La Llagonne Écouter (catalan : La Llaguna) est une commune française située dans le sud-ouest du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays du Capcir, un haut plateau constitué d'une ancienne cuvette glaciaire resserrée entre les massifs granitiques du Carlit et du Madrès.
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La Llagonne | |
![]() Vue aérienne de la Llagonne. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Prades |
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées catalanes (siège) |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Astruch 2020-2026 |
Code postal | 66210 |
Code commune | 66098 |
Démographie | |
Population municipale |
220 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 31′ 38″ nord, 2° 07′ 18″ est |
Altitude | 1 657 m Min. 1 546 m Max. 2 196 m |
Superficie | 23,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lallagonne.fr |
modifier ![]() |
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Têt et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de Madres-Coronat » et « Capcir, Carlit et Campcardos ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La Llagonne est une commune rurale qui compte 220 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 482 habitants en 1841. Ses habitants sont appelés les Llagonnais ou Llagonnaises.
La commune de Llagonne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 66 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 27 km de Prades[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Mont-Louis (2,0 km), La Cabanasse (2,8 km), Sauto (2,9 km), Saint-Pierre-dels-Forcats (3,5 km), Planès (4,1 km), Bolquère (4,4 km), Fontpédrouse (5,1 km), Caudiès-de-Conflent (5,6 km).
Sur le plan historique et culturel, La Llagonne fait partie de la région du Conflent (ancienne comarque).
Les Angles | Matemale | Caudiès-de-Conflent |
Bolquère | ![]() |
Ayguatébia-Talau |
La Cabanasse | Mont-Louis | Sauto |
Le col de la Quillane marque la limite de la commune avec Matemale à 1 713 m d'altitude.
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[11] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 571,7 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 66 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[15], à 15,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[17].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[20],[21].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[23] :
et au titre de la directive oiseaux[23]
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27] : la « forêt de Llivia et ruisseau de la Têt » (992 ha), couvrant 5 communes du département[28] et les « prairies du Col de la Quillane » (230 ha), couvrant 2 communes du département[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[27] : la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du département[30].
La Llagonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[31],[I 2],[32]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,7 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ancienne voie royale du Capcir se détachant de celle de Perpignan à La Cabanasse et construite sous Louis XIV traversait le bourg et la station de ski de la Quillanne.
La ligne 561 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Puyvalador, et la ligne 562 relie la commune à Latour-de-Carol et à Puyvalador.
Le territoire de la commune de Llagonne est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[34],[35].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[37]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[38].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[39].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Llagonne est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].
Première mention du nom en 942, ipsa Laguna, puis villa Lacuna (1011), ça Laguna (1267), La Leguna, La Laguna (XIVe siècle), La Llaguna (1632) et enfin La Llagonne. Le terme latin lacuna renvoie à lagune, cette lagune ayant été asséchée au XXe siècle pour y faire passer la RN118, l'ancienne voie royale la contournant par l'ouest.
Le nom catalan de La Llagonne est la Llaguna[41].
Un premier village se trouvait autrefois à 700 m plus à l'ouest, au lieu-dit « Iglesia Vella » (« vieille église », mentionné dans le cadastre de 1834) où se trouve encore un antique sanctuaire[précision nécessaire].
L’histoire du village débute en 811 à la conquête du Roussillon par Charlemagne.
En 866 est fondée l’église Saint-Vincent.
En 942, La Llagonne (le vilar de La Llagona) et son église Saint-Vincent, sont donnés par le comte de Cerdagne Sunifred II à l’abbaye Saint-Michel de Cuxa qui conserve les lieux comme fief jusqu’à la Révolution. Cette donation est confirmée par le pape Serge IV en 1011 (« Villam Lacunam cum eglesia sancti Vincentii »).
En 1267, on retrouve la mention d’un castrum de ça Laguna, désignant une fortification. La tour circulaire de l’église fortifiée en est probablement un vestige. La tour la surplombant est nommée « le Capil ». Elle fut construite en 1267 en même temps que les fortifications de la ville dans le but de prévenir les invasions françaises. La frontière franco-aragonaise se trouvait alors plus au nord, au col, juste après Puyvalador. La tour avait un rôle d'alerte, elle était le maillon central d'un dispositif qui était complété par la tour des Angles, celle de Prats-Balaguer, celle de Fetges, celle de la Quillane et celle d'Ovansa.
Le hameau des Cortals situé à l’est du village appartient à la baronnie de Nyer, et donc à la famille de Banyuls de 1340 à la Révolution.[réf. nécessaire]
Cortals est érigée en commune à la Révolution française, puis absorbée par La Llagone le [42].
La Communauté de communes Capcir Haut-Conflent est créée par arrêté préfectoral du par les communes de Caudiès-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et Réal-Odeillo[43].
