Le Châtelet-en-Brie est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Le Châtelet-en-Brie | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Melun |
Intercommunalité | Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (siège) |
Maire Mandat |
Patricia Torcol 2020-2026 |
Code postal | 77820 |
Code commune | 77100 |
Démographie | |
Gentilé | Châtelains |
Population municipale |
4 339 hab. (2019 ![]() |
Densité | 191 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 30′ 19″ nord, 2° 47′ 36″ est |
Altitude | Min. 57 m Max. 113 m |
Superficie | 22,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Le Châtelet-en-Brie (ville isolée) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nangis |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chatelet-en-brie.fr |
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Située entre Melun (11 km) et Montereau-Fault-Yonne (19 km), la ville est aussi à moins de 5 km de la forêt de Fontainebleau.
Sivry-Courtry | La Chapelle-Gauthier | |
![]() |
Les Écrennes | |
Fontaine-le-Port | Féricy, Machault | Pamfou |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 57 mètres à 113 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 89 mètres d'altitude (mairie)[2].
Le système hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 17,27 km[10].
Le Châtelet-en-Brie, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal duChâtelet-en-Brie comprend un ZNIEFF de type 2[Note 1],[11], les « Forêt de Barbeau et bois de Saint-Denis » (814,38 ha), couvrant 5 communes du département[12].
Le village est situé sur la D605 entre Melun et Montereau-Fault-Yonne.
La commune est desservie par les lignes d'autocars du réseau Transdev :
Le Châtelet-en-Brie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine du Châtelet-en-Brie, une unité urbaine monocommunale[22] de 4 339 habitants en 2019, constituant une ville isolée[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].
La commune compte 117 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[27] dont le Traveteau, Saveteux, la Gatellerie.
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 88,19 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 3,74 % d'espaces ouverts artificialisés et 8,07 % d'espaces construits artificialisés[28].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 1 987 dont 82,9 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 15,2 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 3 % des résidences secondaires et 6,7 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 77,2 % contre 20,2 % de locataires[29] dont, 7,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 2,6 % logés gratuitement.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Castellarium en 1115[30] ; Prepositus de Castellari vers 1154[31] ; Castellerium en 1180[32] ; Chastelé en 1209[33] ; Chastelier en 1210[34] ; Ballivia de Castellerio en 1227[35] ; Castelletum en 1232[36] ; Castellare juxta Meledunum en 1244[37] ; De Castelleyo en 1308[38] ; Le Chastellé en Brie en 1365[39] ; Le Chastelé en Brie en 1384[40] ; La parroisse de Chastellé en Brie ou bailliage de Meleun en 1385[41] ; Chastellé en 1469[42] ; Le Chastellé en 1634[43] ; Le Castelet en Brie en 1784[44] ; Le Chatelet en 1793, Le Châtelet-en-Brie au XXe siècle[45].
Du latin castellum, « château » et le suffixe diminutif -et.
En Brie, région naturelle française située à l’est de Paris.
Le Châtelet-en-Brie tient son nom du castelletum, ce poste militaire que les Romains établirent à mi-chemin de Condate (Montereau) et de Melodunum (Melun). Et très vraisemblablement, en arrivant sur le site, ils trouvèrent, bâties sur la colline autour de la source sacrée aujourd’hui devenue la fontaine Sainte-Reine, les huttes de quelques Gaulois chasseurs, bergers et, déjà paysans.
Le village connut ensuite le sort peu enviable des bourgades placées sur les grands chemins d’invasion. L’établissement des Francs, au Ve siècle, n’apporta pas d’amélioration à la vie quotidienne d’une population parvenant difficilement à assurer sa subsistance et quasiment privée de tout droit.
Malgré le joug féodal, les XIIe et XIIIe siècles furent une période de relative prospérité, la disparition du servage ayant permis à des paysans de s’installer sur les terres les plus arides des domaines seigneuriaux ou ecclésiaux.
Avec la guerre de Cent ans, les guerres de religion et les troubles de la Ligue, les siècles suivants apportèrent calamités et pillages, contraignant les maîtres des lieux et les habitants à renforcer leurs défenses : ils durent ainsi subir, dans la terreur, en 1358, le passage des troupes de Charles le Mauvais, roi de Navarre, et de ses alliés les Anglais ; en 1420, ce fut la ruée des armées de Henri V d’Angleterre et de son allié Philippe, duc de Bourgogne ; en 1590, c’est Henri IV, venu de son Béarn, qui traversait Le Châtelet pour aller s’emparer de Melun.
Il y eut aussi des visites plus plaisantes : ainsi, le , celle du futur roi Philippe IV le Bel qui fit escale dans le village. C’est ce même roi qui, après avoir fondé à Poissy le monastère de Saint-Louis pour y accueillir des religieuses dominicaines, leur accorda, en 1314, le droit de justice et certains droits féodaux sur la paroisse du Châtelet et de ses environs, depuis les Écrennes jusqu’à Héricy.
En 1384, ces Dames de Poissy acquirent la seigneurie du Châtelet et la maison fortifiée que l’on commença à appeler le « Château des dames. » Ce château, plusieurs fois reconstruit ou aménagé, est aujourd’hui propriété communale.
