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Béthencourt-sur-Mer est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

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Béthencourt-sur-Mer

La mairie-école.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC du Vimeu
Maire
Mandat
Denis Durot
2020-2026
Code postal 80130
Code commune 80096
Démographie
Gentilé Béthencourtois
Population
municipale
942 hab. (2019 )
Densité 319 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 04′ 43″ nord, 1° 30′ 15″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 119 m
Superficie 2,95 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthencourt-sur-Mer
(ville-centre)
Aire d'attraction Friville-Escarbotin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Friville-Escarbotin
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Béthencourt-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
Béthencourt-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Somme
Béthencourt-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Béthencourt-sur-Mer
Liens
Site web bethencourt-sur-mer.fr

    Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.


    Géographie



    Localisation



    Communes limitrophes

    Allenay Tully
    N
    O    Béthencourt-sur-Mer    E
    S
    Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly Méneslies Yzengremer

    Béthencourt-sur-Mer se situe en Picardie, dans la région crayeuse du Vimeu que bordent la Manche à l'ouest, la Bresle au sud, la Somme au nord. Le village se trouve ainsi à 4 kilomètres de la mer (Ault-Onival, chef-lieu de canton au nord-ouest). On se dirige à l'est vers Abbeville (chef-lieu d'arrondissement à 27 kilomètres), puis Doullens65 kilomètres) et Arras100 kilomètres). Au sud-est, on va vers Amiens (chef-lieu de département à 68 kilomètres) ou Beauvais (à 100 kilomètres) et Paris (à 165 kilomètres). Au nord, en longeant la Côte d'Opale, Boulogne-sur-Mer se trouve à 100 kilomètres. Au sud-ouest enfin, en passant par Eu8 kilomètres), on se rend à Dieppe42 kilomètres) et au Havre140 kilomètres). L'abbé Alfred Rançon a relevé que Béthencourt est situé à 50°04'45" de latitude nord et à 0°50' de longitude ouest, que son altitude calculée au bout de la rue des Bost est de 84 mètres (contre 114 mètres au lieu-dit la Maison Blanche faisant intersection de la route de Gamaches et de la D 925), que sa superficie est de 294 hectares.


    Transports routiers


    La localité est desservie par la ligne d'autocars no 2 (Mers-les-Bains - Friville - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].


    Urbanisme



    Typologie


    Béthencourt-sur-Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthencourt-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[5] et 2 508 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,4 %), zones urbanisées (17,8 %), prairies (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].


    Toponymie


    Voir Béthencourt (toponymie) et Bettenhoven (toponymie).


    Histoire



    Préhistoire



    Fin du IIIe siècle - Ve siècle (Antiquité tardive)


    L'existence de Béthencourt remonte à cette époque dite Antiquité tardive où, vers l'an 280, les Barbares s'infiltrèrent en Gaule, saccageant, pillant, incendiant entre autres la région constituant l'actuelle Picardie. Les sols restant en friche, le gouvernement impérial romain décida de confier aux Barbares la culture des terres en même temps que la reconstruction des cours de ferme appelées "chortis" ou "curtis" (à rapprocher du latin « cohortis » et du gallo-romain « corte »). Les Barbares s'assimilent très rapidement par des unions et alliances avec les autochtones : l'historien Fustel de Coulanges évalue que l'assimilation s'est faite en seulement trois générations. La chortis nous est décrite comme un fortin de bois fait d'un mur d'enceinte et d'une demeure construite sur la hauteur d'une motte, protégée ainsi au mieux de nouvelles invasions : c'est donc aussi nécessairement un ouvrage de défense. Visible aujourd'hui depuis la cour de l'école, rue des Bost, "la Butte" de Béthencourt[16] (voir photo) - fut elle préalablement un oppidum gaulois ? - offre une similitude frappante avec les mottes castrales qui sont en France datées de l'Antiquité tardive, ce qui induit que la Butte nous situe la Bettonis Chortis implantée par Betton, que là est la fondation de Béthencourt[17].

    La Butte de Béthencourt-sur-Mer.
    La Butte de Béthencourt-sur-Mer.

    Quelques dates de l'Antiquité tardive...


    VIe siècle - Xe siècle (Haut Moyen Âge)


    Frêne remarquable situé dans le périmètre de la Butte.
    Frêne remarquable situé dans le périmètre de la Butte.

    Quelques dates au Haut Moyen Âge...


    XIe siècle - XVe siècle


    Les fonts baptismaux (XIIIe siècle).
    Les fonts baptismaux (XIIIe siècle).

