Arrest est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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La commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Description
Entrée du village.
S'étirant principalement sur la route départementale 48 (RD 48) et dans le creux de la vallée creusée par l'Avalasse, la commune se situe entre les localités d'Ochancourt et Estrébœuf.
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars no5 (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville) et no7 (Lanchères - Friville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1]
Arrest est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (68,1%), prairies (18,2%), zones urbanisées (9,8%), forêts (3,9%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Arrest dès 1204[9], Arrech en 1285, Arêt en 1412, Arrêt en 1710, Arrête[10].
L'existence d'une importante ferme gallo-romaine dans le village est révélée par les vestiges retrouvés lors de fouilles en vue de la création d'un lotissement[11].
Moyen Âge
Les seigneurs du lieu sont connus en 1200 avec les «de Fontaines».
Jean d'Arrech (Arrest) vend en 1271, la moitié des terrages d'Arrest aux religieux de l'abbaye de Forest-Montiers[12].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la Communauté de communes Baie de Somme Sud, créée fin 1997.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la communauté de communes, qui n'atteignait pas ce seuil, a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de la Baie de Somme, dont est désormais membre la commune.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 842 habitants[Note 4], en diminution de 3,55% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
735
781
880
894
99
1 000
982
965
984
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 012
1 027
1 051
1 029
1 026
1 033
1 048
991
1 012
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
984
930
922
875
832
815
808
798
765
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
839
837
871
856
868
820
841
856
869
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
864
842
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Le maximum de la population a été atteint en 1866 avec 1 051 habitants.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,3% la même année, alors qu'il est de 26,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 421 hommes pour 434 femmes, soit un taux de 50,76% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,49%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,6
11,0
75-89 ans
11,4
17,6
60-74 ans
19,0
22,8
45-59 ans
23,3
14,5
30-44 ans
14,8
15,4
15-29 ans
11,9
17,9
0-14 ans
16,9
Pyramide des âges du département de la Somme en 2018 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
6,3
75-89 ans
9,2
16,6
60-74 ans
17,4
20,1
45-59 ans
19,3
18,3
30-44 ans
17,7
19,4
15-29 ans
18
18,7
0-14 ans
16,7
Enseignement
Relevant de l'académie d'Amiens, la commune gère une école élémentaire.
Sports
Fondée en 1933, l'Amicale sportive arrestoise compte 44 membres adultes en 2019. Les deux équipes de football s'entraînent et évoluent sur le stade local[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château d'Arrest est construit à partir de 1575 par Charles de la Chaussée d'Eu, seigneur de la Chaussée et d'Arrest.
Six générations de membres de la famille de la Chaussée d'Eu ont occupé ce château, le dernier étant Antoine de la Chaussée d'Eu. Le Château d'Arrest est vendu durant la Révolution et acheté sous l'Empire par les du Liège d'Aunis puis est passé par alliance à la mort de la dernière du Liège d'Aunis (mère de l'actuel propriétaire) aux Donjon de Saint-Martin[réf.nécessaire].
Église Saint-Martin, gothique, datée des XIIe, XVeetXVIesiècles.
La mairie-école.
L'église Saint-Martin.
Le château.
Monument aux morts.
La salle des fêtes.
Personnalités liées à la commune
Louis d'Arrest, écuyer vivant en 1697, seigneur de Valmontier qui n'avait que deux filles, fut le dernier du nom[29].
Heinrich Louis d'Arrest (Berlin, 13 juillet 1822 – Copenhague, 14 juin 1875), est un astronome prussien. Descendant de huguenots expulsés de France en 1685, D’Arrest étudia les mathématiques à l'université de Berlin. Simultanément, il se mit à étudier l'astronomie et c'est ainsi que le 9 juillet 1844 il observa la même comète que le Français Mauvais deux jours auparavant. Le 28 décembre 1844, il découvrait une seconde comète.
Jules Dufrêne(pcd) (1916-1991), auteur picard né à Watiéhurt, commune de Lanchères, a écrit Bassureries (1983)[30]. Il a enseigné plus de 25 ans à Arrest où il a animé la troupe de théâtre locale «L'écran d'Arrest»[réf.nécessaire].
Marius Delahaye, ancien député de la Somme, fut également maire d'Arrest.
Roger Noyon (1934-2019), peintre aquarelliste, a passé son enfance et sa jeunesse à Arrest où ses parents étaient gérants de la Ruche Picarde[31].
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Aurélien Têtu, résistant F.F.I., a été tué sur la place, deux heures avant la libération de la commune, le [32].
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: d'argent au lion de gueules.
Ce blason n'a jamais fait l'objet d'une délibération du conseil municipal. Il peut être admis qu'il soit aujourd'hui celui de la commune d'Arrest. Une raison à cela: il fut porté du XIVe au XVIIIesiècle par la famille D'Arrest, originaire d'Arrest sans en être seigneurs. À Abbeville, à partir de 1310, les membres de cette famille «remplirent des fonctions municipales et s'allièrent à un grand nombre de familles les plus marquantes de l'ancienne bourgeoisie»[29].
Pour approfondir
Bibliographie
Etchettes pis Bassureries, Jules Dufrêne, Aimé Savary, illustrations de Paul Petit, Roger Noyon, Aimé Savary, Georges Vallat, 1983, imp. Carré, 80390-Fressenneville.
Articles connexes
Liste des communes de la Somme
Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix de guerre
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Une place et une école d'Arrest portent le nom d'Augustin Delahaye
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dans une correspondance du Comte de Ponthieu - «Histoire ecclésiastique d'Abbeville.»
Dictionnaire topographique du département de la Somme, Jacques Garnier, Archives départementales de la Somme.
Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 12 décembre 2015, p.16.
Le Courrier picard, Picardie maritime, 11 décembre 2014, p.16.
M. M.-H., «Jean-René Lelong, maire d’Arrest (80), est décédé vendredi», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Julien Levasseur, «Lysiane Joly, successeur attendu de Jean-René Lelong: Le village d'Arrest aura bientôt un nouveau maire. Lysiane Joly, première adjointe assure cette mission le temps que le conseil municipal ne se prononce. Mais avant cela, les Arrestois doivent élire le 5 juin un conseiller municipal», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ).
«Lysiane Joly, nouveau maire», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Lysiane Joly, seule candidate, a été élue maire d’Arrest (Baie de Somme sud) ce vendredi 10 juin. Cette puéricultrice de métier est élue dans ce village depuis 27 ans (...) Ce vendredi, Mme Joly a été élue par 15 voix».
«Lysiane Joly rend son écharpe à Arrest: Deux listes se dessinent déjà dans le paysage politique d’Arrest, alors que la maire sortante ne se représente pas», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )««Cela fait 31 ans que je suis au conseil municipal», relève Lysiane Joly, maire d’Arrest. D’abord conseillère, elle a effectué deux mandats d’adjointe avant de prendre la succession de Jean-René Lelong, à son décès en 2016, à la tête du village».
«Armel Bouchard élu maire d’Arrest: Armel Bouchard a été élu maire d’Arrest par son conseil municipal, vendredi 3 juillet», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Pour le poste de maire, Bénédicte Fouquemberg, tête de liste d’opposition, s’est portée candidate face à Armel Bouchard. ce dernier s’est imposé avec neuf voix contre cinq».
Magali Mustioli-Herce, «Armel Bouchard veut continuer à agir pour Arrest: L’actuel premier adjoint mène une liste aux municipales avec deux autres conseillers sortants», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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