Ses habitants sont appelés les Bélestariens ou les Cabos en référence à un petit poisson vivant dans les eaux de l'Hers-Vif et plus spécifiquement à Bélesta, devenu de plus en plus rare.
Bélesta est une commune rurale qui compte 1 072 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 700 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Bélestariens ou Bélestariennes.
Géographie
Localisation
Cartographies de la commune
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1Carte dynamique
2Carte Openstreetmap
3Carte topographique
4Carte avec les communes environnantes
La commune de Bélesta se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 28 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 35 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 8 km de Lavelanet[3], bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Bélesta fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5].
Bélesta est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département de l'Aude.
L'Aiguillon fait partie jusqu'aux années 1920 de la commune de Bélesta.
Géologie et relief
La commune est située pour partie dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, et pour partie dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille «n°1076 - Lavelanet» de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 26,94 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,85 km2[8]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 607 mètres. L'altitude du territoire varie entre 475 m et 1 082 m[13].
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Malard, le ruisseau de Bicharole, le ruisseau de la Borie, le ruisseau de l'Ayrolle et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[15],[16].
L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[17].
L'Hers-Vif.
Réseaux hydrographique et routier de Bélesta
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[18].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Belcaire», sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979[24] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,6°C et la hauteur de précipitations de 1 018,6 mm pour la période 1981-2010[26].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 45 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[28], à 14,1°C pour 1981-2010[29], puis à 14,5°C pour 1991-2020[30].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[32]:
«Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste», d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[33]
les «gorges de la Frau et Bélesta», d'une superficie de 12 360ha, hébergent une avifaune de montagne bien représentée sur ce site avec quatorze espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles six espèces de rapaces diurnes et deux espèces de rapaces nocturnes[34].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Cinq ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[35]:
le «bois de Pechtignous» (327ha), couvrant 3 communes dont 2 dans l'Ariège et 1 dans l'Aude[36];
le «cours de l'Hers» (891ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[37];
«le Plantaurel oriental» (3 272ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[38];
les «montagnes de Belesta, de la Frau, de l'Ordat et de Prades» (14 014ha), couvrant 32 communes dont 28 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[39];
la «tourbière du Pinet» (341ha), couvrant 4 communes dont 2 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[40];
le «Grand plateau de Sault» (17 962ha), couvrant 21 communes dont 3 dans l'Ariège et 18 dans l'Aude[41];
«le Plantaurel» (42 116ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[42];
«l'Hers et ripisylves» (1 417ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[43];
les «montagnes d'Olmes» (31 924ha), couvrant 33 communes dont 31 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[44].
Forêt de Bélesta
Bélesta est célèbre pour sa forêt de sapins, ancienne forêt royale exploitée pour les mâts de bateaux sous Louis XIV.
Il convient de noter que les dénominations des forêts s'entremêlent les limites au gré des parcelles nobiliaires, des répartitions des biens nationaux et plus tard des regroupements forestiers. Ainsi, la forêt de Sainte-Colombe pénètre sur le communal de Bélesta et inversement.
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Bélesta.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Bélesta est une commune rurale[Note 9],[45]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[46].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (80,6%), prairies (9,6%), zones agricoles hétérogènes (4,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9%), zones urbanisées (2,8%)[47].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 871, alors qu'il était de 853 en 2013 et de 829 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 59,9% étaient des résidences principales, 21,6% des résidences secondaires et 18,5% des logements vacants. Ces logements étaient pour 90% d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,8% des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bélesta en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21,6%) inférieure à celle du département (24,6%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,8% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,7% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 6].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
21,6
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
18,5
9,7
8,2
Voies de communication
Accès avec les routes départementales D 16, D 9 et D 117.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bélesta est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[48],[49].
Risques naturels
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Bélesta.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Hers-Vif, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant l'Hers figure la crue torrentielle de 2014 de l'Hers amont impactant en particulier le village de Lassur[50].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Bélesta[51]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[52].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 6 août 2010[53].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[54].