    Le Moyen Âge est l'époque pour laquelle René de Belleval (1837-1900), avec le Nobiliaire de Ponthieu et de Vimeu, s'est efforcé de mettre en lumière les généalogies et les faits par une herméneutique des chartes. Nous savons de la sorte qu'en 1213 la seigneurie de Béthencourt est entre les mains d'Eustache de Nouvion et de Béthencourt. Le nom de Bertrand de Nouvion (père d'Eustache, issu la Maison de Nouvion-en-Ponthieu connue depuis 1110) apparaît comme témoin dans un grand nombre de chartes entre 1160 et 1195. Eustache, restitue une charte d'avril 1219, fut lui-même bienfaiteur de l'abbaye du Gard. On sait aussi qu'il possédait des terres à Picquigny puisqu'en juin 1223 il "sert un aveu" au seigneur de Picquigny (c'est-à-dire qu'il s'en reconnaît localement le vassal). Eustache épousa Marie (son seul prénom reste connu aujourd'hui) dont il eut sept enfants, les deux premiers étant Henri et Hugues. C'est donc l'aîné, Henri, qui succéda logiquement à Eustache en qualité de seigneur de Nouvion et de Béthencourt. Dans une charte de l'abbaye de Saint-Josse (Pas-de-Calais) en 1231, Henri désigne son frère Hugues comme héritier présomptif du fait qu'il n'a pas encore d'enfants. Il aura pourtant après 1231 trois fils et son nom apparaîtra une dernière fois dans une charte de 1270. Étant contemporain de Saint Louis, Henri l'est donc aussi de la création d'un impôt, la gabelle qui restera liée pendant plus de cinq siècles à l'histoire de Béthencourt.

    Quelques dates entre le XIe et le XVe siècle...


    XVIe siècle


    Henri II (roi de France)
    Henri II (roi de France)

    Le sel alimentaire est taxé depuis le XIIIe siècle par l'un des impôts les plus impopulaires de l'Histoire de France, la gabelle : le sel est en effet une valeur au même titre que l'or et l'argent parce que de première nécessité pour la conservation du poisson, de la viande, du beurre et du fromage. Les rois de France depuis Louis IX au XIIIe siècle jusqu'à Henri II au XVIe siècle, ont toujours accordé aux villages d'Ault et de Béthencourt-sur-mer, parce que tous deux sont situés aux extrémités du royaume faisant frontière avec l'ancien ennemi anglais, parce que tous deux ne vivent encore que de pêche et d'élevage (ils dépendent du grenier à sel de Mers), un "droit de franc-saler", c'est-à-dire une franchise de gabelle. Si la gabelle a des effets pervers (pauvreté, famine, jacqueries), son exemption en a aussi : exodes ruraux vers les villages ayant droit de franc-saler, enlèvements excessifs au grenier à sel, surstockages clandestins et pénuries, reventes illicites, contrebande (les "faux-saulniers") et spéculation. Des irrégularités de marché (elles sont passibles des galères[29]) sont, en 1549, ainsi constatées à Béthencourt et remontées du grenier à sel de Mers jusqu'à celui d'Amiens, puis jusqu'au général chargé des finances du royaume. Les litiges liés au sel et au grenier à sel relèvent au XVIe Siècle de "cas royaux", c'est-à-dire directement de la seule souveraineté royale. La question est hautement sensible, voire périlleuse: la gabelle a provoqué entre 1548 et août 1549 en Angoumois et Saintonge des émeutes et révoltes embrasant finalement toute l'Aquitaine avec une violence telle que Henri II préféra la répression à la magnanimité[30]. Les habitants d'Ault et de Béthencourt-sur-Mer ne voient pas d'autre recours que de se faire humbles et d'adresser ensemble une supplique au roi Henri II pour le maintien du franc-saler. Le roi Henri II leur répond dans son arrêt du 3 octobre 1549, leur confirmant la franchise en "considération de leur grande fidélité et obéissance", mais ajoutant de sérieuses mises-en-garde contre toute pratique irrégulière de revente, interdisant le moindre stockage et donnant des pouvoirs de contrôle illimités sur ce point à ses justiciers et officiers, les "gabelous" qui prendront le surnom de "chevaucheurs de sel". On va voir ceux-ci augmenter fortement en effectifs, payés par le fermier du grenier à sel qui va se rembourser en augmentant le prix de la denrée. À compter de 1549, le sel excédentaire non utilisé à Béthencourt sera ainsi à retourner au grenier à sel de Mers[31] et les gabelous vont sillonner les villages de jour comme de nuit pour s'en assurer, pénétrant dans les maisons pour perquisitions impromptues, fouillant, calculant de façon tracassière la cohérence des achats en sel en fonction de la consommation familiale de poisson, arrêtant les suspects[32]. Ce joug policier va s'inscrire dans la longue durée : 240 années plus tard, en 1789 (voir ci-dessous), la gabelle figurera toujours à Béthencourt en tête des sujets de plainte.

