Bolquère Écouter (catalan : Bolquera) est une commune française située dans le sud-ouest du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.
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Bolquère | |
Bolquère vu depuis Font-Romeu. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Prades |
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées catalanes |
Maire Mandat |
Henri Baudet 2022-2026 |
Code postal | 66210 |
Code commune | 66020 |
Démographie | |
Gentilé | Bolquérois |
Population municipale |
818 hab. (2019 ![]() |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 30′ 14″ nord, 2° 04′ 40″ est |
Altitude | Min. 1 478 m Max. 2 099 m |
Superficie | 17,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairiedebolquere.com |
modifier ![]() |
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Têt, l'Angust et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Capcir, Carlit et Campcardos ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bolquère est une commune rurale qui compte 818 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Ses habitants sont appelés les Bolquérais ou Bolquéraises.
La commune de Bolquère se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 70 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 31 km de Prades[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : La Cabanasse (3,1 km), Eyne (3,3 km), Saint-Pierre-dels-Forcats (3,5 km), Mont-Louis (3,5 km), Font-Romeu-Odeillo-Via (3,6 km), La Llagonne (4,4 km), Égat (5,0 km), Planès (5,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Bolquère fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[4].
Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes | Les Angles (sur 50 m) |
La Llagonne |
![]() |
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Font-Romeu-Odeillo-Via | Eyne | La Cabanasse |
Le sol de la commune est composé principalement de granit (avec gneiss et diorite), qui occupe la zone axiale du massif pyrénéen. La partie orientale de la commune, couverte par la forêt, est composée de formations glaciaires datant du Pléistocène supérieur (glaciation de Würm), en particulier des moraines, ainsi que des alluvions au Pla de la Borde[6],[7],[8].
Le relief du territoire communal est celui d'une crête basse et allongée qui descend du nord-ouest au sud-est. Le bourg est construit sur le versant sud, côté Cerdagne, à 1 km à l'ouest du col de la Perche qui sépare la Cerdagne du Conflent et où passe la route nationale.
La superficie de la commune est de 1 761 ha. Les altitudes s'échelonnent entre 1 478 et 2 099 mètres[9],[10]. Le point le plus bas est au sud, le long de la route nationale et du ruisseau de Bolquère, et le point culminant est au nord-ouest sur un des pitons rocheux entourant les lacs des Esquits. Le bourg est à une altitude de 1 630 m et Pyrénées 2000 à 1 790 m environ[5].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[11].
La commune est traversée du nord-ouest au sud-est par la ligne de partage des eaux entre les bassins de la Têt (Conflent, au nord) et de l'Èbre (Cerdagne, au sud).
La Têt, qui descend vers Prades et Perpignan, arrose le nord et l'est de la commune.
Le Rec de Bolquera (ruisseau de Bolquère), descend du col del Pam (commune de Font-Romeu) où il prend sa source, traverse la station de Pyrénées 2000 puis le bourg, et descend au sud-ouest en direction du ruisseau d'Eyne dans lequel il se jette, lui-même affluent du Sègre.
Plusieurs lacs sont situés dans la commune. Au nord-ouest, on trouve :
Ces deux derniers lacs sont aussi appelés lacs ou étangs des Esquits, et ils sont situés dans la forêt de Llivia.
Plus près du bourg, l'étang du Ticou (Estany del Tico en catalan[5]) est aussi un lieu de promenade, et il est fourni en eau grâce à une bifurcation du ruisseau de Bolquère.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[12].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Léocadie », sur la commune de Sainte-Léocadie, mise en service en 1981[17]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,7 °C et la hauteur de précipitations de 567,3 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 70 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[21], à 15,7 °C pour 1981-2010[22], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[23].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25]. Dans ce cadre, la commune fait partie[26]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[27],[28].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du département dont celle-ci, à la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone présente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et héberge certaines espèces d'intérêt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des Pyrénées et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recèle une grande diversité d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espèces caractéristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (Gypaète barbu, Circaète Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pèlerin), les galliformes (Lagopède, grand Tétras) ou les espèces forestières (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[30],[31].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[32] : la « forêt de Llivia et ruisseau de la Têt » (992 ha), couvrant 5 communes du département[33] et le « ruisseau de l'Angoustrine et ses prairies humides » (137 ha), couvrant 3 communes du département[34] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[32] :
Bolquère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[37],[I 2],[38]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,4 %), prairies (16,8 %), zones urbanisées (10,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[39].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La station de ski Pyrénées 2000 est située à 1,5 km au nord-ouest du bourg, et les chalets s'étagent dans la forêt de façon quasiment continue entre la station et le bourg dans un secteur dénommé Superbolquère[5].