Toponymie
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Histoire
La partie historique de l'article, non publiable en cet état de brouillon, a été transférée en page de discussion (voir onglet en haut de cette page) pour réécriture.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Bélesta est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[55].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[56].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[57],[58].
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans l'Ariège.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].
En 2019, la commune comptait 1 072 habitants[Note 11], en diminution de 1,29% par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 610
1 848
1 879
2 037
2 293
2 487
2 529
2 660
2 700
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 504
2 459
2 545
2 534
2 503
2 382
2 517
2 235
2 125
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 038
2 063
2 021
2 036
1 973
1 502
1 341
1 327
1 355
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 395
1 330
1 441
1 386
1 337
1 179
1 114
1 105
1 065
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 064
1 072
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
En 2018, la commune compte 512 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 990 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 610 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 581 personnes, parmi lesquelles on compte 67,8% d'actifs (53,7% ayant un emploi et 14,1% de chômeurs) et 32,2% d'inactifs[Note 13],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 210 emplois en 2018, contre 227 en 2013 et 235 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 317, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66,1% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,5%[I 16].
Sur ces 317 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 101 travaillent dans la commune, soit 32% des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 88,5% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3% les transports en commun, 6,7% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
Activités hors agriculture
89 établissements[Note 14] sont implantés à Bélesta au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 19].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
89
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
17
19,1%
(12,9%)
Construction
9
10,1%
(14,2%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
32
36%
(27,5%)
Activités financières et d'assurance
3
3,4%
(2,8%)
Activités immobilières
2
2,2%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
8
9%
(13,2%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
14
15,7%
(14,4%)
Autres activités de services
4
4,5%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 89 entreprises implantées à Bélesta), contre 27,5% au niveau départemental[I 20].
Les un entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[67]:
Transports Jerome Lannes, transports routiers de fret interurbains (308 k€)
La commune de Bélesta appartient au bassin textile du pays d'Olmes. C'est un bourg de tradition industrielle, qui a accueilli des entreprises de filature et tissage, de fabrication de peigne en corne, des scieries…
Agriculture
1988
2000
2010
Exploitations
20
6
1
Superficie agricole utilisée (ha)
264
243
90
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Région sous-pyrénéenne»[68]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[69]. une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole[Note 17] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 90ha[69].
Entreprise remarquable
La limonaderie de Fontestorbes, plus ancienne limonaderie artisanale de France toujours en activité depuis 1885, travaille à partir de l’eau de la fontaine de Fontestorbes au pH idéal; elle est installée dans les locaux d'une ancienne usine textile. Les bouteilles en verre, et consignées, ont une contenance de 1 litre et le bouchon est mécanique et en porcelaine.
Vie locale
Enseignement
Bélesta fait partie de l'académie de Toulouse.
L'école primaire fonctionne aujourd'hui en un regroupement pédagogique intercommunal (regroupement de la vallée de l'Hers).
Peigne en corne, Chavanne pianos fabriqués avec du bois de la forêt de Bélesta, La halle municipale qui accueille différents spectacles tout au long de l'année[72],
Activités sportives
La commune compte trois clubs de rugby à XV en 2022:
Amicale sportive de Bélesta XV (couplée avec Laroque d'Olmes); Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2016-2017 et 2017-2018
ESLB xv affiliée FFR, comité départemental de rugby de l'Ariège, Ligue Occitanie Rugby....championnat d'Occitanie niveau Honneur-pré federale
Les Rambailleuses d'Ariège et Rugby club féminin Pays d'Olmes;
Union sportive du Plateau de Sault (avec section féminine).
Rugby Club Cathare et Amicale des anciens joueurs (en sommeil)
Anciens de l'Amicale Sportive de Belesta xv (en instance de création)
Autres activités: randonnée pédestre, pétanque, chasse,
Équipements sportifs
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Terrain de rugby agréé FFR, vestiaires et éclairage...le stade porte le nom d'André Naudi dit Dédé joueur emblématique du club et du rugby regional
Écologie et recyclage
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La fontaine intermittente de Fontestorbes.