    Quelques dates au XVIe siècle...

    Louis IV de Nevers
    Louis IV de Nevers

    XVIIe siècle


    Louis IV et Henriette de Nevers
    Louis IV et Henriette de Nevers

    Quelques dates au XVIIe siècle... :


    XVIIIe siècle


    Quelques dates au XVIIIe siècle...

    La pierre arc-boutée des bénédictins.
    La pierre arc-boutée des bénédictins.

    XIXe siècle


    L'historien abbevillois Charles Léopold Louandre publie en janvier 1849 dans la revue Le Pilote de la Somme un article qui demeure très éclairant dans sa restitution de l'esprit conflictuel entre serrurerie et agriculture au XIXe siècle, antagonisme qui, confirme Alfred Rançon, se joua aussi à Béthencourt : « cette industrie emploie beaucoup de bras, mais elle a le défaut de créer dans les moments de crise une population de mendiants. Lorsque les demandes faites à la serrurerie sont importantes, toute la population abandonne les travaux de la culture pour se jeter sur les salaires plus considérables que lui offrent les ateliers, de sorte qu'elle devient inhabile aux travaux des champs et ne peut s'y remettre. C'est un malheur auquel il serait difficile de remédier. On ne peut que conseiller la prévoyance et l'épargne aux habitants des villages industriels : ceux des villages agricoles ne souffrent jamais que dans des proportions plus restreintes, le travail se succédant toujours et forcément d'une manière plus régulière dans la culture ». Louandre n'en reconnaît pas moins que la serrurerie agit en progrès sur la démographie, faisant passer Béthencourt de 400 habitants en 1709 à 660 en 1849. Dans sa "Notice sur la serrurerie de Picardie" (1857), Pierre Briez s'arrête sur le village : "les spécialités qui se fabriquent à Béthencourt sont la serrure à moraillon pour malle, la serrure à auberonnière pour pupitre, le loqueteau de caisse, le loquet à vielle, la serrure d'armoire tour et demi et le cadenas". Les fabrications de la serrure à auberonnière (mot aujourd'hui bien oublié) et du cadenas à Béthencourt ont commencé vers 1840, la première aux Établissements Roy (anciennement Cantrel-Boutté, Grande rue) qui seront repris par Narcisse Debeaurain en 1866, la seconde, appelée à devenir la spécialité de l'Atelier Derambure (au niveau de l'actuel no 2, Rue d'Ault) et de la Maison Sauvage et Bignard (anciennement Bost et Sac-Epée, puis Gaultier, au niveau de l'actuel no 17, rue Tournière), amenée par un certain Jean Théodore Jacoby (1793-4 juin 1846) né à Seibersbach (Royaume de Prusse), mort à Béthencourt-sur-Mer. François Duverger, serrurier depuis 1827 à Béthencourt-sur-Mer où il est né en 1810, se voit décerner le 30 juin 1865 une récompense par la Société Industrielle d'Amiens pour "sa spécialité de confectionner la serrure à deux pênes pour appartement et la serrure en cuivre perfectionnée pour marine". L'Atelier Caillet se situe à l'angle de la rue Tournière et de la rue de l'église. Bientôt, Ismaël Haudiquer, contremaître chez Decayeux à Escarbotin, reviendra à Béthencourt, épousera Octavie Caillet et, créant une fonderie, donnera un nouvel essor à cet atelier appelé à devenir une usine spécialisée dans les serrures de chambres et armoires frigorifiques. On lit sur registre communal qu'en 1872 "cinq usines occupent environ 200 ouvriers tant du pays que du dehors". Dans sa description de Béthencourt-sur-Mer qui date de 1875, Florency Devillers ne manque toutefois pas de remarquer le métier annexe d'outilleur-matricien (Étienne Bost, les frères Leroux), mais aussi (future maison Paul Ducastel, au niveau de l'actuel no 2, rue de l'église) "un nouveau genre d'industrie qui s'est créé tout récemment et qui est dû à l'initiative de deux serruriers de cette localité, Paul Petit et Arsène Mathon. C'est la fabrication de sécateurs, d'échenilleurs et de pinces-à-sucre, et quarante ouvriers environ y travaillent"[55],[56],[57],[58].

    Quelques dates au XIXe siècle...

