La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
La commune de Bois-le-Roi se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1]. Elle est située en lisière de la forêt de Fontainebleau, le long de la Seine (rive gauche) face à Chartrettes sur l'autre rive.
Elle se situe à 8,64 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 9,20 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 28,97 km de Nangis[4], bureau centralisateur du canton de Nangis dont dépend la commune depuis 2015. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Bois-le-Roi[1].
L'altitude varie de 38 mètres à 91 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 68 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].
Carte du relief de Bois-le-Roi.
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Bois-le-Roi.
Géologie de la commune de Bois-le-Roi selon l'échelle des temps géologiques[6],[7].
Ères
Périodes géologiques
Époques géologiques
Nature des sols
Cénozoïque
Quaternaire
Holocène
X:
Dépôts anthropiques, remblais.
CF:
Colluvions de versant et de fond de vallon.
Fy:
Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m): sables et graviers colluvions alluvions et apports éoliens.
Fx:
Alluvions anciennes (moyenne terrasse de 10–20 m): sables et graviers .
Fw:
Alluvions anciennes de haute terrasse (terrasse de 20–30 m): sables et graviers.
Fv:
Alluvions anciennes (terrasse de 45–55 m): sables et graviers (= Cailloutis de Sénart).
Pléistocène
Néogène
Pliocène
non présent.
Miocène
non présent.
Paléogène
Oligocène
g1AR:
Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville).
g1CB:
Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
g1SF:
Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène
e7C:
Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, Marnes de Nemours.
e7MS:
Marnes supragypseuses: Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil
Paléocène
non présent.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].
Hydrographie
Carte des réseaux hydrographique et routier de Bois-le-Roi.
Le système hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés:
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].
La réserve de biosphère «Fontainebleau et Gâtinais», zone centrale et zone de transition, est un espace protégé sur la commune, créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544ha (46 056ha. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles: une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[14],[15],[16].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la «directive Habitats» que de la «directive Oiseaux» :le «Massif de Fontainebleau»[18]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Bois-le-Roi comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[20],
le «Massif de Fontainebleau» (20 711,14ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[21]
, et un ZNIEFF de type 2[Note 4],[20],
la «vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine» (1 062,65ha), couvrant 15 communes du département[22].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Bois-le-Roi est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bois-le-Roi, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[26] et 9 431 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[27],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,04% en 2018), une proportion supérieure à celle de 1990 (60,85%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (52,37%),
forêts (27,87%),
espaces verts artificialisés non agricoles (10,67%),
eaux continentales[Note 7] (8,60%),
milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[Note 8] (0,50%)[31].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
422,28ha
60,85%
437,48ha
63,04%
15,21ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
0,00ha
0,00%
0,00ha
0,00%
0,00ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
212,04ha
30,55%
196,83ha
28,36%
−15,21ha
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes)
59,68ha
8,60%
59,68ha
8,60%
0ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Lieux-dits et écarts
Carte du cadastre de la commune de Bois-le-Roi.
La commune compte 91 lieux-dits administratifs[Note 9] répertoriés consultables ici[34] dont Brolles, Sermaize, la Cave, la Ruelle (source: le fichier Fantoir).
Quartiers
Les anciens hameaux rattachés à la commune pour créer Bois-le-Roi forment des îlots de constructions indépendants au sein de la commune, séparés par des zones boisées ou de constructions plus récentes. Ces quartiers dont les noms sont encore usités par les Bacots tel Brolles qui abrite l'ensemble le plus typique, était traditionnellement composés d'un château autour duquel prenait place des constructions plus modestes, généralement basses et de la forme d'un rectangle allongé. La pierre utilisée était puisée en forêt de Fontainebleau qui possédait d'importantes carrières.
L'avenue Alfred Roll qui traverse le quartier de Brolles ou l'avenue de Tournezy qui traverse Sermaize, cette dernière artère menant à l'île de loisirs régionale, ont conservé ces maisons très rapprochées débordant sur une voie étroite. Certaines de ces constructions aujourd’hui réhabilitées peuvent dater du XVIesiècle pour les plus anciennes d'entre elles; la grange sise au numéro 18 de l'avenue Alfred-Roll a ainsi conservé sa mangeoire d'origine attestant du passé rural de la commune. Cette architecture, témoin d'un passé très agricole en Seine-et-Marne, est typique des villages du Gâtinais.
