Franleu est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Franleu est un village picard du Ponthieu proche du littoral de la Manche, situé à 17 km à l'ouest d'Abbeville, à mi-distance entre cette ville et Le Tréport.
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
En 2019, Franleu est desservi par la ligne d'autocars no2 (Mers-les-Bains - Friville - Abbeville) et la ligne no8 du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Franleu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (78,4%), prairies (13,8%), zones urbanisées (7,7%), zones agricoles hétérogènes (0,1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Les érudits du passé, tel dom Grenier, y ont vu un Francorum locus «lieu des Francs»[9], c'est-à-dire *Francorum locus, cette forme latinisée n'étant pas attestée.
Il s'agit plus vraisemblablement de l'ancien picard franc + leu «lieu», d'où le sens global «lieu franc» c'est-à-dire «lieu jouissant de franchise»[10],[11]. Cette formation toponymique est analogue à celle de Fransart «terre libre défrichée» dans le même département[12],[13].
Histoire
Ancien Régime
Au XVIIIesiècle, le village de Franleu, du bailliage d'Abbeville, tiers en Ponthieu comptait soixante-dix-huit maisons, mille six cent quinze journaux de terre, relevait du doyenné de Saint-Valery. Valines était sa succursale[réf.nécessaire].
Époque contemporaine
En mai 1825, un incendie ravage plusieurs maisons. Son importance émeut la duchesse de Berry qui adresse 200 francs au sous-préfet d'Abbeville pour soulager les familles les plus éprouvées[14].
En 1828, la communauté des sœurs de la Sainte-Famille d'Amiens bénéficie de dons provenant de Franleu, accordés par un propriétaire d'une part, Sanson de Frière qui lui cède un terrain sur lequel s'élève un bâtiment, et par la fabrique de la paroisse d'autre part, qui lui alloue 1 200 francs[15].
En 1838, la foudre tombe sur l'église et endommagea le clocher.
Seconde Guerre mondiale
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Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la Bataille d'Abbeville, du 1er au les soldats du 7th Bn Argyll & Sutherland Highlanders se retranchent dans Franleu. Après plusieurs combats dans le village, les Écossais réussissent à traverser l’encerclement allemand, au prix de plusieurs victimes dans leurs rangs, et de la mort de plusieurs civils[16].
Un vitrail de l'église signé du maitre-verrier amiénois, Pierre Pasquier rend hommage aux victimes de mai-juin 1940[17].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Après avoir été chef-lieu de canton de 1793 à 1801, Franleu faisait partie depuis lors du canton de Saint-Valery-sur-Somme[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-2
Articles détaillés: Liste des cantons de la Somme, Conseil départemental de la Somme et Liste des conseillers départementaux de la Somme.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Somme et Liste des députés de la Somme.
Intercommunalité
Franleu était membre de la communauté de communes Baie de Somme Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, celle-ci fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de la Baie de Somme dont Franleu est désormais membre.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 530 habitants[Note 3], en augmentation de 0,95% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
714
674
696
672
705
720
721
723
691
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
704
758
771
723
695
647
660
648
665
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
614
584
561
485
510
457
442
471
481
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
497
515
571
550
514
523
501
505
513
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
536
530
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Le maximum de la population a été atteint en 1866 avec 771 habitants.
Article connexe: Exode rural dans la Somme.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4%). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,6% la même année, alors qu'il est de 26,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 269 hommes pour 272 femmes, soit un taux de 50,28% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,49%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,1
6,2
75-89 ans
11,1
18,6
60-74 ans
14,2
21,3
45-59 ans
19,9
17,8
30-44 ans
18,0
15,1
15-29 ans
18,8
20,9
0-14 ans
16,9
Pyramide des âges du département de la Somme en 2018 en pourcentage[26]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
6,3
75-89 ans
9,2
16,6
60-74 ans
17,4
20,1
45-59 ans
19,3
18,3
30-44 ans
17,7
19,4
15-29 ans
18
18,7
0-14 ans
16,7
Enseignement
Jusqu'en juin 2019, la commune faisait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), géré par un syndicat intercommunal à vocation scolaire, (SISCO), qui regroupait les écoles de trois communes: Franleu, Ochancourt et Valines.
En 2019, un nouveau RPI est créé, associant les communes de Boismont, Franleu, Mons-Boubert et Saigneville. À la rentrée de septembre, deux classes de maternelle seront à Mons-Boubert, les autres communes accueilleront une classe élémentaire. La communauté d'agglomération Baie de Somme attend 110 enfants à la rentrée de septembre. Un service de repas pour le midi sera mis en place dans chaque collectivité[27]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La mairie est non loin de l'église. Contrairement à beaucoup d'autres villages, ce n'est pas une grande place qui les sépare mais une petite rue.
Église Saint-Martin[28],[29],[30]: L'église était autrefois plus vaste et comportait deux bas-côtés; celui du nord n'existe plus. L'édifice est principalement en pierre. Son chevet est en brique, et à cinq pans. Il a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2014[31]
Article détaillé: Église Saint-Martin de Franleu.