    Au XIXe siècle s'ajoutent le retable de Saint-Joseph et les vitraux de la nef.
    Au XIXe siècle s'ajoutent le retable de Saint-Joseph et les vitraux de la nef.
    BostBoutéDebeaurainHaudiquerMaquennehenSacépéeSiffletTavernier
    69366597

    C'est jusqu'à la préfecture de la Somme que l'on surnomma alors longtemps Béthencourt-sur-Mer "le village où l'on entend le plus de sifflets", allusion amusante à la place prépondérante du patronyme cité ci-dessus.


    XXe siècle


    L'affiche du 12 avril 1908.
    L'affiche du 12 avril 1908.

    Au tout début du siècle, Béthencourt-sur-Mer possède un autre surnom : « le village de la guerre de Trente Ans ». À l'instar de Clochemerle dans le roman éponyme de Gabriel Chevallier, Béthencourt est divisé en deux clans opposés, portant pour leur part des noms exotiques : les « Zoulous » et les « Kroumirs ». Les uns, qui souhaitent faire court, expliquent en 1908 que les « Zoulous » sont « les partisans de la municipalité actuelle » (celle de Michel Alfred Bignard), les « Kroumirs » étant « les amis de la précédente » (celle de Louis Adolphe Caron) : de fait, le journal Le Réveil d'Eu et du Tréport daté du 23 avril 1908 publie le pamphlet d'un « Zoulou » anonyme contre six "Kroumirs" qui avaient écrit au Préfet pour lui recommander de ne pas assister à l'inauguration de l'école des filles le dimanche 12 avril précédent. Les autres, affirmant que la division n'est ni politique ni religieuse, évoquent une origine d'autant plus floue que des individus changent de camp, souterraine au point de se perdre dans la nuit des temps : la perspective historique pourrait même nous proposer une relation avec l'opposition des cultivateurs et des serruriers au XIXe siècle, voire avec celle de ceux qui ont droit de franc-saler et ceux qui payent la gabelle au XVIIIe siècle. De même, on ne saurait dater son extinction : en 1912 encore, on voit des réunions associatives comme celles de la Société de secours mutuel tourner au pugilat. En 1919 toujours, on relève à Béthencourt l'existence de deux fanfares avec ainsi, pour la messe de la Sainte-Cécile, l'« Harmonie municipale » (« Kroumir ») déployée dans le bas-côté nord de l'église et la « Fanfare des amis réunis » (« Zoulou ») dans le bas-côté sud. Aussi, afin que les débordements de musiciens incontrôlés ne viennent pas briser la solennité de la « Fête de la reconnaissance nationale » du 2 novembre 1919, le maire Michel Alfred Bignard choisit-il précautionneusement d'y faire interpréter tous les chants patriotiques par les enfants des écoles. L'extinction de la zizanie fut de fait une mort fort lente puisque vers 1960 encore, des témoins assurent avoir entendu des concitoyens inamicaux s'apostropher de « fils de Kroumir » et de « fils de Zoulou ». La vérité probable, au vu des pamphlets à la fois dérisoires et savoureux qui de part et d'autre ont longtemps alimenté les colonnes de la presse locale, est que le conflit s'est surtout entretenu de querelles de voisinage, allant de mariages désapprouvés à des ramassages indus de gibier lors de chasses en plaine. Le Conseiller général Gilson, s'adressant publiquement au Préfet Henri Bouffard (bien présent à l'école des filles de Béthencourt pour la cérémonie du 12 avril 1908), a peut-être trouvé le mot juste, en tout cas celui qui souleva une hilarité unanime : « c'est un excès d'harmonie qui l'a engendré ».

    Quelques dates au XXe siècle...

    La mort de l'abbé Rançon en 1942 sort l'Histoire de Béthencourt-sur-Mer du domaine de l'écrit pour la basculer dans le domaine de ceux qui vont la vivre et la raconter à leurs descendants, fixant les moments qui, à compter des angoissantes rumeurs de juillet 1939, font mémoire de la Seconde Guerre mondiale. 14 août 1939: Tocsin. Les habitants se rassemblent sur la place de l'église. Désarroi, pleurs. Le lendemain, les hommes mobilisés partent rejoindre leurs régiments.


    Politique et administration



    Ancien Régime


    À la tête de la communauté il y eut longtemps, l'histoire ci-dessus le dit, le seigneur. Puis les habitants de Béthencourt choisirent des mandataires aux fins de défendre leurs intérêts. Comme dans l'ensemble du nord de la France, ils les désignèrent sous le nom de syndics.

