La commune de Beauregard-de-Terrasson est situéee en limites du Périgord central et du Périgord noir, à l'est du département de la Dordogne. Elle est incluse dans l'unité urbaine du Lardin-Saint-Lazare.
En bordure de la route départementale (RD) 62, le village de Beauregard-de-Terrasson est situé, en distances orthodromiques, deux kilomètres au nord du Lardin-Saint-Lazare et cinq kilomètres et demi à l'ouest-nord-ouest de Terrasson-Lavilledieu.
À l'est, la commune est également desservie le long de la vallée de l'Elle par la RD 64. Au nord, l'autoroute A89 traverse le territoire communal sur environ trois kilomètres et demi, dont 355 mètres en souterrain par le tunnel de la Crête[1].
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes
Carte de Beauregard-de-Terrasson et des communes avoisinantes.
Beauregard-de-Terrasson est limitrophe de cinq autres communes, dont Cublac à l'est, par un simple quadripoint, dans le département de la Corrèze.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Beauregard-de-Terrasson est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l’ère primaire, antérieurement au Carbonifère[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée de grès de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufs rhyodacitiques à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no784 - Terrasson» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Beauregard-de-Terrasson.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
non présent
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
non présent
Jurassique inférieur
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien: calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf.: alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
Trias (201.3 - 252.17)
t :
Trias indifférencié: grès grossiers à la base, psammites rouges micacées, sables blanc, parfois bariolés, kaoliniques à galets, puis sables fins à filets argileux verdâtres et sables grossiers au sommet
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
r1a :
Grès de Grand Roche ou grès rouges inférieurs: grès rouges, parfois bariolés, parfois blanchâtre et plus ou moins conglomératiques (Autunien inf.)
Carbonifère (298.9 - 358.9)
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
AS1 :
UG - Schistes de Génis p.p. et arkoses du moulin de Guimalet p.p. (horst de Châtres): schistes chloriteux verdâtres (groupe de Génis, Dévonien)
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
02χ :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Quartzite du puy des Âges et du horst de Châtres: filon de quartzite blanc à muscovite (Ordovicien)
Cambrien (485.4 - 541.0)
tfρ3 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Grès de Thiviers et ardoises d'Allassac: métatufs rhyodacites à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moy. à sup.)
Relief et paysages
Vue vers le nord-est depuis le village de Beauregard-de-Terrasson.
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 112 m[6] à l'est, au sud-est de lieu-dit Serre Bru, là ou l'Elle quitte la commune pour servir de limite entre celles de Terrasson-Lavilledieu et Le Lardin-Saint-Lazare, et 291 m[6] à l'extrême nord du territoire communal, près du lieu-dit Renaufie[7],[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans l'unité paysagère des «Marges du bassin de Brive», qui correspond à la marge occidentale du bassin de Brive. Elle se caractérise par une succession d’amples vallées, déblayées dans les grès roses et les argiles rouges. Les altitudes s’échelonnent entre 350 et 150 m[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 7,97 km2[6],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,25 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Beauregard-de-Terrasson.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Elle, la Nuelle, le Ribeyrol et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[17],[Carte 1].
L'Elle, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source en Corrèze dans la commune d'Ayen et se jette dans la Vézère à Terrasson-Lavilledieu[18]. Elle traverse l'est de la commune sur près de deux kilomètres et y reçoit son affluent le Ribeyrol qui sert de limite territoriale sur 700 mètres avec Terrasson-Lavilledieu.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Vézère-Corrèze». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]
Moyenne annuelle de température: 12,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[27] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[29], à 12,7°C pour 1981-2010[30], puis à 13,0°C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Beauregard-de-Terrasson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[33],[34].
Elle appartient à l'unité urbaine du Lardin-Saint-Lazare, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[35] et 3 338 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[36],[37].
La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (38,1%), forêts (33,2%), prairies (19,5%), zones urbanisées (9,2%)[40].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Beauregard-de-Terrasson proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41]:
Bancharel
le Bois
les Bois Verts
Cafourche
la Chabanne
la Chalucie
les Combarelles
la Combe Souillac
les Gannelets
les Gannes
la Geoffrenie
les Grattes-Chats
les Guillaumaux
Marsoli
Mellet
Peuch de Cheyrat
Peyredaille
les Poucaux
Renaufie
les Rouverolles
la Sautellerie
Serre Bru
Serre Marsal.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Beauregard-de-Terrasson est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Risques naturels
Beauregard-de-Terrasson est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beauregard-de-Terrasson.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 29,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[48].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1991, 2011, 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellus Regardus en 1346, Bel Regart et Bellus Respectus en 1359.
