Béduer est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Cajarc, le plus petit des quatre causses du Quercy, enserré dans les méandres du Lot et du Célé.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Béduer est une commune rurale qui compte 705 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 511 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Béduériens ou Béduériennes.
Les habitants de Béduer s'appellent les Béduérois et les Béduéroises.
Bastide de l'aire urbaine de Figeac située dans le Quercy, sur le Célé.
Corn, Espagnac-Sainte-Eulalie |
Boussac, Camboulit | Figeac |
Brengues | ![]() |
Faycelles |
Gréalou | Carayac | Saint-Pierre-Toirac |
Le relief de la commune de Béduer est mamelonné. Il présente, le long du Célé, une plaine d'alluvions fertile ; viennent ensuite des coteaux à l'exposition du nord, recouverts d'une couche argilo-marneuse où la végétation est des plus actives ; on y rencontre de nombreux fossiles calcaires, particulièrement des bélemites.
L'argile domine aux environs du bourg, sur les plateaux qui s'étendent au sud vers Faycelles et Frontenac.
Toute la partie du sud-ouest, de l'ouest et du nord-ouest, qui représente les deux tiers de la commune, est essentiellement calcaire et rocailleuse. Cette zone est également très boisée.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villeneuve », sur la commune de Villeneuve, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 941,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rodez-Aveyron », sur la commune de Salles-la-Source, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1972 et à 48 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[14] : le « puech boisé de Pierre Grosse » (401 ha), couvrant 4 communes du département[15] et la « rivière Célé » (1 383 ha), couvrant 15 communes du département[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[14] : la « basse vallée du Célé » (4 063 ha), couvrant 15 communes du département[17].
Béduer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[I 1],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), prairies (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), terres arables (3,9 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Béduer est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Célé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1999 et 2003[24],[21].
Béduer est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 68,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 424 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 283 sont en en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Pour Gaston Bazalgues, le toponyme Béduer est d'explication difficile avec une préférence pour une origine pré-celtique[29] :
Un habitat préhistorique est mentionné à Peyrelevade, au lieu-dit Pecharual dans les confronts de 1277. Le Néolithique est marqué par la présence de plusieurs dolmens encore visibles sur la commune. Aujourd'hui, on trouve des traces d'habitat gallo-romain (tegulae) au lieu-dit : Saint Pierre, près du gué de la voie romaine qui permettait le franchissement du Célé.
Au Moyen Âge, la communauté de Béduer avait deux paroisses, toutes deux mentionnées dans le testament de Sibylle de Panat, veuve d'Arnaud II Barasc (1268) : Saint-Étienne et Saint-Pierre. La paroisse de Saint-Etienne comprenait 250 communiants vers 1761. L'église de cette paroisse n'existe plus : elle se trouvait située non loin du Célé, près du hameau de Bedigas. La paroisse de Saint-Pierre serait finalement devenue la paroisse principale de Béduer.
Ancienne possession de la famille de Barasc (XIe - XVIe), puis de Narbonnès, et enfin de Lostanges (XVIIe - XVIIIe), la seigneurie de Béduer domina un temps tout le territoire entre Lot et Célé et rivalisa avec l'abbaye de Figeac. La famille de Lostanges est originaire de la commune du même nom en Corrèze.
Dieudonné Ier (ou Dorde Ier?), fut l'un des fondateurs de la dynastie Barasc. Il mourut en terre sainte en 1085.
En 1286, Déodat de Barasc, seigneur de Montbrun, créa à Lissac un prieuré de religieuses cisterciennes dont les seigneurs de Béduer furent patrons jusqu'à la Révolution.
Pendant la guerre de Cent Ans, le seigneur de Barasc reprend aux Anglais le château de Saint-Cirq. La guerre de Cent Ans laisse la région exsangue ; cependant, protégé par le château, Béduer sera moins atteint que d'autres villages du Quercy.
Afin de repeupler et dynamiser le village après cette période, on fit venir des régions voisines : Rouergue, Auvergne, Limousin des paysans moyennant des " franchises " (avantages en nature)
Le dernier Barasc, Déodat VIII mourut en combattant les protestants en 1552.
En 1562, les protestants (C. de Cornely) s'emparent du château de Béduer.
En 1569, le comte de Montgomery pille et ravage la région. Le château au est repris par les catholiques (capitaine Roques) en 1577.
Le château fut vendu à J. de Narbonnès en 1594. Sa femme en devint la propriétaire à la mort de celui-ci. Elle se remaria en 1604 avec Louis François de Lostanges qui devint son légataire universel et en hérita en 1608.