Le quartier dit de la Cité possède le vestige d'un mur d'enceinte qui semble témoigner de l'existence d'une cité dont il est de nos jours difficile de trouver l'origine et de déterminer l'exacte importance. D'anciennes cartes de la commune montre en outre un ensemble de ruines qui, selon la légende, aurait servi à l'édification de la ville de Melun. Cette hypothèse demeure en l'état en l'absence de sources historiques probantes.
Les berges de Seine abritent d'imposantes villas du début du XXesiècle, dénommées Les affolantes du bord de Seine[35], telles que Chante-Merle et le Clos Barbeau réalisées par l'architecte Louis Périn dans un esprit à la fois néogothique et art nouveau. Ces berges accueillent également la villa la Roselière qui rappelle les villas patriciennes ou le Vieux Logis dont la façade du XVesiècle fut apporté d’Amiens pour orner ce qui était à l'origine un petit pavillon appartenant à Émile Rochard, directeur du théâtre du Châtelet. Ce dernier, entretenant une liaison avec Sarah Bernhardt, invita régulièrement l'artiste à séjourner à Bois-le-Roi.
Villa de bord de Seine peinte en 1877 par C.F. Hill.
L'avenue de Brolles vers 1910.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 2 645 dont 87,1% de maisons et 12,7% d’appartements.
Parmi ces logements, 87% étaient des résidences principales, 6,9% des résidences secondaires et 6,1% des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 80,7% contre 16,2% de locataires[36], dont 1,1% de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et 3,2% logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Paris à Marseille traverse le territoire de la commune du nord-ouest au sud-est.
Deux routes départementales relient Bois-le-Roi aux communes voisines:
la D 115, à Chartrettes au nord; et à Fontainebleau, au nord-ouest;
la D 137, à Fontainebleau, au sud-est.
Le territoire de la commune est traversé par le sentier de grande randonnée GR 1 qui se prolonge vers Chartrettes au nord-est et vers Fontainebleau au sud-ouest ainsi que par le GR 2. Les deux sentiers se chevauchent sur quelques centaines de mètres entre l'écluse et le pont menant à Chartrettes.
La ville est également traversée par la voie cycliste la Scandibérique qui emprunte, sur le territoire communal, les anciens chemins de halage de bord de Seine[37].
ligne no45, qui relie Chartrettes à Fontainebleau.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionnée sous les formes Boscus Regis en 1239[40],[41]; Lou Bois le Roi de Biere en 1278[42],[41]; Boys le Roy en 1303[43],[41]; Boys le Roy en Biere en 1380[44],[41]; Boilleroy en vers 1380[45],[41]; Bois le Roy en 1385[46],[41]; Boyes le Roy au XVe siècle[47],[41]; Bar le Roy en 1548[48],[41]; Balleroy en Brie en 1656[49],[41].
Ce toponyme conjugue deux origines: «Bois» vient du mot latin buscus signifiant «broussailles», «Roi» vient du mot celteritum signifiant «gué». En effet, de nombreux gués s'étendaient autrefois entre Paris et Montereau et la localité de Bois-le-Roi en possédait un, en roche long de 750 mètres; le nombre de ces aménagements s'amoindrit progressivement à partir de l'apparition des barrages en 1860[50].
Pendant la période révolutionnaire, Bois-le-Roi prend le nom de Bois-la-Nation en 1793[51],[41].
Histoire
Le village est mentionné en 1260.
Un temple protestant trouvait place dans l'actuelle rue de la Presche, sa démolition fut engagée à la demande du roi Louis XIV, il n'en demeure nulle trace.
Le , un champ de course à Sermaise est inauguré par le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Le comte d'Artois y fit courir un magnifique pur sang. Il s'agit du premier hippodrome permanent réalisé en France après celui des Sablons à Neuilly-sur-Seine. Bois-le-Roi a accueilli ainsi la première course équestre organisée en France. La proximité de la cour royale sise à Fontainebleau explique cette localisation.
Politique et administration
La commune fait partie de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne, du canton de Nangis et de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau. Bois le Roi appartenait au canton de Fontainebleau avant le redécoupage cantonal de 2014 et à l'ex-communauté de communes du Pays de Seine jusqu'au .
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne.