    La charge de syndic à Béthencourt était détenue en 1787 par Antoine Geoffroy Beauvisage (1735-1790), époux de Marie du Castel, laboureur, père de Laurent Firmin Beauvisage évoqué ci-dessus. L'édit du substitua une assemblée de délégués à l'ancienne réunion des habitants qui délibéraient en commun et dont faisaient partie de droit le seigneur et le curé. C'est le que l'Assemblée Constituante décréta la création des communes avec dans chacune d'elles un maire, un procureur syndic, des officiers municipaux et un conseil général nommés par les électeurs.


    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1796 Modeste François Bignard    
    1796 1798 François Caillet    
    1789 1804 Liévin Beauvisage    
    1804 1813 Jean François Lafilé    
    1813 1815 Jean Louis Vain    
    1815 1830 Étienne Sifflet    
    1830 1843 Jean Baptiste François Lafilé    
    1843 1848 Pierre Charles Caillet    
    1848 1871 Charles François Roy    
    1871 1884 Henri Victorien Carpentier    
    1884 1888 Pierre Constant Lottin    
    1888 1900 Louis Adolphe Caron    
    1900 1900 Jean Baptiste Honeste Bignard    
    1900 1904 Louis Adolphe Caron    
    1904 1919 Michel Alfred Bignard    
    1919 1944 Gaston Carpentier   aïeul de la famille Malgras
    1945 1957 Emile Quénot PCF Conseiller général du Canton d'Ault (1949-1957)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 juillet 1997 Michel Soumillon PCF  
    août 1997 En cours
    (au 25 juillet 2020)
    Denis Durot PCF Vice-président de la communauté de communes du Vimeu (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[65]

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[67].

    En 2019, la commune comptait 942 habitants[Note 3], en diminution de 8,81 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Le maximum de la population a été atteint en 1911 avec 1 245 habitants.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    533454477538586612623638686
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6637487947898279039059731 020
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0661 1531 2451 2121 2161 2161 1241 1201 187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 2201 1201 1631 0741 0249971 0281 033971
    2019 - - - - - - - -
    942--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Nombres d'habitants connus avant 1793: 1668: 275. 1688: 351. 1709: 400. 1724: 437. 1725: 439. 1726: 469. 1768: 580.[réf. nécessaire]


    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 471 hommes pour 487 femmes, soit un taux de 50,84 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,49 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,9 
    8,7 
    75-89 ans
    10,5 
    20,4 
    60-74 ans
    23,6 
    20,9 
    45-59 ans
    19,2 
    15,7 
    30-44 ans
    16,0 
    16,4 
    15-29 ans
    13,3 
    17,9 
    0-14 ans
    16,5 
    Pyramide des âges du département de la Somme en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    6,3 
    75-89 ans
    9,2 
    16,6 
    60-74 ans
    17,4 
    20,1 
    45-59 ans
    19,3 
    18,3 
    30-44 ans
    17,7 
    19,4 
    15-29 ans
    18 
    18,7 
    0-14 ans
    16,7 

    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    L'église Saint-Étienne.
    L'église Saint-Étienne.

    L'église Saint-Étienne : chœur et fonts baptismaux (voir photo) du XIIIe siècle, nef du XVIIIe siècle.

    La croix de mission de Béthencourt.
    La croix de mission de Béthencourt.

    La gare de Béthencourt-sur-mer (rue d'Ault) rappelle l'existence de l'éphémère "Compagnie du Chemin de fer de Feuquières-Fressenneville" dont la ligne, allant jusqu'au terminus d'Ault, fut ouverte aux voyageurs le 19 décembre 1904 et aux marchandises le 13 octobre 1905. Elle ne connut en fait jamais, malgré les subventions du conseil général, ni la rentabilité que laissait pressentir l'activité industrielle de Béthencourt, ni l'assentiment de la population qui ne voyait dans le passage des trains que source de dangers et de détériorations de la voirie. La gare de Béthencourt est donc fermée le 1er janvier 1907, mais la chambre de commerce d'Abbeville délibère en faveur d'un nouveau parcours contournant l'agglomération (article quant à cette décision dans le journal Le Vimeu républicain du 6 novembre 1910) : la gare est ainsi réaménagée puis rouverte en juillet 1921, inaugurée par les représentants du gouvernement d'Aristide Briand qui, venant la visiter, sont accueillis sur les quais par le conseil municipal et par les fleurs portées par les enfants des écoles de Béthencourt.

    La butte (voir photo), motte castrale, toujours existante, rue des Bost.

    La croix de mission (voir photo) : elle fut érigée en octobre 1857 à la limite des territoires de Béthencourt-sur-Mer et d'Yzengremer en mémoire d'une mission prêchée par deux franciscains.


