BompasÉcouter est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt et par deux autres cours d'eau.
Bompas est une commune urbaine qui compte 7 426 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Perpignan et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Bompassencqs ou Bompassencques.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune de Bompas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 5 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Bompas fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[3] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[4].
La superficie de la commune est de 570 hectares. L'altitude varie entre 9 et 20 mètres[5].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[6].
Hydrographie
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 15°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Perpignan», sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924[12]et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 15,4°C pour la période 1971-2000[14], à 15,7°C pour 1981-2010[15], puis à 16,1°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].
Urbanisme
Typologie
Bompas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 2],[21].
Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[I 3] et 201 061 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (61,2%), zones urbanisées (35,6%), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Bompas est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24],[25].
Risques naturels
Zones inondables de la commune de Bompas.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[26],[27].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[28].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly ou les barrages des Bouillouses et de Vinça sur la Têt[30].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Bompàs, dont le français Bompas est issu.
L'étymologie de Bompas provient du latin bonum passum qui signifie «bon passage». Aux XIIeetXIIIesiècles, les formes attestées sont Malo Passu et Malpas, «mauvais passage». Au XIIIesiècle, c'est devenu Bono Passu et Bonpas, peut-être à la suite de travaux améliorant le passage, ou par superstition[31]. En effet, le site de Bompas était situé sur un passage à gué sur le fleuve Têt. La graphie actuelle est apparue au XIXesiècle et constitue donc une aberration[32].
Histoire
La Voie Domitienne traversait le territoire de la commune dans l'Antiquité. Seul témoignage de cette époque, un trésor de monnaies gauloises et romaines a été découvert en 1910 près de l'ancien chemin dit de Charlemagne et comprenant 650 monnaies des Volques Tectosages ainsi que 13 deniers consulaires datant de 139 à 74 av. J.-C. Au XIIesiècle, il existe une famille de seigneurs de Malpas, avant que le comte de Roussillon Girard II ne lègue la seigneurie à la milice du Temple en 1172. Après la disparition des Templiers, celle-ci devient une possession des Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem[32].
Politique et administration
Bompas est membre de la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée. La commune est rattachée à la 1recirconscription des Pyrénées-Orientales.
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le canton de Perpignan-2, déjà existant mais entièrement reconfiguré.
Tendances et résultats politiques
À l’exception du scrutin municipal peu politisé, l’électorat bompassencq vote habituellement à droite, les candidats du parti Les Républicains (parti qui remplace l'UMP) et du Front national obtenant généralement des scores supérieurs à leur moyenne nationale. Le meilleur résultat obtenu par la gauche ces dernières années a été de 46,81% aux élections présidentielles de 2012.
Élections présidentielles (résultats des deuxièmes tours)
2017: 52,87% pour Marine Le Pen (FN), 47,13% pour Emmanuel Macron (LREM), 76,29% de votants[34].[réf.nécessaire]
2012: 59,19% pour Nicolas Sarkozy ( UMP),46,81% pour François Hollande (PS), 93,09% de votants.[35][réf.nécessaire]
2007: 59,72% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 40,28% pour Ségolène Royal (PS), 85,82% de votants.[36][réf.nécessaire]
2002: 68,73% pour Jacques Chirac (RPR), 31,27% pour Jean-Marie Le Pen (FN), 82,24% de votants.[37][réf.nécessaire]
Élections législatives (résultats des deuxièmes tours)
2017: 51,21% pour Romain Graud (LREM) (élu), 48,79% pour Alexandre Bolo (FN), 42,09% de votants.[réf.nécessaire].
2012: 40,04% pour Jacques Cresta (DVG) (élu), 32,60% pour Daniel Mach (UMP), 27,36% pour Louis Aliot (FN), 97,90% de votants.[réf.nécessaire].
2007: 60,30% pour Daniel Mach (UMP) (élu), 39,70% pour Jean Vila (PCF), 59,85% de votants.[réf.nécessaire].
2002: 55,91% pour Daniel Mach (UMP) (élu), 44,09% pour Jean Vila (PCF), 59,92% de votants.[réf.nécessaire].
Élections européennes, listes ayant obtenu plus de 10% des suffrages exprimés.
2014: 39,49% pour Louis Aliot (FN), 16,17% pour Michèle Alliot-Marie (UMP), 11,96% pour Virginie Rozière (PRG), 43,99% de participation[réf.nécessaire].