Consultant Vice-président de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau Mandat écourté par la démission d'un tiers des élus du conseil municipal
Gestionnaire de patrimoine Vice-président de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau Réélu en 2020
Administration municipale
À l'instar de 2002, la démission d'un tiers des conseillers municipaux intervenue début (élus de l’opposition et issus de la majorité) a provoqué l'organisation d'élections partielles dans le délai de trois mois imparti par le Code général des collectivités territoriales[58],[59],[60]
Budget et fiscalité
Le compte administratif de la commune (document annuel qui rend compte des opérations budgétaires exécutées au cours de l'exercice) de 2021 était constitué tel que ci-dessous (chiffres arrondis)[61]:
total des recettes de fonctionnement: 5 997 000€, soit 995€ par habitant (1 196€ pour les communes de la strate démographique);
total des dépenses de fonctionnement: 5 855 000€, soit 971€ par habitant (1 043€ pour les communes de la strate démographique);
total des recettes d'investissement: 795 000€, soit 132€ par habitant (450€ pour les communes de la strate démographique);
total des dépenses d'investissement: 972 000€, soit 161€ par habitant (434€ pour les communes de la strate démographique).
Sur longue période, l'investissement annuel de la commune en dépenses d'équipement se compare comme suit par rapport à la moyenne des villes de sa strate démographique:
Dépenses communales annuelles en équipement public
Montant annuel en euros par habitant
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
Commune de Bois-le-Roi (base Population légale en vigueur au 1er janvier de l'exercice) (a)
196€
81€
278€
210€
128€
136€
97€
282€
376€
209€
205€
267€
141€
Moyenne des communes de taille comparable (strate de population de 5 à 10 000 habitants) (b)
322€
300€
329€
356€
385€
317€
260€
265€
298€
320€
370€
309€
315€
Écart de la commune à la moyenne de la strate [62]
−39,1 %
−73,0 %
−15,5 %
−41,0 %
−66,8 %
−57,1 %
−62,7 %
+6,4 %
+26,2 %
−34,7 %
−44,6 %
−13,6 %
−55,2 %
Source: Ministère de l’Économie et des Finances[63].
Au , le fonds de roulement ressort à 5 009 000€ soit 831€ par habitant, niveau de ratio qui demeure très supérieur à celui de la moyenne des communes de la strate démographique qui se fixe, quant à lui, à 388€. Il représente plus d'une année de ressources fiscales; cette particularité signale un sous-emploi chronique des ressources collectées.
L'endettement par habitant s'avère très inférieur à celui de la strate des communes similaires (strate 5 000/10 000 habitants) avec respectivement 98€ contre 775€.
Les taux de fiscalité locale, inchangés depuis 2002, s'établissent comme suit en 2021:
taxe d'habitation: 13,22% (taux des communes de la strate démographique: 15,57%);
taxe foncière sur les propriétés bâties: 44,93% (taux des communes de la strate démographique: 39,10%);
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 61,20% (taux des communes de la strate démographique: 52,31%).
La signature des serments de jumelage s'effectue en à Langenargen et en à Bois-le-Roi[65]. En l'honneur de la ville jumelle allemande, le principal stade de Bois-le-Roi a pris le nom de «stade Langenargen»[66].
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [67],[68].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bois-le-Roi est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [69],[70],[71].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[72]. La communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[69],[73],[74].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [69],[75].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bière[76].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[78].
En 2019, la commune comptait 5 913 habitants[Note 11], en augmentation de 5,27% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
800
782
828
780
929
896
910
946
916
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
907
950
990
975
1 029
1 035
1 118
1 136
1 213
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 314
1 425
1 495
1 514
1 724
1 908
1 943
2 411
2 662
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 791
2 782
3 044
3 395
4 744
5 292
5 433
5 452
5 649
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
5 876
5 913
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[79] puis Insee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports
Plage de l'île de loisirs de Bois-le-Roi
L'île de loisirs de Bois-le-Roi gérée et animée par l'UCPA (Union nationale des centres sportifs de plein air) couvre 73 hectares. De nombreuses activités peuvent y être pratiquées, qu'elles soient nautiques (planche à voile, baignade...) ou terrestres (équitation, golf, tir à l'arc, tennis, mur d'escalade, VTT...).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 2 328 (dont 80% imposés), représentant 6 006 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 31 630 euros[81].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 466, occupant 2 682 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,2% contre un taux de chômage de 6,2%.
Les 23,5% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 11,9% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,6% de retraités ou préretraités et 5,1% pour les autres inactifs[82].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 557 dont 5 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 27 dans l’industrie, 42 dans la construction, 388 dans le commerce-transports-services divers et 95 étaient relatifs au secteur administratif[83].
