Lanchères est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars no5 (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville), no6 (Cayeux - Saint-Valery - Abbeville) et no7 (Lanchères - Friville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[2].
La commune présente un risque de submersion marine[3].
Urbanisme
Typologie
Lanchères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10],[11].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (64%), prairies (13,6%), zones urbanisées (7,4%), zones humides intérieures (7%), zones humides côtières (3,3%), forêts (2,4%), zones agricoles hétérogènes (2,3%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
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Histoire
Article détaillé: Chemins de fer départementaux de la Somme.
Le village a été desservi par la gare de Lanchères - Pendé, mise en service le par la Société générale des chemins de fer économiques (SE), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne à écartement métrique de Noyelles à Cayeux du réseau des Chemins de fer départementaux de la Somme. Ses bâtiments actuels datent de 1935.
Une râperie de betteraves à sucre a été alimentée par le réseau des Chemins de fer départementaux de la Somme, aux XIXeetXXesiècles.
Le service public ferroviaire cesse en 1972, et la gare est depuis utilisée dans le cadre de l'exploitation touristique du Chemin de fer de la baie de Somme (CFBS).
Politique et administration
La mairie.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes Baie de Somme Sud, créée fin 1997.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département. Ce projet prévoit la création d’une communauté d’agglomération regroupant 56 communes et 57 469 habitants qui fusionnerait les quatre communautés de communes de l'Abbevillois, de la Région d'Hallencourt, du Vimeu Vert et Baie de Somme Sud[15],[16],[17].
La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) du , entérine la fusion en une communauté d'agglomération des communautés de communes de l'Abbevillois, de la région d’Hallencourt et de Baie de Somme sud, soit 51 827 habitants[18],[19] (Le Vimeu Vert fusionnant avec le Vimeu Industriel pour former la communauté de communes du Vimeu). Après consultation des conseils communautaires et municipaux concernés, la communauté d'agglomération de la Baie de Somme, dont la commune est désormais membre, est ainsi créée au [20].
Vice-président de la CA de la Baie de Somme (2020 →) Réélu pour le mandat 2020-2026[25]
Politique environnementale
Dans le cadre de ses aménagements paysagers et architecturaux, la commune utilise de concert la brique et le galet. C'est ainsi qu'un lavoir a été créé à Poutrincourt et que six des sept Abribus ont été traités de manière à créer une unité dans le village et ses hameaux[1],[26].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 918 habitants[Note 4], en diminution de 0,54% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%). Le maximum de la population a été atteint en 1872 avec 1 139 habitants.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
625
617
669
746
832
894
950
984
987
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
981
1 087
1 124
1 139
1 110
1 048
1 009
1 004
1 009
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 008
1 034
962
842
813
805
774
776
784
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
788
762
797
775
826
834
969
1 008
923
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
922
918
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article connexe: Exode rural dans la Somme.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,1%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,2% la même année, alors qu'il est de 26,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 466 hommes pour 456 femmes, soit un taux de 50,54% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,4
6,7
75-89 ans
10,1
19,3
60-74 ans
20,0
22,3
45-59 ans
24,1
20,0
30-44 ans
17,1
14,4
15-29 ans
12,7
17,4
0-14 ans
15,6
Pyramide des âges du département de la Somme en 2018 en pourcentage[31]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
6,3
75-89 ans
9,2
16,6
60-74 ans
17,4
20,1
45-59 ans
19,3
18,3
30-44 ans
17,7
19,4
15-29 ans
18
18,7
0-14 ans
16,7
Enseignement
La commune gère une école primaire publique, l'école élémentaire Paul Vimereu[32].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, du XVIesiècle, avec une cloche de 1520[33].
Les ruines du château de Poutrincourt, (XVesiècle)[34].
Poutrincourt était un fief de la Maison de Biencourt. Ces ruines sont inscrites aux Monuments historiques depuis 1980.
Article détaillé: Château de Poutrincourt.
Le château de Lanchères (XVIIIesiècle) et son parc[35].
Statue de saint Christophe, près du monument aux morts. La statue a été dressée après la Deuxième Guerre mondiale, le village ayant été préservé des bombardements[36].
Chapelle consacrée à la Vierge, à l'extérieur du village, route de Saint-Valery-sur-Somme.
La chapelle dédiée à la Vierge, route de Saint-Valery.
Un carrefour sous hautes protections.
Personnalités liées à la commune
Paul Vimereu, auteur picard ayant passé son enfance à Lanchères.
Jules Dufrêne (1916-1991) est un auteur picard né à Watiéhurt, commune de Lanchères. Il a écrit Bassureries (1983).
Jean de Poutrincourt (1557-1615), vécut à Poutrincourt, hameau de Lanchères avant de faire route en 1605 pour l'Acadie, actuelle Nouvelle-Écosse canadienne. On peut encore observer les ruines du château de Poutrincourt[38].
Héraldique
Blason
De sable au lion d'argent, armé et lampassé de gueules; au chef cousu de sinople chargé de deux roses en bouton d'or.
Détails
Le blason est tiré des armes de Jean de Biencourt de Poutrincourt qui avait l'avantage de recevoir deux boutons de roses et quatre pots de vin le jour du Saint-Sacrement[39]. Il a été adopté en 1989.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La salle communale porte son nom.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Le Courrier picard, édition Picardie maritime, « Briques et galets pour les abris d'écoliers », 11 octobre 2016, p.14.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Intercommunalité Le dessous de la carte», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Vimeu - Oui à la fusion des intercommunalités», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Olivier Bacquet, «Les futures communautés de communes restent à peaufiner: Il y aura bien une communauté d'agglomération d'Abbeville et une communauté de communes du Ponthieu-Marquenterre. Le sort des communes souhaitant "déménager" reste en suspens.», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne).
«L’Abbevillois Nicolas Dumont, patron de la nouvelle «agglo»», Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Lanchères», sur le site de Quiélire (consulté le ).
Le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p.13.
Pauline Dewez, «Décès de Guy Delahaye «un maire efficace et à l’écoute»: Il a consacré plus de trente ans de sa vie à la commune de Lanchères, l’ancien maire Guy Delahaye s’est éteint le lundi 6 novembre, à l’âge de 75 ans», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )«Guy Delahaye remporte les élections municipales à Lanchères en 1977 alors qu’il n’a que 35 ans. Il quittera ce poste 31 ans plus tard»
«Un mandat de plus pour Jean-Yves Blondin à Lanchères: Maire de Lanchères (Somme) depuis 2014, Jean-Yves Blondin a vu son mandat être prolongé par le nouveau conseil municipal. Il a déjà prévenu que 2020 serait une "année blanche"», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )«Seul candidat à proposer sa candidature, Jean-Yves Blondin est donc devenu maire du village pour la seconde fois en recueillant la totalité des voix de son conseil».
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