Monuments dans le périmètre de l'ancien cimetière Comme partout ailleurs, le cimetière d'origine entourait autrefois l'église. Depuis le transfert imposé par l'administration préfectorale et pour suivre les recommandations relatives à l'hygiène, le cimetière actuel se trouve à la sortie du village, en direction de Campagne et de Quesnoy-le-Montant.
Tombes subsistant près de l'église: Les seules tombes sont celles de Benoît Alexandre Gabriel de Bonijol du Brau (décédé le 21 mars 1887, à 77 ans) et de Jeanne Gabrielle Josèphe Marie de Bonijol du Brau (décédée le 10 juillet 1906, à 30 ans). Des écus sont accolés.
Croix sur fût de pierre: Une grande croix remarquable, en pierre, est formée d'un fût cylindrique, monolithe, sur un pied qui passe du cylindre à l'octogone.
Tombes militaires: L'autre entrée (face à la mairie) permet d'accéder directement, à gauche, aux tombes des soldats britanniques morts pour la libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Les 28 stèles sont dressées sur deux lignes, contre la clôture nord du périmètre de l'ancien cimetière, face à l'église.
Monument aux morts et stèle: Juste à l'entrée principale avec ses quelques marches, sur la gauche et un peu en avant des deux tombes restées, se dresse le monument aux morts, dédié aux soldats et civils tués lors des deux guerres mondiales. Il est de facture assez sobre et décoré d'une simple et très classique Croix de guerre 1914-1918 qui le surmonte. Sur la droite, près du chevet de l'église, une stèle dédiée à la mémoire des anciens combattants d'Algérie, de Tunisie et du Maroc fut inaugurée le 11 novembre 2004.
Article connexe: Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix de guerre.
L'entrée principale de l'ancien cimetière, pratiquement à l'arrière de l'église.
Calvaire dressé face à la rue de l'Église menant au centre du village.
Personnalités liées à la commune
Antoinette Mallet[pourquoi?], religieuse, qui fonda en 1464 l'ordre des Sœurs grises d'Abbeville[réf.nécessaire].
Jeanne de Chauny, religieuse, missionnaire en Afrique au début du XXesiècle, issue de la famille Mallet de Chauny demeurant au château de Franleu. Madame Joséphine de Chauny et son autre fille, mademoiselle Marie de Chauny, ont été très dévouées pour l'église et faisaient alors le catéchisme[réf.nécessaire].
Les seigneurs successifs, dont les noms nous sont parvenus sont
* 1256: Eustache de Franleu, chevalier
1383: Guérard d'Abbeville, chevalier, sire de Boubers.
1430: Mathieu Avisse, écuyer.
1445: Jean Avisse, écuyer.
1475: Pierre Avisse, écuyer.
1520: Mathieu Avisse, écuyer.
1556: Pierre Avisse, écuyer, capitaine du guet à Abbeville.
1560: Jean de Paillard, chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme de sa chambre et gouverneur de Beauvais.
1594-1635: Guillaume III de Melun, prince d'Épinoy, connétable et sénéchal de Flandre, grand bailli du Hainaut, chevalier de la Toison d'or.
1635-1679: Alexandre Guillaume de Melun, prince d'Épinoy, connétable héréditaire de Flandre, sénéchal de Hainaut, grand bailli du Hainaut, gouverneur de Tournai, chevalier des ordres du roi.
1679-1704: Louis Ier de Melun, prince d'Epinoy, maréchal de camp.
1704-1724: Louis II de Melun, duc de Joyeuse, prince d'Epinoy, lieutenant général de la province de Picardie, mestre de camp du régiment de Royal-Cavalerie. Mort sans postérité, le 31 juillet 1724, sa sœur hérita de Franleu.
1725: Anne-Julie-Adélaïde de Melun, femme de Louis-François-Jules de Rohan, prince de Soubise.
1490: Charles de Rohan, prince de Soubise, maréchal de France.
En 1688, Jean de Vaudricourt, écuyer, seigneur de Laleu, demeurait à Franleu.
«Gazette franleusienne de l'EPJE», numéro de 2004 (Brochure d'une douzaine de pages, éditée par l'association Entente-Plaisir-Jeunesse-Espoir, 2 numéros parus)
Bulletin municipal (2 numéros parus: 2006 et 2007)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benjamin Radeau, «Bataille en 1940. Des dessins d'écoliers en attendant une nouvelle plaque à Franleu: Des Écossais périssaient à Franleu (Somme) en juin 1940. Une cérémonie devant révéler une nouvelle plaque a été annulée à cause de la Covid-19. Les écoliers ont pris le relais», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ).
Matthieu Herault, «Un nouveau regroupement d’écoles entre Boismont, Saigneville, Franleu et Mons-Boubert: La communauté d’agglomération Baie de Somme a entériné la création du nouveau regroupement pédagogique intercommunal de Boismont, Franleu, Mons-Boubert et Saigneville», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«La fermeture des écoles de Boismont et Saigneville avait été évitée en 2018 au prix d’un projet de regroupement pédagogique intercommunal (RPI) regroupant les écoles de Boismont, Franleu, Mons-Boubert et Saigneville: jeudi 27 juin, la communauté d’agglomération Baie de Somme a officiellement entériné la création du fameux RPI».
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