Le nom de la commune est la francisation de l'occitanbèl regart, correspondant à un lieu bien exposé[49], disposant d'une belle vue. La seconde partie du nom s'explique par la proximité de la ville de Terrasson.
En occitan, la commune porte le nom de Beuregard de Terrasson[50].
En 1793, l'ancienne commune de Bersac a fusionné et a intégré celle de Beauregard-de-Terrasson avant d'être rétablie en 1906[58].
XXesiècle
La commune a servi de décor à la mini-série télévisée Des grives aux loups tournée en 1984 d'après le roman de Claude Michelet[59].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Beauregard-de-Terrasson a, dès 1790, été rattachée au canton de la Bachellerie qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].
Intercommunalité
Fin 2003, Beauregard-de-Terrasson intègre la communauté de communes du Terrassonnais. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].
Dans le domaine judiciaire, Beauregard-de-Terrasson relève[64]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[65].
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[66].
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Beauregard-de-Terrasson se nomment les Beauregardiens[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].
En 2019, la commune comptait 684 habitants[Note 9], en diminution de 4,47% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 020
1 068
1 053
1 235
1 315
1 263
1 268
1 347
1 312
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 397
1 322
1 335
1 300
1 368
1 426
1 351
1 252
1 341
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 288
587
555
532
498
467
445
414
379
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
406
436
533
575
653
654
685
694
716
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
690
684
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique
Remarque
Au début du XXesiècle, la brutale chute démographique s'explique par la séparation de Bersac qui devient une commune indépendante en 1906, commune qui prendra le nom de Le Lardin en 1922.
Économie
Emploi
En 2015[71], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 317 personnes, soit 43,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-quatre) a presque doublé par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,8%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-quatre établissements[72], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans l'industrie, trois dans la construction, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[73].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Château de Bélet
Château de Mellet, XVIIesiècle, inscrit partiellement en 1990 au titre des monuments historiques pour les façades et toitures du château ainsi que des communs[74],[75], visitable du 15 juillet à fin août[76]
Ruines du château de Potuverie.
Ruines du château de Muratel[77], Muratellum en 1446[78].
Le château de Mellet.
Maison à colombages dans le village.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Antoine fondée en 1309 par le vicomte de Limoges, Jean de Bretagne[79],[80], avec son clocher-peigne.
Croix de Malte sculptée sur la porte de la chapelle Saint-Roch.
La chapelle privée de la famille Boissarie.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
De gueules à la croix pattée d'or; sur le tout, d'azur au chevronnel alésé, sommé d'un oiseau stylisé becquetant une palme posée en bande et mouvant du chevronnel, et au croissant en pointe, le tout d'argent[81].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
[Cheynier 1934] Dr André Cheynier, «Les lamelles à bord abattu et pièces microlithiques dans le Solutréen final de Badegoule», Bulletin de la Société préhistorique
française, , p.291-305.
[Cheynier 1939] Dr André Cheynier, «Le Magdalénien primitif de Badegoule et les niveaux à raclettes», Bulletin de la Société Préhistorique Française, t.36, , p.334-396 (lire en ligne[sur persee]).
[Cheynier 1950] André Cheynier (préf.chanoine Jean Bouyssonie), Badegoule, station solutréenne et proto-magdalénienne, Paris, Masson & Cie, coll.«Mémoires de l'IPH» (no23), , iii + 230 (présentation en ligne).
[Pradel 1948] Dr L. Pradel, «Stratigraphie de Badegoule», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.45, nos8-10, , p.229-230 (lire en ligne[sur persee]).
[Pradel 1957] D L. Pradel, «Le Solutréen de Badegoule. Documentation complémentaire», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.54, no10, , p.600-605 (lire en ligne[sur persee]).
[Cheynier, Bouchud & Guillien 1952] Dr André Cheynier, Jean Bouchud et Yves Guillien, «Les bois de Renne de Badegoule», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.49, nos1-2, , p.53-55 (lire en ligne[sur persee]).
[Bouchud, Cheynier & Guillien 1953] Jean Bouchud, Dr André Cheynier et Yves Guillien, «Dents de Renne et migrations», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.50, no3, , p.127-132 (lire en ligne[sur persee]).
Abbé Alcide Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.137-138.
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