La Révolution mit fin aux droits et privilèges des religieuses de Poissy. Les habitants du Châtelet firent connaître leurs doléances avec un bel espoir de changement. Ils plantèrent leur arbre de la liberté, manifestèrent pour défendre leur liberté de culte et vécurent, sans heurts excessifs, cette période agitée.
Sous l’Empire, les Châtelains eurent plusieurs occasions d’accueillir Napoléon Ier sur le chemin de la chasse ; en 1809, ils acclamèrent les glorieux soldats de Suchet en route vers l’Espagne ; en 1814, ils retrouvèrent ces mêmes troupes, rappelées cette fois pour stopper l’invasion des Wurtembourgeois et des Russes et ils prêtèrent main-forte au général Pajol qui parvint à stopper l’avance ennemie à Montereau. Mais ce ne fut que provisoire. La Commune fut alors pour quatre ans, soumise à l’occupation et au pillage.
Elle connut encore les malheurs de la guerre : en 1870, un groupe de francs-tireurs châtelains s’opposa à l’avance des Prussiens, perdant trois des siens. Le monument élevé en 1919, après la Grande Guerre, porte les noms de 52 disparus ; on en ajouta 9 après la tragédie de 1940-45.
La population du Châtelet fut, évidemment, très touchée par les guerres, les épidémies ou les hivers trop rigoureux comme celui de 1709 qui fit 96 morts ; elle se maintint pourtant, pendant plusieurs siècles, proche du millier d’habitants.
En 1850, la commune manqua l’occasion d’un essor économique et démographique en refusant le passage du train sur son territoire. Mais un siècle plus tard le développement de l’habitat pavillonnaire en Ile-de-France et le développement du réseau routier et autoroutier transformèrent le petit village agricole en une bourgade de près de quatre mille cinq cents habitants bien décidés à écrire leur propre page d'histoire …
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1791 | Coudou | |||
.... | Lependry Jean-Jacques | |||
1792 | Place François | |||
1793 An II | Marsault Simon | |||
1794 An III | Dufestel | |||
1799 An VIII | Carnot | |||
1808 | Dallee Pierre | |||
1814 | Montagne François | |||
1815 | Tournade Jean-Charles (26 mai) | |||
.... | Dallée Pierre (30 juillet) | |||
1817 | Tournade Jean-Charles | |||
1825 | Alloïnd Bessand Jean-François | |||
1844 | Leloutre Adrien | |||
1848 | Popu Claude | |||
1849 | 1849 | Fauché Jean Abdon | ||
1849 | Fleurent Nicolas | |||
1852 | Thierry Louis Claude | |||
.... | Dubois Jean Augustin | |||
1865 | Lajoie Pierre Félix | |||
1869 | Mathe Pierre Julien | Faisant fonction de maire | ||
.... | Chapelot Pierre Étienne | |||
1870 | 1874 | Jean-Auguste Lamoureux | ||
1874 | 1878 | Jean Augustin Dubois | ||
1878 | 1888 | Paul Odenot | ||
1888 | 1890 | Julien Alfred Drigny | ||
1890 | 1904 | Célestine Chaillot | ||
1904 | 1906 | Georges Ernest Granger | ||
1906 | 1919 | Émile Foiret | ||
1919 | 1929 | Auguste Vilpelle | ||
1929 | mars 1971 | Pierre Brun | Rad.Ind. puis UDR | Industriel Sénateur de Seine-et-Marne (1968 → 1976) Conseiller général (1945 → 1976) Président du conseil général (1953 → 1958) |
mars 1971 | 1979 | Richard Brun Fils de Pierre Brun |
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1979 | février 2003 (décès) |
Michel Dionnet | DVG[46] | |
mars 2003 | 25 mai 2020[47] | Alain Mazard[48] | DVD | Comptable retraité |
25 mai 2020[47] | En cours (au [47]) |
Patricia Torcol[47] | DVD | Retraitée |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].
En 2019, la commune comptait 4 339 habitants[Note 7], en diminution de 1,77 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 041 | 1 010 | 1 039 | 1 056 | 1 006 | 1 113 | 1 115 | 1 137 | 1 105 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 023 | 1 021 | 1 006 | 987 | 968 | 905 | 915 | 928 | 938 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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906 | 930 | 953 | 924 | 933 | 991 | 943 | 1 022 | 1 051 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 170 | 1 208 | 2 193 | 3 724 | 3 980 | 4 532 | 4 473 | 4 440 | 4 416 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 455 | 4 339 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 724 (dont 68 % imposés), représentant 4 348 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 940 euros[52].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 450, occupant 2 029 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,4 % contre un taux de chômage de 7,5 %.
Les 23,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,5 % de retraités ou préretraités et 5,2 % pour les autres inactifs[53].
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 338 dont 15 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 23 dans l’industrie, 47 dans la construction, 198 dans le commerce-transports-services divers et 55 étaient relatifs au secteur administratif[54].
Ces établissements ont pourvu 1 078 postes salariés.
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De gueules à la tour d’argent maçonnée de sable, mantelé d’azur à la fleurs de lys d’or à dextre et l’épi du même à senestre, au chevron aussi d’or brochant sur la partition. |
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