Cabestany Écouter est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
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Cabestany | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Perpignan |
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole |
Maire Mandat |
Édith Pugnet 2021-2026 |
Code postal | 66330 |
Code commune | 66028 |
Démographie | |
Gentilé | Cabestanyencs |
Population municipale |
10 301 hab. (2019 ![]() |
Densité | 989 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 40′ 52″ nord, 2° 56′ 36″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 53 m |
Superficie | 10,42 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Perpignan (banlieue) |
Aire d'attraction | Perpignan (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Perpignan-3 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-cabestany.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Fosseille et par un autre cours d'eau.
Cabestany est une commune urbaine qui compte 10 301 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Perpignan et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Cabestanyencs ou Cabestanyenques.
La commune de Cabestany se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 4 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Saleilles (3,0 km), Saint-Nazaire (4,3 km), Perpignan (4,4 km), Théza (4,8 km), Villeneuve-de-la-Raho (5,3 km), Alénya (5,5 km), Bompas (5,7 km), Canet-en-Roussillon (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Cabestany fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[3] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[4].
Perpignan | Canet-en-Roussillon | |
![]() |
||
Saleilles | Saint-Nazaire |
La superficie de la commune est de 1 042 hectares. L'altitude varie entre 0 et 53 mètres[6].
La commune est classée en zone de sismicité 9, correspondant à une sismicité très élevée[7].
Cabestany est située dans la plaine côtière du Roussillon, juste au sud-est de Perpignan, à proximité de l'étang de Canet-Saint-Nazaire. Son territoire s'étend entre les fleuves de la Têt (la Tet) et du Réart. Il s'agit pour l'ensemble d'une ancienne zone marécageuse, occupée autrefois par des étangs aujourd'hui asséchés.
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[8],[9],[10].
Le nom catalan de la commune (de Cap, « Tête » et « Estany », lac) n’a pas été francisé (du latin caput et stagni, même sens)[11].
Les premières mentions du nom sont Cabestagnium en 927 et Caput stagnum en 1042[12].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[13].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924[18] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[19],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[20], à 15,7 °C pour 1981-2010[21], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[22].
Cabestany est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[I 2],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[I 3] et 201 061 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (58,5 %), zones urbanisées (31,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), prairies (0,2 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire agricole de Cabestany, essentiellement consacré à la vigne, s'est considérablement rétréci depuis une trentaine d'années avec l'extension des zones pavillonnaires. Dans le cadre de son Plan local d'urbanisme (2010), une ceinture verte aura vocation à préserver une partie du territoire de l'urbanisation forte de la plaine du Roussillon.
Cabestany constitue une banlieue résidentielle proche de Perpignan.
Cabestany comprend en 2012 4 195 logements, parmi lesquels 93,6 % sont des résidences principales, 1,6 % sont des résidences secondaires et 4,8 % sont vacants. 74,5 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 8].
Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 100 réalisés sur les 151 requis (soit un taux de réalisation de 66 %), la commune se voit infliger par la préfecture en 2015 une pénalité de 67 000 euros[26].
La commune est desservie par plusieurs lignes du réseau urbain Sankéo : la ligne 4 la relie à la gare de Perpignan, et la ligne 22 la relie au centre de Perpignan ou à sa gare routière. La ligne 542 du réseau régional liO dessert également la commune, en la reliant à la gare de Perpignan et à Saint-Cyprien.
Le territoire de la commune de Cabestany est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27],[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Réart. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[29],[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[31]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[32].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
À la suite de la requête en 1762 des habitants de Cabestany, un curé perpétuel est affecté à la paroisse. La représentation en incombe alors à l'ordre de Malte[34].
Le , pendant la guerre du Roussillon, eu lieu le combat de Cabestany ou 400 fantassins et 400 cavaliers du général espagnol Antonio Ricardos massacrèrent les soldats de la République et une partie de la population[35].
Une partie de la commune de Cabestany est détachée le pour former la nouvelle commune de Saleilles[34].
Le , une commémoration par la ville de Cabestany du centenaire de l'armistice a été faite, avec un discours du maire, une lecture de lettres de poilus par des élèves du collège local, un chant de La Marseillaise, ainsi qu'un lâcher de ballons aux couleurs du drapeau français.
En 1790, la commune de Cabestany est incluse dans le canton d'Elne. Elle est rattachée en 1801 au canton de Perpignan-Est. Elle rejoint brièvement en 1982 le canton de La Côte Radieuse avant de revenir en 1985 au canton de Perpignan-3[34],[6].
À compter des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de Perpignan-3, dont les limites ont cependant été remaniées.
