Angoustrine-Villeneuve-des-EscaldesÉcouter (catalan: Angostrina i Vilanova de les Escaldes) est une commune française située dans le sud-ouest du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.
Pour les articles homonymes, voir Angoustrine et Villeneuve.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Têt, le Riu de Querol, le Riu Rahur, la Ribereta, le rec del Mesclant d'Aigües, le Rec del Tudo, le Rec de Puig Peric, le Rieral dels Estanyets et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («Capcir, Carlit et Campcardos»), un espace protégé (les «Rivières la Carança, la Tet et de Maureillas») et dix-sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes est une commune rurale qui compte 561 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Ses habitants sont appelés les Angoustrinois ou Angoustrinoises.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 81 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 41 km de Prades[2], sous-préfecture.
Sur le plan historique et culturel, Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes fait partie de la région de la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].
Communes limitrophes d’Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes[5]
Situation de la commune (en vert) relativement au département.
Situation de la commune.
Paysages et relief
La superficie de la commune est de 8 787 hectares. L'altitude varie entre 1 235 et 2 921 mètres[6]. Le centre du village est à une altitude de 1 337 m[7].
Le sommet du pic Carlit, point culminant du département (2 921 mètres), est situé sur la commune[5].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[8].
Hydrographie
La commune se trouve sur deux bassins versants.
L'Angoustrine sous-affluent de l'Èbre par le Sègre, prend sa source sur la commune.
La Têt, fleuve passant à Perpignan, prend sa source dans la commune et en arrose le nord-est, en traversant le lac des Bouillouses qui est en limite avec Les Angles.
Le lac de Lanoux se trouve aussi sur le territoire communal, au nord-ouest, et ses eaux s'écoulent vers le Carol, autre affluent du Sègre.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 8,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 11,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ste Léocadie», sur la commune de Sainte-Léocadie, mise en service en 1981[15] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,7°C et la hauteur de précipitations de 567,3 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Perpignan», sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 81 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4°C pour la période 1971-2000[19], à 15,7°C pour 1981-2010[20], puis à 16,1°C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].
Dans ce cadre, la commune fait partie[24].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune:
les «Rivières la Carança, la Tet et de Maureillas», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 107,3ha[25];
le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[26],[27].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760ha sur le territoire de quinze communes du département dont celle-ci, à la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone présente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et héberge certaines espèces d'intérêt communautaire: Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des Pyrénées et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recèle une grande diversité d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espèces caractéristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (Gypaète barbu, Circaète Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pèlerin), les galliformes (Lagopède, grand Tétras) ou les espèces forestières (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[29],[30].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Douze ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[31]:
le «chaos granitique de Targasonne» (86ha), couvrant 2 communes du département[32];
les «chaos granitiques et mouillères de la Coma Armada» (61ha), couvrant 2 communes du département[33];
le «versant en rive droite de la haute vallée de l'Ariège» (6 237ha), couvrant 7 communes dont cinq dans l'Ariège et deux dans les Pyrénées-Orientales[43];
le «bassin versant de l'Oriège et montagnes orientales d'Ax-les-Thermes» (18 551ha), couvrant 25 communes dont 18 dans l'Ariège, quatre dans l'Aude et trois dans les Pyrénées-Orientales[44];
la «forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir» (13 788ha), couvrant 12 communes du département[45];
le «massif de l'Aston et haute vallée de l'Ariège» (38 862ha), couvrant 24 communes dont 22 dans l'Ariège et deux dans les Pyrénées-Orientales[46];
le «massif du Carlit» (11 838ha), couvrant 7 communes du département[47];
le «Serrat des Loups» (9 330ha), couvrant 9 communes du département[48];
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[49],[I 2],[50].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (46,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,8%), forêts (6%), eaux continentales[Note 9] (3,4%), zones agricoles hétérogènes (2,7%), zones humides intérieures (1,3%), prairies (0,7%), zones urbanisées (0,6%)[51].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La commune est traversée par la D 618 reliant Ur (route nationale 20) et Font-Romeu puis Mont-Louis (route nationale 116).
Le territoire de la commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[52],[53].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins du Sègre et de la Têt[54].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[55]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[56].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages des Bouillouses sur la Têt ou de Lanoux sur le ruisseau de Font Vive[57].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[58].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Angostrina i Vilanova de les Escaldes[59].
Angoustrine est citée pour la première fois, en tant que paroisse, en 839 (parrochia Angustrina)[7]. En 1801, le Bulletin des lois cite la commune sous le nom d'Angustrina[6].
Villeneuve-des-Escaldes est citée pour la première fois en 925 (Villanova)[7].
Par arrêté préfectoral du , la commune de Villeneuve-des-Escaldes est rattachée à celle d'Angoustrine pour former la nouvelle commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes[60].
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune d'Angoustrine devient le chef-lieu du canton d'Angoustrine, dont fait alors également partie la commune de Villeneuve-des-Escaldes[60]. Ce canton est dissous vers 1793 et les deux communes rejoignent le canton d'Ur. Dissous lui aussi en 1801, elles sont alors rattachées au canton de Saillagouse qu'elles ne quittent plus par la suite, y compris après la fusion des deux communes[6],[61]. À compter des élections départementales de 2015, la commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes rejoint le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[66].
En 2019, la commune comptait 561 habitants[Note 10], en diminution de 21,43% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
416
219
394
430
468
506
490
514
487
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
454
464
448
488
518
458
412
414
420
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
403
410
393
285
340
375
355
295
261
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
223
218
573
556
600
549
632
643
714
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
562
561
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Avant 1975, la population recensée ne concerne que la commune d'Angoustrine.
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Angoustrine et Dorres. Angoustrine accueille l'école primaire de la maternelle au CE2, et Dorres l'école élémentaire avec le CM1 et CM2[72]. L'école communale Louis-Clerc est située à Angoustrine à l'ancienne mairie.
Fête patronale et communale de Villeneuve-des-Escaldes: [75].
Santé
Les sources d'eaux chaudes sulfurées des Escaldes sont connues depuis l'Antiquité et sont exploitées par un établissement thermal pour le traitement des rhumatismes et des affections des voies respiratoires[7].
Sports
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Centre de rééducation des Escaldes.
L'école.
Terrain de sport, à Angoustrine.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 217 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 496 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 140 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 351 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1% d'actifs (70,9% ayant un emploi et 3,1% de chômeurs) et 25,9% d'inactifs[Note 12],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 65 emplois en 2018, contre 197 en 2013 et 297 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 254, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,5% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,6%[I 11].
Sur ces 254 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 19% des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2% les transports en commun, 4,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
La chapelle Saint-Martin d'Envalls, petite chapelle isolée au fond de la vallée d'Angoustrine. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1996[76].
L'ancienne église Saint-André d'Angoustrine, de style roman du XIIesiècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1954[77]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[77].
L'église paroissiale Saint-André d'Angoustrine, du XIXesiècle.
L'église Saint-Assiscle et Sainte-Victoire de Villeneuve-des-Escaldes. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1983[78].
La chapelle Notre-Dame-des-Grâces des Escaldes, près du centre médico-thermal de rééducation.
Chapelle Saint-Martin d'Envalls.
L'ancienne église romane Saint-André.
L'église paroissiale Saint-André.
Église Saint-Assiscle et Sainte-Victoire de Villeneuve-des-Escaldes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
International Geographical Union, Comptes rendus du Congrès international de géographie, Paris, 1931, vol.2,13, A.Colin, (lire en ligne), p.894.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9).
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales: Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5066-7).
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