Ces établissements ont pourvu 988 postes salariés.
La commune dispose d'un marché bi-hebdomadaire;
La zone d'activité économique Les Marchais accueille de nombreux artisans.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre (XIIe et XIXesiècle), Inscrite MH en 1926[84].
Château de Brolles, bâti en 1862 par Abel Laurent, agent de change à la Caisse des dépôts de Paris, aujourd’hui Centre de rééducation fonctionnelle infantile.
Villas remarquables du XIXe et début du XXesiècle sur les bords de Seine.
Écluse de la Cave sur la Seine.
La commune a la particularité de disposer de fresques recouvrant la vingtaine de transformateurs électriques présents sur son territoire; chacune étant en concordance avec la toponymie ou l'environnement du quartier où elle a été peinte[85].
Aimé Perret, peintre né en 1846 à Lyon, y est mort en 1927. Une rue de la commune porte son nom.
Carl Fredrik Hill (1849-1911), peintre suédois qui, à Bois-le-Roi, peignit le pont de Chartrettes.
Émile Rochard (1850-1918), auteur dramatique, romancier et poète, fit construire à Bois-le-Roi deux des «affolantes» des bords de Seine: la «Ruelle» et le «Vieux Logis»[86].
Louis Létang (1855-1938), écrivain, y est né. Une rue de la commune porte son nom.
Joseph Bail (1862-1921), artiste peintre, il eut un atelier à Bois-le-Roi. Une rue de la commune porte son nom.
Guido Sigriste (1864-1915), peintre, il s'établit à Bois-le-Roi et y est inhumé. Une rue de la commune porte son nom.
Louis Périn (1871-1940), architecte et peintre français connu pour ses constructions d'esprit néo-gothique et Art nouveau dont beaucoup furent édifiées à Bois-le-Roi, notamment le «Clos Barbeau» et «Chantemerle». Une rue de la commune porte son nom.
Paul Langevin (1872-1946), physicien, professeur au Collège de France et sa compagne, la physicienne Éliane Montel (1898-1993), possédaient une villa à Bois-le-Roi, rue de la Croix de Vitry, au lieu-dit de Brolles. Elle a été vendue à une communauté religieuse en 1986.
Louis de Monard (1873-1939), sculpteur et peintre, s'établit à Bois-le-Roi en 1919.
Andreï Biély (1880-1934), a écrit à Bois-le-Roi une partie de son roman Pétersbourg[réf.nécessaire].
Jane Blanchot (1884-1979), modiste et sculptrice, deux de ses œuvres ornent le parc de la mairie.
Maurice Chevalier (1888-1972) et Mistinguett (1875-1956), y séjournèrent avant la Grande Guerre[réf.nécessaire].
Clémence Ledoux (1888-1966), fondatrice de la Fraternité Marie Reine Immaculée, décédée et inhumée à Bois-le-Roi[réf.nécessaire][87].
Jeanne Roques, dite Musidora (1889-1957), actrice et réalisatrice, y enterrée.
Georges Thill (1897-1984), ténor, a habité vers 1929-1935 à la villa "Le Rocher" 11, avenue de la Forêt.
Henri Aigueperse (1902-1989), ancien secrétaire général du Syndicat national des instituteurs, y est enterré[réf.nécessaire].
Fernandel (1903-1971), a dénommé une de ses chansons «Idylle à Bois-le-Roi» (paroles d'Albert Willemetz et Charles-Louis Pothier, musique de Casimir Oberfeld).
Albert Varloteau (1909-1978), et sa femme, Madeleine Langevin, fille de Paul Langevin, y ont fait construire une maison après la guerre, sise avenue de la Forêt.
Colette Marchand (1925-2015), danseuse étoile et actrice, y vécut jusqu'à sa mort.
René Lenoir (1927-2017) y habita durant de nombreuses années[réf.nécessaire].
Annie Cordy (1928-2020), y vécut durant les années cinquante[réf.nécessaire].
Paul-Gilbert Langevin (1933-1986), musicologue, fils de Paul Langevin et d'Éliane Montel, a grandi dans la maison de ses parents à Brolles, puis y a séjourné régulièrement.
Marcel Rozier (1933- ), cavalier et éleveur, médaillé d'or aux Jeux Olympiques de Montréal, y a installé un site d'entraînement et de commerce de chevaux.