La fontaine intermittente de Fontestorbes, déjà connue à l'époque romaine. Une des dix plus importantes exsurgences de type vauclusien en France, elle se singularise par la régularité de ses intermittences et l'ampleur de leurs variations;
La chapelle Notre-Dame du Val d'Amour, sanctuaire marial datant du XIVesiècle et lieu de pèlerinage le lundi de Pentecôte;
Église Saint-Blaise de Bélesta.
La Forêt de Bélesta, ancienne forêt royale qui fut exploitée pour les mâts de la flotte de Louis XIV. S'y trouve un endroit remarquable sur un itinéraire balisé: le gouffre des Corbeaux, d'une profondeur de 110 m au-dessus duquel a été construite une plateforme d'observation.
Les ruines du château d'Amont: il fut au XVIesiècle, à l'époque des guerres de religion, la demeure du chef des Réformés Jean-Claude de Lévis-Léran, baron d'Audou et de Bélesta, gouverneur du comté de Foix. En restauration depuis 2007 grâce à une association, il abrite en 2010 les œuvres du peintre Christian Constant[73].
Jean-Baptiste Mercadier né le 18 avril 1750 à Bélesta, mort en 1816, ingénieur et auteur notamment d'une "Ébauche d'une description abrégée du département de l'Ariège" en 1801.
Noël Naudi, né en 1897, engagé volontaire à 18 ans en 14-18, enseignant et directeur d'école, maire et conseiller général du canton de Lavelanet, écrivain, poète et musicien, fondateur de l'Amicale sportive de Bélesta xv.
Julien-Marie Durand (1904-1970), né à Bélesta, préhistorien[74], abbé nommé à Montségur, à Mijanès puis à Rieucros.
Robert Naudi (1927-2003), né à Bélesta, fut président du Conseil général de l'Ariège[75] de 1985 à 2001.
Henri Martre (1928-2018), né à Bélesta, polytechnicien, ancien PDG d'Aérospatiale.
André Lagarde, né a Belesta, professeur d'espagnol et d'occitan, linguiste occitan, écrivain.
Gérald Branca (1902-1983), général, international de rugby à XV (quel lien avec Bélesta?)
Paul Pibouleau, né a Bélesta, professeur, écrivain et poète
Gérard Miguel, président-fondateur de l'association les Fils de Bélesta, membre de la Ligue Occitanie Rugby et de la World Cup rugby.
Norbert Sclippa, né a Bélesta, professeur à l'Université de Charleston (Caroline du Sud), écrivain et spécialiste du Marquis de Sade.
Jean Claude Sclippa, né a Bélesta, enseignant et artiste peintre.
Céline Bara, actrice pornographique, réside à Bélesta.
Pidoux C et JP, généraux et directeurs régionaux de gendarmerie.
Le club ASB xv sous l'impulsion de Gérard Miguel organisa tous les lundis de Pentecote un tournoi de rugby a 7...en France ce fut le premier club régional à initier cette pratique et le 2 ieme en France après le PUC. Gérard Miguel créa aussi l'école de rugby de Belesta qui compta près de 80 élèves dont Jean Luc Castel joueur emblématique des compétitions régionales et coatch des féminines locales puis départementales.
L'ASB forma des joueurs majeurs comme Clement Géraud, André Lannes, les frères amiel, Louis monie, Clovis Gallardo, Guy Arnaud qui coatcha Pamiers en nationale et aussi B.Clerc président du comité de rugby des Frandres.....
Héraldique
Les armes de Bélesta se blasonnent ainsi: D’argent plain; au chef bandé de gueules et d’argent[76].
Pour approfondir
Bibliographie
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Articles connexes
Liste des communes de l'Ariège
Liste des cavités naturelles les plus longues de l'Ariège
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[31].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[70].
Source: Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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