La ville fut enclavée dans le territoire de Perpignan Méditerranée Métropole par l'adhésion de la ville de Saleilles. Cabestany et son maire communiste Jean Vila, refusèrent d'ailleurs d'y être intégré par la contrainte. Dans le cadre d'un référendum local en 2001, 95 % des Cabestanyencs ont refusé l'intégration à l'Agglomération (particip. 43 %). En 2010, face à la tentative d'intégration forcée à l'agglomération, la municipalité a démissionné. À l'occasion de l'élection municipale qui a suivi, la population a réaffirmé son opposition à l'intégration. Cabestany est intégrée par l'État dans l'agglomération de Perpignan le 1er janvier 2010[36]. Depuis le 1er janvier 2016, elle fait partie de Perpignan Méditerranée Métropole.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | juin 1815 | Mare Beille[39] | ||
juin 1815 | janvier 1825 | Jean Berga[39] | ||
janvier 1825 | décembre 1831 | Antoine Meunier | ||
décembre 1831 | mai 1834 | Augustin Oriola | ||
mai 1834 | janvier 1837 | Pierre Berga | ||
janvier 1837 | février 1848 | Joseph Sabardeil | ||
février 1848 | septembre 1848 | Joseph Gely | ||
septembre 1848 | février 1852 | Louis Sabardeil | ||
février 1852 | janvier 1855 | Joseph Pons | ||
janvier 1855 | janvier 1868 | Victor Battle | ||
janvier 1868 | septembre 1870 | Michel Fort | ||
septembre 1870 | janvier 1874 | Jean Camo | ||
janvier 1874 | mai 1876 | Louis Sabardeil | ||
mai 1876 | septembre 1878 | Pierre Pastor | ||
septembre 1878 | janvier 1881 | Jean Nogues | ||
janvier 1881 | septembre 1882 | Joseph Cavaille | ||
septembre 1882 | janvier 1883 | Emmanuel Pairi | ||
janvier 1883 | mai 1884 | François Badie | ||
mai 1884 | mai 1886 | Théodore Carrere | ||
mai 1886 | mai 1893 | Étienne Casedamont | ||
mai 1893 | mai 1909 | Jean Fort | ||
mai 1909 | mai 1912 | Jacques Comignan | ||
mai 1912 | mai 1921 | François Sagui Escudie | ||
mai 1921 | août 1944 | François Pomarede | ||
août 1944 | mai 1945 | Gervais Castello | ||
mai 1945 | mars 1977 | Jules Castillo | ||
mars 1977 | juillet 2021 | Jean Vila[40] | PCF | Chef de publicité retraité Député de la 1re circonscription des Pyrénées-Orientales (1997 → 2002) Conseiller régional de Languedoc-Roussillon (1986 → 1998) Conseiller général puis départemental du canton de Perpignan-3 (1992 → 1999 puis 2004 → 2016) 2e vice-président du conseil général des Pyrénées-Orientales (2008 → 2015) |
juillet 2021 | En cours | Édith Pugnet[41] | PCF | Conseillère départementale du Canton des Aspres (2015 → 2021)[42] |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[43].
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1378 | 1424 | 1515 | 1709 | 1720 | 1730 | 1767 | 1774 | 1789 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
39 f | 15 f | 5 f | 27 f | 18 f | 22 f | 170 H | 22 f | 40 f |
1790 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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45 H | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 7]
En 2019, la commune comptait 10 301 habitants[Note 8], en augmentation de 7,56 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
216 | 257 | 315 | 371 | 420 | 500 | 574 | 666 | 686 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
746 | 702 | 752 | 815 | 924 | 990 | 1 144 | 1 246 | 1 271 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 497 | 1 456 | 1 553 | 1 508 | 1 030 | 999 | 964 | 949 | 1 029 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2011 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 155 | 1 346 | 3 390 | 6 221 | 7 513 | 8 259 | 8 230 | 8 360 | 9 199 |
2016 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9 821 | 10 301 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[46] | 1975[46] | 1982[46] | 1990[46] | 1999[46] | 2006[47] | 2009[48] | 2013[49] |
Rang de la commune dans le département | 41 | 16 | 7 | 4 | 6 | 8 | 6 | 7 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Il y a trois écoles maternelles (Ecoles Jean de la Fontaine, Ludovic Massé et Charlie Chaplin), et trois écoles élémentaires (Ludovic Massé, Georges Buffon et Jacques Prévert). Il y a également un collège (Pablo Casals).[réf. nécessaire]
La clinique Medipole est située sur la commune de Cabestany
Chaque année, la commune de Cabestany organise une course de 10 km, appelée la "Cabestanyenca".
En 2018, la commune compte 4 349 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 9 981 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 250 €[I 9] (19 350 € dans le département[I 10]). 52 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,1 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 7,8 % | 11,3 % | 10,9 % |
Département[I 12] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 633 personnes, parmi lesquelles on compte 72,9 % d'actifs (61,9 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 27,1 % d'inactifs[Note 11],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Perpignan[Carte 2],[I 14]. Elle compte 3 925 emplois en 2018, contre 3 747 en 2013 et 3 367 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 553, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,6 %[I 15].
Sur ces 3 553 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 843 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 87,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 615 €[I 18].
En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 20 538,69 € et 66,8 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 11,3%[I 8].
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Blason | Écu en losange. De gueules à la tête de Maure de sable, tortillée d'argent et du champ, enfermée dans un ouroboros [serpent décrivant un cercle] contourné d'or; à la champagne d'argent chargée de deux burelles ondées de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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