    Béthencourt-sur-Mer et le cinéma


    Le cinéaste Claude Mulot (1942-1986) a tourné, en 1971, de larges séquences de son film « La Saignée », avec Bruno Pradal (1949-1992), à Béthencourt-sur-Mer.


    Personnalités liées à la commune



    Le double visage de Marie Thérèse Bignard.
    Le double visage de Marie Thérèse Bignard.
    Roger Agache
    Roger Agache

    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes de la Somme.
    Blason
    D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, soutenu d'un coupeau de sinople[75].
    Détails
    La coupeau représente la motte féodale, toujours existante. Le lion, lui, est repris des armes de Jean de Béthencourt, non pas issu de Béthencourt en Vimeu, mais du hameau de Béthencourt de la commune actuelle de Sigy-en-Bray, en Normandie.

    Adopté le .

    Pour approfondir



    Bibliographie


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    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Béthencourt-sur-Mer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Jean Monborgne: Histoire du bourg d'Ault, Éditions Bertout, Luneray, 1989. Voir pages 15 et 16.
    13. Roger Agache, Bulletin annuel d'informations archéologiques. Voir no 6 (1963) et no 11 (1968).
    14. Claudine Cohen et Jean-Jacques Hubin, Boucher de Perthes, les origines romantiques de la préhistoire, Ed. Hubin, Paris 1989.
    15. P. Gris & E. Bellan, La Somme, imprimerie du Centre, Château-Thierry, 1964. Sur la Préhistoire, voir pages 4 à 8.
    16.  : Richard Jonvel: Relevés topographiques. La motte castrale de Béthencourt-sur-Mer, recherche en thèse, 31 janvier 2009 (Centre d'Archéologie et d'Histoire médiévales des Établissements religieux, Université de Picardie, laboratoire d'archéologie, Amiens).
    17. Ernest Prarond (1821-1909), Histoire de Saint-Valery-sur-Somme, Éditions la Vague Verte.
    18. Jean Macqueron: La Picardie a-t-elle été le berceau de la nation française? dans: Bulletin de la Société d'Emulation historique et littéraire d'Abbeville, Tome XXVI, 1987. Sur le Ve Siècle, voir pages 199 à 201.
    19. Jean Delattre, Saint Valery apôtre et guérisseur dans : Bulletin de la Société d'Émulation historique et littéraire d'Abbeville, Tome XXIV, Fascicule 2, octobre 1977 (Imprimerie Lafosse, Abbeville). Voir pages 183 à 203.
    20. Abbé J. Corblet, Hagiographie du Diocèse d'Amiens (Librairie Prévost-Allo, Amiens, 1874). Voir au Tome premier, pages 264 à 268: S. Berchond, évêque d'Amiens, pages 308 à 317 (sur les premiers pirates scandinaves): S. Blimont et au Tome quatrième, pages 64 à 95 : S. Valery et son compagnon S. Vadolein
    21. Jacques Garnier (1808-1888), Dictionnaire topographique du département de la Somme, Ed. J.-B. Dumoulin, 1867-1868 ; réédité par Hachette BNF.
    22. Jean Monborgne, op. cit., page 26.
    23. Robert Fossier (1927-2012), Histoire de la Picardie, coll. Univers de la France et des pays francophones/Histoire des provinces, Privat, Toulouse, 1974. Sur les dates de 859 à 923, voir page 110.
    24. Abbé J. Corblet, op. cit.. Voir au Tome deuxième, pages 373 à 445 : S. Geoffroy, évêque d'Amiens
    25. Georges Devisme, Histoire de la Chatellenie d'Ault, Imprimerie Piteux Frères, Amiens, 1902. Sur Bouvines, voir page 41.
    26. Georges Duby, Le dimanche de Bouvines, dans Féodalité (Quarto, Gallimard). Sur le sauvetage de Guillaume des Barres, voir page 875. Sur la "liquidation" des Brabançons, voir page 960.
    27. Denis-François Secousse (1691-1754), Ordonnances des Rois de France de la Troisième Race, 9 tomes, 1755. Voir t. 4, page 277.
    28. Georges Devisme, op. cit. Sur Brétigny et ses suites, voir les pages 17 et 18.
    29. Georges Bordonove, Henri II. Biographie, coll. Les Rois qui ont fait la France, Éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris, 1987. Lire pages 113 à 120: la révolte de la gabelle.
    30. Ivan Cloulas (1932-2013): Henri II, Biographie. Librairie Arthème Fayard, Paris, 1985. Sur l'embrasement de l'Aquitaine et la répression, voir pages 192 à 196.
    31. Henri II, Roi de France: Arrêt concernant Ault et Béthencourt-sur-Mer, Archives nationales, JJ 259, no 369, folios 280 à 282).