2009: 27,58% pour Dominique Baudis (UMP), 15,66% pour Louis Aliot (FN), 12,76% pour Kader Arif (PS), 11,41% pour José Bové (Europe Écologie), 35,42% de participation[38].
2004: 31,92% pour Kader Arif (PS), 16,40% pour Jean-Claude Martinez (FN), 15,48% pour Alain Lamassoure (UMP), 12,23% pour Jean-Marie Cavada (UDF), 38,17% de participation.[réf.nécessaire].
Élections régionales, résultats des deuxièmes tours
2015: 49,54% pour Louis Aliot (FN), 32,48% pour Carole Delga (PS), 59,32% de participation[réf.nécessaire].
2010: 44,40% pour Georges Frêche (DVG), 30,32% pour Raymond Couderc (UMP), 25,28% pour France Jamet (FN), 47,99% de participation[39].
2004: 45,71% pour Georges Frêche (PS), 34,12% pour Jacques Blanc (UMP), 20,17% pour Alain Jamet (FN), 73,09% de participation.[réf.nécessaire].
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours.
2015: 58,80% pour Jean Sol ( UMP) (élu), 41,20% pour Irina Kortanek (FN), 56,46% de participation[réf.nécessaire].
2011: 63,43% pour Jean Sol ( UMP) (élu), 36,52% pour Irina Kortanek (FN), 54,02% de participation[réf.nécessaire].
2004: 43,14% pour Claude Cansouline (PS), 43,01% pour Jean Sol (UMP) (élu), 13,84% pour Joseph Sampe (FN), 74,56% de participation[réf.nécessaire].
1998: 43,10% pour Claude Cansouline (PS) (élu), 30,66% pour Françoise Barate (RPR), 26,24% pour Roger Chenaye (FN), 58,86% de participation[réf.nécessaire].
Élections municipales, résultats des premiers tours.
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Orientales.
2014: 48,83% pour Jean-Paul Batle (SE), 40,17% pour Jean Sol (UMP), 10,98% pour Irina Kortanek (FN), 73,83% de participation[réf.nécessaire].
2008: 54,42% pour Jean-Paul Batlle (SE), 34,75% pour Jean Sol (UMP), 10,83% pour Pierre Casadevall (DVG), 77,48% de participation[réf.nécessaire].
2001: 55,39% pour Jean-Paul Batlle (SE), 27,09% pour Bernard Constans (UDF-RPR-DL), 17,52% pour Christiane Maillol (Gauche plurielle)[réf.nécessaire]
Élections référendaires.
Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe: 67,26% pour le Non, 32,74% pour le Oui, 72,49% de participation[réf.nécessaire].
Administration municipale.
Vingt-neuf élus siègent au conseil municipal: la majorité municipale est composée de vingt-deux membres élus sur la liste du maire sans étiquette Jean-Paul Battle; siègent également six conseillers. Les Républicains élus sur la liste menée par Jean Sol et une conseillère FN Irina Kortanek.
Liste des maires.
La mairie.Signature du maire Honoré Polit en 1815.
Professeur des écoles[47] Conseillère départementale depuis 2021
Politique environnementale.
Ville fleurie: trois fleurs attribuées par le conseil national des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[48].
Population et société
Démographie ancienne.
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1378
1470
1515
1553
1643
1709
1720
1730
1755
13 f
21 f
24 f
16 f
32 f
20 f
58 f
65 f
105 f
Évolution de la population, suite (1)
1767
1774
1789
1790
-
-
-
-
-
350 H
65 f
118 f
336 H
-
-
-
-
-
(Sources: Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9))
Démographie contemporaine.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2019, la commune comptait 7 426 habitants[Note 7], en augmentation de 5,17% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
625
613
700
773
856
956
975
1 049
1 059
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 031
1 087
1 160
1 155
1 121
1 180
1 352
1 271
1 309
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 325
1 258
1 301
1 309
1 199
1 336
1 326
1 204
1 348
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 474
1 693
1 951
4 670
6 323
6 944
7 125
7 172
7 061
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
7 310
7 426
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[51].)
La commune de Bompas dispose de deux écoles maternelles et de deux écoles primaires. La scolarité se poursuit au collège à Pia et au lycée à Perpignan[56].
