buffet de la Gare et M. Roquelaure était son chef cuisinier. La renommée de leurs produits dépassa rapidement les limites de la commune. C'est alors qu'est créée l'entreprise de conserves alimentaires que nous connaissons toujours aujourd’hui. Le 7 juillet 1884, le conseil municipal demande que le chef-lieu de la commune soit transféré à Capdenac. Le 16 mai 1891, Capdenac est érigé en commune[36]. La commune de Saint-Julien-d'Empare devient alors Capdenac-Gare. La commune continue son développement et en 1899, on construit une église plus importante que la précédente : Notre-Dame-des-Voyageurs.
Capdenac-Gare devient chef-lieu du canton en 1922 aux dépens d'Asprières. Durant l'occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, Capdenac est un foyer de résistance. Des enfants juifs sont cachés par deux sœurs, Denise Bergon et Marguerite Roques, dans le couvent Notre-Dame-de-Massip à Capdenac[37],[38]. De nombreuses actions de résistance ont eu lieu. Un groupe important du maquis de Montmurat fait sauter l'aiguillage du Soulier, immobilisant ainsi les convois nazis en direction de Paris. Ce groupe est intercepté par les Allemands et exécuté.
En 2007, soit 150 ans après sa création, Capdenac-Gare est une ville jeune et comptait en 2019 4419 habitants.
La commune de Capdenac-Gare est membre de la communauté de communes Grand-Figeac[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Figeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[39].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Montbazinois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[40].
Le conseil municipal de Capdenac-Gare, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[41], pour un mandat de six ans renouvelable[42]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 27[43]. Les vingt-sept conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 29,62 %, issus de la seule liste candidate, conduite par Stéphane Berard[44]. Stéphane Berard, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [45].
Les neuf sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Grand-Figeac sont alloués à la liste de Stéphane Berard[44].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1891 | 1892 | Alexis Cambon | ||
1892 | 1894 | Elie Caville | ||
1894 | 1912 | François Andrieu | ||
1912 | 1919 | Jean Bonnet | ||
1919 | 1924 | Arthur Blaviel | ||
1925 | 1929 | Jean Bonnet | ||
1929 | 1941 | Maurice Gres | SFIO | Ajusteur Conseiller général |
1941 | 1944 | J. P. E. Cambon | ||
1944 | 1965 | Maurice Grès | SFIO | Conseiller général |
1965 | 1977 | René Ferrie | PS | |
1977 | 1989 | Pierre Riols | PS | Conseiller général |
mars 1989 | 2008 | Claude Delhon | PS | |
mars 2008 | En cours | Stéphane Bérard[47],[48] | PS | Conseiller régional |
Les données manquantes sont à compléter. |
Cette ville est jumelée à Hudești en Roumanie depuis 1993.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].
En 2019, la commune comptait 4 419 habitants[Note 9], en diminution de 2,15 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
863 | 945 | 1 489 | 1 471 | 1 504 | 1 486 | 1 481 | 1 466 | 1 710 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 738 | 1 886 | 2 092 | 2 614 | 2 896 | 2 965 | 3 398 | 3 265 | 3 542 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 566 | 3 753 | 4 348 | 4 487 | 5 224 | 5 519 | 5 431 | 5 417 | 5 435 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 520 | 5 937 | 5 840 | 5 365 | 4 818 | 4 587 | 4 601 | 4 673 | 4 492 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 558 | 4 419 | - | - | - | - | - | - | - |
L'agglomération de Capdenac regroupe Capdenac-gare et la municipalité de Capdenac dans le Lot.
Capdenac-Gare possède quatre écoles : les écoles maternelles publiques Beau Soleil et Chantefable, l'école élémentaire publique Pierre Riols et l'école maternelle et primaire privée Jeanne d'Arc. Il y a aussi deux collèges : le collège public Voltaire et le collège privé Saint-Louis. Capdenac-Gare a adopté le dispositif passerelle dans une école maternelle et dispose d’une crèche : La Farand'Olt.