Raphaël Hadas-Lebel (1940- ), chef d'entreprise, haut fonctionnaire, adjoint au maire de la commune (1977-1989) et son épouse Mireille Hadas-Lebel (1940- ), historienne, professeur à la Sorbonne spécialiste de l'antiquité, y habitèrent.
Jean-Pierre Dintilhac (1943-2014), magistrat, y vécut plus de quarante ans et y est inhumé[88].
Patrice Beust (1944- ), joueur de tennis international, spécialiste du double avec Daniel Contet, y est né.
Darie Boutboul (1958- ), première femme française titulaire d'une licence de jockey amateur à avoir gagné une course de tiercé, y a habité[réf.nécessaire].
Nour Azzam (1984- ), chanteuse, auteure compositrice y réside.
Marie Reno (1986- ), humoriste, musicienne, y séjourna.
Héraldique, logotype et devise
Article connexe: Armorial des communes de Seine-et-Marne.
Blason
De gueules à un arbre arraché de sinople*, au chef ondé d'azur bordé d'argent chargé de trois fleurs de lys d'or.
Détails
Armes parlantes ( Un arbre pour le bois, un chef de France moderne pour le roi).
* Ces armes emploient le terme «cousu» dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs: elles sont fautives. Figurent sur le site de la mairie, aux côtés du logo.
Voir aussi
Bibliographie
Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507p. (ISBN2-84234-100-7), «Bois-le-Roi», p.565–568
Association Bois-le-Roi Audiovisuel et Patrimoine, Les Bacots racontent Bois-le-Roi 1920-2020, Paris, Asso. BLR A&P, , 288p. (ISBN9-782956159315)
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Robert Lesourd (ancien maire), Bois-Le-Roi, ma commune, éditeur: Commune de Bois-le-Roi, .
C. Parisot (instituteur), Notice historique et géographique sur Bois-Le-Roi, édition financée par la commune selon l'arrêté municipal du 25 août 1878, imprimerie D. Charriou à Melun, .
Articles connexes
Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
«Bois-le-Roi» sur Géoportail. Carte IGN classique.
Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p.42.
Archives nationales, J 742, no6.
Archives nationales, S 948.
Archives nationales, S 958, no10.
Archives nationales, P 130, fol. 24.
Archives nationales, P 131, fol. 42.
Archives nationales, S 946, fol. 6.
Archives de Seine-et-Marne, E 556.
Archives nationales, Y 194, fol. 125.
Agnès Braik, «Seine-et-Marne. Pourquoi la commune de Bois-le-Roi s'appelle-t-elle ainsi?», La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
Pascal Villebeuf, «Le maire seul contre tous», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«Nicole Delporte, adjointe au maire, fait part de sa «tristesse»: «Vous auriez pu présenter un nouveau budget avant le 15 avril. Il suffisait de quelques modifications, notamment pour le projet de centre de loisirs. Au lieu de cela, vous annoncez ne pas vouloir vous représenter aux élections municipales de 2001 et vous laissez tomber».
Pascal Villebeuf, «Règlements de comptes à la mairie», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
Sophie Bordier, «Quatre candidats pour un seul fauteuil de maire», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«L'origine de ce nouveau scrutin ordonné par la préfecture de Seine-et-Marne, la démission du groupe d'opposition Pour Bois-le-Roi, conduit par Nicole Delporte. Un acte pour que «la parole soit redonnée aux électeurs», après la démission de onze élus du groupe majoritaire».
Sophie Bordier, «Le candidat malheureux accuse le maire d'irrégularités», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«Quatre jours après l'élection de Nicole Delporte au fauteuil de maire, son prédécesseur à la tête de la commune François Danel (DVD) a déposé hier un recours en annulation au tribunal administratif de Melun. Battu, avec dix-neuf voix d'écart, il explique son geste par des irrégularités constatées».
Agnès Braik, «Bois-le-Roi. David Dintilhac, élu maire ce vendredi soir», La République de Seine-et-Marne, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
Sylvain Deleuze, «Bois-le-Roi: de nouvelles élections à la rentrée après les démissions en série: Un tiers des élus de la majorité ont décidé de quitter le conseil municipal, entraînant de fait de nouvelles élections municipales», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
Sylvain Deleuze, «Bois-le-Roi: les élections municipales prévues les 7 et 18 octobre», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
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