Les Lostanges furent des militaires peu présents à Béduer.
Le seigneur du village n'est plus alors le maître absolu, car les mœurs et les mentalités ont évolué.
La Révolution ne provoquera pas de heurts spectaculaires à Béduer, même si les pauvres gens ont de plus en plus de mal à s'acquitter de leurs charges.
La famille de Lostanges, originaire de la petite commune qui porte le même nom en Corrèze, voit sa fortune diminuer ; le château est finalement vendu en 1874 puis à nouveau en 1886.
Le XIXe siècle fut une période faste et prospère pour Béduer. La population s'élevait à 1 500 habitants au milieu du XIXe siècle.
L'agriculture permet une existence quasi autarcique. Dans la deuxième moitié du XIXe, la surpopulation rurale entraîne les premiers exodes des plus pauvres vers les grands travaux et les bassins industriels (constructions des routes, chemin de fer, mines).
Le phylloxera (fin XIXe) accentue le dépeuplement de la commune. La grande guerre emporte, comme ailleurs, de nombreux jeunes gens à la fleur de l'âge.
Après la deuxième guerre mondiale, la vie s'accélère : la mécanisation se généralise, les exploitations agricoles se concentrent. Le village de Béduer devient un centre d'habitation préservé pour des salariés de Figeac ainsi qu'un lieu de villégiature appréciée en vue de la retraite.
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Blason | D'or aux trois fasces d'azur, au franc-canton d'argent, chargé d'un château de trois tours de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, les randonneurs et les pèlerins arrivent de Figeac par le GR 65. Arrivé au lieu dit Mas de la Croix de Béduer, deux variantes s'offrent à eux :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1793 | 1795 | Jean Laborie | ||
1795 | 1797 | Bourdes | ||
1797 | 1798 | Pierre Augme | ||
1798 | 1801 | Balthazar Longpuech | ||
1801 | 1802 | Toussaint Maurandy | ||
1802 | 1810 | René Desplas | ||
1810 | 1814 | Jean-françois Debons | ||
1814 | 1825 | Pierre Delfour | ||
1826 | 1830 | Nicolas Mauranges | ||
1831 | 1835 | Louis Vaysse | ||
1835 | 1848 | Jean Cavarroc | ||
04.1848 | 10.1848 | Louis Vaysse | ||
1848 | 1852 | David Pierre Daynac | ||
1852 | 1860 | Antoine Gautie | ||
1860 | 1871 | Pierre Capus | ||
1871 | 1884 | Emile Pezet | ||
1884 | 1888 | François Frejaville | ||
1888 | 1902 | Vaysse | ||
1944 | 1965 | Jean Pélissié | ||
03.1965 | 03.1971 | Emile Gilbert Soursou | ||
1971 | 1983 | Jean Capus | ||
1983 | 2001 | Jean Hirondelle | ||
2001 | 2008 | Gabriel Soursou | ||
03.2008 | Jean Hirondelle | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 705 habitants[Note 8], en diminution de 5,75 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 159 | 1 406 | 1 013 | 1 275 | 1 354 | 1 446 | 1 459 | 1 511 | 1 397 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 313 | 1 372 | 1 162 | 1 141 | 1 093 | 1 121 | 1 112 | 1 123 | 1 032 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
832 | 750 | 680 | 594 | 574 | 508 | 510 | 510 | 460 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
419 | 426 | 454 | 516 | 596 | 623 | 708 | 720 | 745 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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720 | 705 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 321 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 714 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 060 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,7 % | 4,6 % | 7,5 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 432 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 123 emplois en 2018, contre 127 en 2013 et 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 307, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,9 %[I 10].
Sur ces 307 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 65 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
52 établissements[Note 11] sont implantés à Béduer au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 52 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 15 | 28,8 % | (14 %) |
Construction | 8 | 15,4 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 8 | 15,4 % | (29,9 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,9 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 17,3 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 7,7 % | (12 %) |
Autres activités de services | 7 | 13,5 % | (8,7 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,8 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 52 entreprises implantées à Béduer), contre 14 % au niveau départemental[I 14].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :
La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 47 | 22 | 18 | 17 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 085 | 1 332 | 929 | 747 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 22 en 2000 puis à 18 en 2010[38] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[39],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1085 ha en 1988 à 747 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 44 ha[38].
Perché sur un coteau, il subsiste du château des Barasc un donjon et une tour très restaurés. Ce château d'architecture romane du XIIe siècle, appartint à la famille de Barasc dont un membre, Géraud V Barasc, fut évêque de Cahors de 1236 à 1250. Puis le château fut propriété de la famille de Lostanges.
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