Manifestations culturelles et festivités
Fêtes patronales: 16 septembre, 3 octobre et 16 octobre[57];
Fêtes communales: 2edimanche de mai et 17 juillet[57];
Fête de la Saint-Jean (23 juin);
Fête de l’escargot lors de laquelle sont consommés plus de 160 000 gastéropodes (dernier week-end de juillet);
Marché: Jeudi matin.
Santé
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Sports
Associations sportives
Nombreuse associations sportives[58] dans les disciplines (ordre alphabétique): Athlétisme, Basket, Billard français, Bouling, Budo, Cyclo, Football, Gymnastique volontaire, Judo, Ki Uchi-do, Krav Maga, Kung fu, Nanbudo, Pétanque, Qi-Gong, Rugby, Tai Chi, Tennis, Tir à l'arc, Yoga.
Installations sportives
Gymnase;
Halle des sports;
Stade municipal;
Courts de tennis;
Boulodrome;
Tir à l'arc;
Parc des sports et des loisirs (9 hectares);
Salle polyvalente.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 3 154 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 7 230 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 190 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]). 45% des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 259 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5% d'actifs (58,2% ayant un emploi et 11,3% de chômeurs) et 30,5% d'inactifs[Note 10],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 1 249 emplois en 2018, contre 1 337 en 2013 et 1 316 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 517, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4%[I 14].
Sur ces 2 517 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 489 travaillent dans la commune, soit 19% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9% les transports en commun, 6,2% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
521 établissements[Note 11] sont implantés à Bompas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
521
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
86
16,5%
(8,7%)
Construction
86
16,5%
(14,3%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
108
20,7%
(30,5%)
Information et communication
13
2,5%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
18
3,5%
(3%)
Activités immobilières
30
5,8%
(6,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
50
9,6%
(13%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
84
16,1%
(13,9%)
Autres activités de services
46
8,8%
(8,5%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20,7 % du nombre total d'établissements de la commune (108 sur les 521 entreprises implantées à Bompas), contre 30,5% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59]:
Bompadis, supermarchés (12 580 k€)
SML, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (1 484 k€)
Syrial Distribution, supérettes (1 066 k€)
Menuiseries Bruno Martinez (Mbm), fabrication de portes et fenêtres en métal (831 k€)
SAS Paindis Bompas, cuisson de produits de boulangerie (711 k€)
La commune est dans la «plaine du Roussilon», une petite région agricole occupant la bande cotière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (148 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 44ha[62],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Façade sud de l'église Saint-Étienne à Bompas.
Ancienne église Saint-Étienne, de style roman, a été rasée au XXesiècle[32].
Nouvelle église Saint-Étienne: construite en 1865, elle contient le mobilier de l'ancienne église avec notamment plusieurs retables des saintes Rufine et Juste (XVIIesiècle), de la Vierge et du Christ (XVIIIesiècle), des bustes-reliquaires (XVIesiècle) et différentes statues et toiles (XVIIesiècle et XVIIIesiècle)[57].
Église Saint-Sauveur de Canomals.
Vestiges des fortifications et de l'ancienne commanderie des templiers (XIIesiècle), parmi lesquels figurent deux tours transformées en habitations[57].
Personnalités liées à la commune
André Chauvenet[63] (1900-1981): l'un des tout premiers résistants de la France Libre, né à Bompas;
Jean Sol ( 1952-): homme politique, conseiller municipal à Bompas et ancien adjoint au maire;
Laurent Carrère (1983-): boxeur de muay-thaï et de K-1 ayant vécu à Bompas;
Matthieu Bourret (1985-): Joueur de rugby à XV ayant joué à l'Entente Bompas-Villelongue XV.
Héraldique
De gueules à l'écusson d'azur à un pont courbé maçonné de sable sur une rivière de sinople, accompagné en chef, à dextre de trois épis empoignés d'or, à sénestre d'une grappe de raisin feuillée d'une pièce du même.
Voir aussi
Bibliographie
Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t.1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796p.
Articles connexes
Liste des communes des Pyrénées-Orientales
Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t.2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133p. (ISBN2904610014).
Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9).
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales: Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5066-7).
Alice Guyon, Jérôme Ravenet et Nancy Midol, «Les arts énergétiques dans le dialogue des paradigmes scientifiques : bilan d’étape des bénéfices des disciplines corps-esprit (Yoga, Tai-chi, Qi-gong)», Staps, vol.n° 132, no2, , p.83–94 (ISSN0247-106X, DOI10.3917/sta.132.0083, lire en ligne, consulté le )
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