En 1790, la commune de La Llagonne est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour rejoindre en 1793 le nouveau canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015[42],[44].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[45].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1794 | Laurent Parasols | ||
1794 | 1800 | Jean Corrieu | ||
1800 | 1805 | Michel Vergès | ||
1805 | 1810 | Jean-Baptiste Viader | ||
1810 | 1818 | Pierre Basso | ||
1818 | 1822 | Antoine Roger | ||
1822 | 1826 | Antoine Corrieu | ||
1826 | 1830 | Antoine Roger | ||
1830 | 1832 | Paul Roger | ||
1832 | 1837 | Gilles Viader | ||
1837 | 1847 | Jean-Antoine Corrieu | ||
1847 | 1848 | Laurent Aspero | ||
1848 | 1852 | Paul Roger | ||
1852 | 1852 | Jacques Delcasso | ||
1852 | 1853 | Isidore Claverie | ||
1853 | 1855 | Pierre Basso | ||
1855 | 1873 | Jacques Delcasso | ||
1873 | 1878 | Sauveur Delcasso | ||
1878 | 1881 | Jacques Aspero | ||
1881 | 1884 | Sauveur Delcasso | ||
1884 | 1900 | Antoine Roger | ||
1900 | 1904 | Antoine Romeu | ||
1904 | 1913 | Isidore Aspero | ||
1913 | 1914 | Baptiste Fonbère | ||
1914 | 1917 | Martin Corrieu | ||
1917 | 1919 | Baptiste Fonbère | ||
1919 | 1925 | Antoine Trilles | ||
1925 | 1929 | Gilles Nobet | ||
1929 | 1939 | Jean Aspero | ||
1939 | 1940 | Isidore Puig | ||
1940 | 1983 | Jean Aspero | ||
1983 | 1989 | François Corrieu | ||
1989 | 1995 | Philippe Massot | ||
juin 1995 | mars 2008 | Guy Milani[47] | SE | |
mars 2008 | mars 2014 | Marcel Fourcade | SE (Puis EE-LV) | |
mars 2014 | En cours | Jean-Pierre Astruch[48] |
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1358 | 1365 | 1378 | 1424 | 1515 | 1553 | 1709 | 1720 | 1767 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
56 f | 20 f | 11 f | 4 f | 5 f | 4 f | 27 f | 21 f | 273 H |
1774 | 1789 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
50 f | 50 f | - | - | - | - | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].
En 2019, la commune comptait 220 habitants[Note 9], en diminution de 5,98 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
295 | 303 | 331 | 414 | 447 | 475 | 482 | 480 | 450 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
466 | 470 | 468 | 442 | 455 | 451 | 407 | 411 | 345 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
376 | 375 | 343 | 285 | 259 | 225 | 226 | 206 | 212 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
171 | 164 | 138 | 214 | 243 | 263 | 285 | 288 | 246 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
230 | 220 | - | - | - | - | - | - | - |
Note : à partir de 1826, la population de Cortals est recensée avec celle de La Llagonne.
selon la population municipale des années : | 1968[52] | 1975[52] | 1982[52] | 1990[52] | 1999[52] | 2006[53] | 2009[54] | 2013[55] |
Rang de la commune dans le département | 155 | 149 | 123 | 129 | 125 | 131 | 136 | 137 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre La Llagonne, Saint-Pierre-dels-Forcats, Mont-Louis et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2[56]. L'école est située au bourg, sur la route de Mont-Louis.
Le secteur du collège est Font-Romeu[57].
La santé des habitants de La Llagonne est réputée comme en témoigne une lettre de Vauban datant de 1679[59] :
"On y jouit d'un air un peu froid à la vérité, mais si sain que les habitants m'ont dit leur être ordinaire d'y vivre 80 ou 90 et jusqu'à 100 ans. Les hommes y sont très bien proportionnés dans leur taille, et tous ont les jambes bien faites, les dents blanches, les yeux vifs, de l'esprit et entendent à demy-mot ce qu'on leur veut dire, au surplus un peu pendarts et gens à escoupeter leurs ennemis sans beaucoup de façon.
En 2018, la commune compte 109 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 220 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 620 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 3,4 % | 7,8 % | 5,8 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 139 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 114 emplois en 2018, contre 101 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 112 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 11].
Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
33 établissements[Note 12] sont implantés à la Llagonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 33 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 1 | 3 % | (8,7 %) |
Construction | 4 | 12,1 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 11 | 33,3 % | (30,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 6,1 % | (3 %) |
Activités immobilières | 2 | 6,1 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 3 | 9,1 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 9,1 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 7 | 21,2 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantées à La Llagonne), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 5 | 9 | 5 | 5 |
SAU[Note 14] (ha) | 231 | 284 | 306 | 493 |
La commune est dans le Capcir, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 493 ha[62],[Carte 4],[Carte 5].
Le mobilier comporte notamment un antependium datant du XIIIe siècle. Celui-ci représente le Christ peint dans une mandorle, assis en majesté lors du jugement dernier. Il mesure 1,65 m sur 96 cm de large. En plus de l'antépendium, l'église de La Llagonne possède un baldaquin richement décoré du XIIIe siècle et un Christ romano-byzantin du XIIe siècle. Ces pièces sont classées aux monuments historiques.
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Blason | Fascé d'argent et de sable, au chef d'azur chargé d'une meule d'or. |
---|---|---|
Détails | La partie inférieure de l'écu est une référence aux armes de la famille de Banyuls de Montferré, seigneur des Cortals, hameau à l'Est de la Llagonne dépendant de la baronnie de Nyer, du XIVe siècle à la Révolution. En 1822, le village des Cortals, n'ayant pas une taille suffisante pour constituer une commune à lui seul, est rattaché à La Llagonne. |
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