    32. Ivan Cloulas: op.cit.. Pour les gabelous et l'inflation sur le sel en 1549, voir page 190.
    33. Pierre Chevallier: Henri III, roi shakespearien. Librairie Arthème Fayard, 1985. Sur le baptême de Henri III, voir page 22.
    34. Jacqueline Boucher, La cour de Henri III, Ouest-France Université, 1986. Sur le caractère de Louis IV de Nevers, voir page 82 et 83; sur son examen de conscience, voir page 181.
    35. Sylvette Mathieu, 1583 Ault, la ville engloutie (Engelaere éditions, 2010): ce roman historique reconstitue les mentalités et les enjeux locaux contemporains de la 8e guerre de religion.
    36. Louis de Gonzague, duc de Nevers, Mémoires, Paris, 1665, 2 volumes. Écrites sous forme de journal, voir dans le vol. 1: 27 janvier 1577.
    37. Ariane Boltanski: Les Ducs de Nevers et l'État royal, genèse d'un compromis (1550-1600). Collection Travaux d'Humanisme et de Renaissance, Genève, Droz, 2006. Voir page 445.
    38. Olivia Carpi, Les guerres de religion (1559-1598), un conflit franco-français, Ellipses Éditions, Paris, 2012. Sur le conflit d'ambitions, puis la guerre entre Nevers et Aumale, voir page 463.
    39. Gaston Dodu, Les Valois, Histoire d'une maison royale, 1328-1589. Hachette, 1934.
    40. Georges Bordonove: Henri III, biographie. Collection Les Rois qui ont fait la France, Éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris 1988. Voir sur Louis IV de Nevers Notices biographiques, annexes, page 308.
    41. Pierre Chevallier: op. cit. Page 500.
    42. Micheline Agache-Lecat, « Le salaire du bourreau d'Abbeville au XVIIe siècle », Bulletin de la Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville, tome XXIV, fascicule 2, octobre 1977 (Imprimerie Lafosse, Abbeville). Sur l'exécution de Balthazar de Méalet de Fargues, voir page 175.
    43. Le Journal de Paris du 23 mars 1781: voir évocation du procès de Balthazar de Méalet de Fargues sous le titre: addition aux pièces intéressantes et peu connues pour servir à l'histoire.
    44. Léon Gaudefroy : Tully, Imprimerie Lafosse, Abbeville, 1937. Sur la destruction de Saint-Blimont et la grande peur dans le Vimeu au XVIIe Siècle, voir pages 111 et 112.
    45. Abbé Caron, Histoire de Saint-Valery, Le livre d'histoire Lorisse, 1893.
    46. Père Edmond Auger (1530-1591): Formulaire des prières catholiques avec plusieurs avertissements pour tous états, Paris, 1576.
    47. Michel Alfred Bignard : Discours du dimanche 12 avril 1908. Introduction : Béthencourt autrefois. Dans Histoire de Béthencourt-sur-Mer par Alfred Rançon. Voir annexes.
    48. Michel Foucault: La pensée du dehors: je mens, je parle dans: Dits et écrits (Gallimard, 1994), 4 tomes. Voir t. 1 page 518.
    49. Rémi Dimpre (1866-1939) : Histoire de Saint-Blimont et de quelques villages alentour (réédité en 2004 par Ed. La Vague verte).
    50. René de Belleval: les Fiefs et les Seigneuries du Ponthieu et du Vimeu, essai sur leur transmission depuis l'an 1000 jusqu'en 1789. Dumoulin, Paris, 1870.
    51. Joël Cornette, Absolutisme et Lumières, 1652-1783, Hachette Supérieur, 2010, pages 217-218.
    52. Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Éditions Dessaint et Saillant, 1762-1770. L'abbé Expilly, dans deux segments de douze années et pour 9.497 paroisses, dresse les tableaux récapitulatifs du nombre de mariages, baptêmes et décès, ce à quoi l'abbé Halingre procède dans les mêmes années 1760 pour Béthencourt dans deux segments de quarante années, les conclusions de croissance de la population se vérifiant de part et d'autre.
    53. Cahier des doléances et plaintes de la Paroisse Saint-Étienne de Béthencourt-sur-Mer, élection d'Eu, généralité de Rouen, bailliage d'Amiens. Archives départementales de la Somme, B317.
    54. Abbé Achille Le Sueur, curé de Saint-Blimont, Le clergé picard et la Révolution (Imprimerie Yvert et Tellier, Amiens, 1904).
    55. Jean-Edouard Riche: Une région en France, le Vimeu industriel. Imprimerie Carré, Fressenneville, 1967.
    56. Charles Léopold Louandre (1812-1882): Le Pilote de la Somme, revue éditée à Abbeville, 1849. Voir aussi son livre : Du travail et des classes laborieuses dans l'ancienne France, 1853.