Capdenac-gare dispose de nombreux atouts dans le domaine culturel : d'abord un cinéma, Atmosphère, à la programmation variée. Ensuite des associations, dont la principale Derrière Le Hublot[53], spécialisée dans les arts de la rue, est reconnue comme Scène nationale[54]. Les Nuits & les Jours de Querbes, association spécialisée dans la littérature et le jazz contemporains, née à Asprières, et transférée à Capdenac en 2020. Ces deux associations proposent un festival, l'un à la Pentecôte, l'autre début août et une Saison. On doit aussi citer Courants d'art, pour l'art contemporain, Cap'Musique pour l'apprentissage musical, le Caveau de la gare
La ville de Capdenac-Gare dispose d’une maison de santé pluriprofessionnelle nommée Madeleine Brès.
On trouve à Capdenac-Gare de nombreux équipements. Il y a trois gymnases, dont un exclusivement pour les sports de raquettes, une piscine, un terrain de football et de rugby, un mini skate-park, trois terrains de tennis, un terrain de minigolf et des espaces pour jouer à la pétanque. On trouve aussi un parc équipé d'installations pour les enfants, ainsi que des circuits pour la marche et le vélo. Capdenac-Gare possède de nombreux clubs sportifs : football, rugby, tennis, vélo ou même tir.
Trois journaux quotidiens couvrent l'actualité locale : Centre Presse (Aveyron), La Dépêche du Midi et Midi libre.
Deux églises sont recensées : l’église Notre-Dame-des-voyageurs, place du 14 juillet, à Capdenac-Gare, et l'église Saint-Julien de Saint-Julien-d’Empare.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 162 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 340 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 030 €[I 9] (20 640 € dans le département[I 10]). 42 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] ( % dans le département).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 7,1 % | 8,9 % | 9,2 % |
Département[I 12] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 516 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (67,6 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 12],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 14]. Elle compte 2 171 emplois en 2018, contre 2 122 en 2013 et 2 186 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 724, soit un indicateur de concentration d'emploi de 126 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %[I 15].
Sur ces 1 724 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 835 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 82,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 13,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
364 établissements[Note 13] sont implantés à Capdenac-Gare au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 364 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 84 | 23,1 % | (17,7 %) |
Construction | 45 | 12,4 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 89 | 24,5 % | (27,5 %) |
Information et communication | 5 | 1,4 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 13 | 3,6 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 12 | 3,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 37 | 10,2 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 52 | 14,3 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 27 | 7,4 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (89 sur les 364 entreprises implantées à Capdenac-Gare), contre 27,5 % au niveau départemental[I 19].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :
La commune possède un tissu industriel varié avec plusieurs secteurs d’activités, parmi les principales entreprises industrielles, on peut citer :
La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 56 | 31 | 21 | 11 |
SAU[Note 16] (ha) | 902 | 808 | 790 | 424 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 31 en 2000 puis à 21 en 2010[58] et enfin à 11 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 80 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[59],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 902 ha en 1988 à 424 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 39 ha[58].
Inscrit MH (1977)[60]
Le château de Saint-Julien d'Empare fut construit au Moyen Âge. À l’origine, il était constitué d’un corps central entre quatre tours d’angle, dont trois subsistent aujourd’hui. Ces tours portent encore des éléments architecturaux qui rappellent leur caractère fortifié : corbeaux, meurtrières, etc. L’ouvrage était entouré de fossés aujourd’hui comblés, mais dont la trace subsiste encore à l’ouest du site.
Ce château du XVIIe siècle désormais en ruine domine le petit hameau de La Coste.
La ville possède un cinéma et une médiathèque.
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De gueules à un vieux pont de trois arches d'argent sur une onde du même, surmonté d'un léopard lionné d'or ; chapé fascé d'or et de sinople de six pièces. |
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