La commune est traversée d'est en ouest par la D.618 entre Mont-Louis et Font-Romeu, ainsi que la D 10 en provenance du col de la Perche et de La Cabanasse, au sud et sud-est, et qui dessert le bourg.
La RN 116 entre Mont-Louis et Bourg-Madame et qui mène à Prades et Perpignan longe le sud de la commune.
La D 10c relie le village à Pyrénées 2000[5].
Le petit Train jaune, entre Villefranche-de-Conflent et Latour-de-Carol, dessert Bolquère qui possède un arrêt. Cette gare SNCF est la plus haute de France, culminant à 1 593 m.
La ligne 560 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Porté-Puymorens, et la ligne 562 relie la commune à Puyvalador et Latour-de-Carol.
À 1793 mètres d’altitude. La gare de Bolquère - Eyne (1592 m) est la plus haute gare exploitée par la SNCF.
Le territoire de la commune de Bolquère est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[40],[41].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins du Sègre et de la Têt[42].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[43]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[44].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[45].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[46].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bolquère est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[47].
Les premières mentions du nom de Bolquère sont Bolcharia en 885, villa Vulcaria en 968, Volchera en 1037 et rivum de les Bullqueres en 1166[48].
En catalan, le nom de la commune est Bolquera[49].
Le , la commune intègre la Communauté de communes Capcir Haut-Conflent[50].
En 1790, la commune de Bolquère est rattachée au canton de Saillagouse puis, dès 1793, intégrée au nouveau canton de Mont-Louis, qu'elle ne quitte plus par la suite[51],[10].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
? | juin 1815 | Pierre Patau[52] | ||
juin 1815 | ? | Jean Inbern[52] | ||
1977 | 1983 | Guy Malé | UDF | Conseiller général du canton de Mont-Louis, élu maire de Prades en 1983 |
1983 | 1989 | Raymond Guinovart[53] | DVD | |
1989 | 2001 | Marcel Delcasso | ||
2001 | Jean-Pierre Abel[54],[55] | Décédé en cours de mandat[56]. | ||
2019 | 25 mai 2020 | Jean-Pierre Ingles | ||
25 mai 2020 | 13 janvier 2022 | Jacky Coll | Décédé en cours de mandat[57]. | |
2022 | En cours | Henri Baudet |
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1365 | 1378 | 1515 | 1553 | 1709 | 1720 | 1767 | 1774 | 1788 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
22 f | 18 f | 11 f | 9 f | 50 f | 49 f | 350 H | 313 H | 337 H |
1789 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
75 f | - | - | - | - | - | - | - | - |
Note :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[59].
En 2019, la commune comptait 818 habitants[Note 9], en augmentation de 3,54 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
270 | 278 | 288 | 318 | 339 | 338 | 378 | 380 | 390 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
403 | 415 | 463 | 406 | 456 | 433 | 423 | 411 | 397 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
368 | 352 | 322 | 311 | 306 | 302 | 275 | 271 | 250 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
215 | 249 | 373 | 503 | 617 | 730 | 779 | 808 | 779 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
799 | 818 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[61] | 1975[61] | 1982[61] | 1990[61] | 1999[61] | 2006[62] | 2009[63] | 2013[64] |
Rang de la commune dans le département | 131 | 99 | 96 | 87 | 85 | 86 | 89 | 93 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Bolquère possède une école primaire publique, située au bourg. En 2012, l'école compte quatre classes dont une classe de maternelle, et accueille près d'une centaine d'élèves[65].
Le secteur du collège est Font-Romeu[66].
La station de sports d'hiver Bolquère - Pyrénées 2000 est située sur la commune. Le sentier de grande randonnée 10 y passe et elle a été arrivée d'étape du Tour de France en 1973 et 1976.
En 2018, la commune compte 391 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 827 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 770 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 3,2 % | 4,9 % | 4,8 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 515 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (72 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 286 emplois en 2018, contre 267 en 2013 et 245 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 381, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60 %[I 11].
Sur ces 381 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 126 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
186 établissements[Note 12] sont implantés à Bolquère au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 186 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 2,7 % | (8,7 %) |
Construction | 17 | 9,1 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 44 | 23,7 % | (30,5 %) |
Information et communication | 2 | 1,1 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 2,2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 24 | 12,9 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 27 | 14,5 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 51 | 27,4 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 12 | 6,5 % | (8,5 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,4 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 186 entreprises implantées à Bolquère), contre 13,9 % au niveau départemental[I 15].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[68] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 10 | 10 | 5 | 2 |
SAU[Note 14] (ha) | 323 | 227 | 127 | 24 |
La commune est dans la Cerdagne, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales[69]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 24 ha[71],[Carte 4],[Carte 5].
La commune ne contient ni monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques ni lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[72].