    57. Pierre Briez: Notice sur la serrurerie de Picardie, 1857. Sur Béthencourt-sur-Mer, voir pages 57, 58 et 59.
    58. Florency Devillers: Notice biographique ou histoire d'un serrurier mécanicien, précédée d'une étude sur les principaux centres de la serrurerie de Picardie. Manuscrit de l'auteur (128 pages), 1875, ayant obtenu la médaille d'or au programme des questions d'économie politique et sociale mises au concours par la Société Industrielle d'Amiens pour l'année 1880-1881. Bibliothèque particulière, Béthencourt-sur-Mer. Pour Béthencourt-sur-Mer, voir pages 15 à 17.
    59. Léon Gaudefroy, op. cit..
    60. Liste électorale de Béthencourt-sur-Mer, Archives départementales de la Somme, Amiens, 1849
    61. http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011335439673v9QEZE/1/1
    62. Alexandrine Flandre: Historique de l'École des filles de Béthencourt-sur-Mer, cahier manuscrit de l'auteur (30 mars 1883), fonds d'archives Alfred Rançon.
    63.  : Les Morts pour la France de Béthencourt-sur-Mer pendant la 1re guerre mondiale, cliquer sur "canton d'Ault".
    64. Bill McAndrew, « Liberation: The Canadians in Europe » Montréal, Éditions Art Global, 1995 (ISBN 2-920718-59-2) p. 13 http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhh-dhp/his/docs/Liberation_f.pdf
    65. Benjamin Radeau, « À Béthencourt-sur-Mer, tensions entre le maire et la liste d’opposition après un recours judiciaire contre l’élection : Le maire de Béthencourt-sur-Mer (Somme) Denis Durot a fustigé le 26 mai 2020 la "mauvaise foi" de ses adversaires, qui eux parlent de méthodes "peu démocratiques" le jour du vote », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ) « lors du conseil municipal d’investiture le 26 mai 2020, Denis Durot, réélu maire à l’unanimité (voir encadré ci-dessous), a multiplié les piques à l’endroit de Jérémy Hanquiez et son équipe, qui n’ont obtenu aucun élu (...) La tension se focalise sur l’expulsion du bureau de vote par le premier magistrat de 4 membres de la liste « Avec vous et pour vous, dans l’intérêt de Béthencourt-sur-Mer » dès le début du suffrage ».
    66. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    67. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    68. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    69. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    70. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Béthencourt-sur-Mer (80096) », (consulté le ).
    71. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Somme (80) », (consulté le ).
    72. Abbé Rançon, Histoire de Béthencourt-sur-Mer, ouvrage manuscrit augmenté de coupures de presse régionale, vers 1912. Origine paroissiale, bibliothèque particulière, Béthencourt-sur-Mer. Sur la vie de Jacques Halingre, pages 79 à 82. Sur son analyse démographique, pages 93 à 97.
    73. Roger Agache: La préhistoire au musée Boucher-de-Perthes dans: Bulletin de la Société d'Emulation Historique et Littéraire d'Abbeville, Tome XXVI, 1987. Sur ces jeunes années de l'auteur, voir page 244: Les recherches préhistoriques.
    74. Roger Agache : "La Somme pré-romaine et romaine". Édité par la Société des Antiquaires de Picardie (Musée de Picardie, Amiens), 1978. Pour Béthencourt-sur-Mer, voir page 41.
    75. « 80096 Béthencourt-sur-Mer (Somme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    На других языках


    [de] Béthencourt-sur-Mer

    Béthencourt-sur-Mer (picardisch: Bétincourt-su-Mér) ist eine nordfranzösische Gemeinde mit 942 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Somme in der Region Hauts-de-France. Die Gemeinde liegt im Arrondissement Abbeville und ist Teil der Communauté de communes du Vimeu und des Kantons Friville-Escarbotin.

    [en] Béthencourt-sur-Mer

    Béthencourt-sur-Mer (French pronunciation: ​[betɑ̃kuʁ syʁ mɛʁ], literally Béthencourt on Sea; Picard: Bétincourt-su-Mér) is a commune in the Somme department in Hauts-de-France in northern France.
    - [fr] Béthencourt-sur-Mer

    [it] Béthencourt-sur-Mer

    Béthencourt-sur-Mer è un comune francese di 1.055 abitanti situato nel dipartimento della Somme nella regione dell'Alta Francia.



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