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Épinac est une commune rurale, elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Épinac, une unité urbaine monocommunale[4] de 2 217 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (48,9%), forêts (29,6%), terres arables (11,6%), zones urbanisées (7,5%), zones agricoles hétérogènes (2,4%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le , en raison de son exploitation charbonnière, la commune fut autorisée à s'appeler Épinac-les-Mines, appellation qu'elle conserva pendant une soixantaine d'années, jusqu'à ce qu'Épinac-les-Mines demande à reprendre son appellation première, ce qui lui fut accordé par décret du (paru au Journal officiel du )[11].
Histoire
Autrefois Monestoy, l'existence de cette seigneurie est attestée depuis au moins le XIIIesiècle[12].
Les premiers seigneurs sont les Monestoy. Le , Guillaume, maire de Monestoy, reconnaît une rente de 10 sols dijonnais pour l'anniversaire de Mademoiselle Moine de Quincey, inhumée à l'abbaye Saint-Martin d'Autun[13]. Vers 1430, il apparaît que les nouveaux seigneurs de Monestoy sont Pierre de Bauffremont et sa femme, Agnès de Saulx[12]. Quelques années plus tard, Monestoy est acquis par Nicolas Rolin. Dès lors et par héritage, se sont succédé les Rolin, les Chambellan, les Maréchal, les Pernes et enfin les Clermont-Tonnerre.
C'est en 1656, alors que la seigneurie de Monestoy est érigée en comté, en faveur de Louis de Pernes[14], colonel d'infanterie et gouverneur de Saintes[15], que la terre change de nom pour celui d'Épinac. En effet, Monestoy est érigé en comté sous le nom d'Épinac.
Liste des seigneurs d'Épinac
Guy de Monestoy (v. 1250)
Renaud de Monestoy (v. 1298)
Hugues de Monestoy (v. 1326)
Hugues de Monestoy (v. 1395) (fils du précédent), mort à Nicopolis en suivant le comte de Nevers
Pierre de Beauffremont (v. 1430)
Nicolas Rolin (1376-1462), (acquéreur du précédent), chancelier de Bourgogne
Guillaume Rolin (1411-1488), (fils du précédent), marié à Marie de Lévis
Antoine Rolin (1424-1497), (frère du précédent), marié à Marie d'Ailly
François Rolin (v. 1489) (neveu du précédent), marié à Jeanne de Bourbon-Duisant
Jean Rolin (1490-1527) (fils du précédent), marié à Marie de Cugnac
Suzanne Rolin (1513-1577) (fille du précédent), mariée à Nicolas Chambellan
Madeleine Chambellan (1544-1584) (fille des précédents), mariée à Jean Maréchal
Gaspard Maréchal[16] (v. 1560-1591) (fils des précédents), marié à Gabrielle de Vaudrey
Claudine Maréchal (?-1637) (fille des précédents), mariée à Louis de Pernes, gouverneur de Saintes
Louis II de Pernes (?-1694) (fils des précédents) 1ercomte d'Épinac, marié à Anne-Jeanne de Rouvray
Anne-Georges de Pernes (?-1719) (fils des précédents) 2d comte d'Épinac[17] (fils du précédent), marié à Claude de Senevoy
Gaspard de Clermont-Tonnerre (1688-1781) 3ecomte d'Épinac (neveu du Louis II de Pernes), marié à Antoinette Potier de Novion
Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre (1720-1794) 4ecomte d'Épinac (fils du précédent), marié à Anne Le Tonnelier de Breteuil
Le chemin de fer
La commune d'Épinac est associée à l'histoire de l'un des premiers chemins de fer de France, concédé en 1830 et dû à l'initiative du propriétaire des mines d’Épinac, Samuel Blum. Il s'agissait de relier Épinac au puits du Curier (hameau de Pont-d'Ouche en Côte-d'Or) situé à une vingtaine de kilomètres, d'où le charbon était expédié vers le nord de la région et le bassin parisien via le canal de Bourgogne[18]. C'est en 1829 que fut créée à cet effet la Compagnie des houillères et du chemin de fer d’Épinac.
Les mines
Article détaillé: Houillères d'Épinac.
Des mines de charbon sont exploitées dès le milieu du XVIIIesiècle sur une surface de 3 435ha.
Au total, 70 puits seront creusés dans ce bassin minier, mais seulement une dizaine assurèrent l'extraction du charbon.
Les principaux puits de mines de charbon d'Épinac.
Le puits de la Garenne.
Le puits Saint-Charles.
Le puits Lestiboudois et le château d'Épinac.
Le puits Hottinguer.
La verrerie
Une importante verrerie fut fondée en 1752 à Épinac par Gaspard de Clermont-Tonnerre, entreprise qui, dans les années 1830, produisait 1 800 000 bouteilles destinées au commerce des vins mousseux[19]. Cette verrerie ferma ses portes en 1936.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Épinac appartient à l'arrondissement d'Autun et au canton d'Autun-1 depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était le chef-lieu du canton d'Épinac.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription de Saône-et-Loire, représentée depuis par Rémy Rebeyrotte (LREM-TdP). Sous la Cinquième République, Épinac a toujours appartenu à cette 3e circonscription mais cette dernière a été recréée ou redécoupée à deux reprises: une première fois en 1986 (redécoupage Pasqua) et une seconde fois en 2010 (redécoupage Marleix). Auparavant, la commune était intégrée à la circonscription d'Autun (Second Empire, 1863-1870) puis à la 1re circonscription d'Autun (1876-1885, 1889-1919 et 1928-1940).
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes et du tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Dijon et de la cour administrative d'appel de Lyon[20].
Intercommunalité
Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes du Grand Autunois Morvan. Cette intercommunalité est issue de la fusion des communautés de communes de l'Autunois, Arroux Mesvrin et de la Vallée de la Drée, fondée le et dont Épinac était membre.
Administration municipale
La mairie.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[21].
Tendances politiques et résultats
Articles connexes: Élections municipales de 2014 et 2020 en Saône-et-Loire.
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Élection municipale de 2020: 51,70% (455 voix) pour Jean-François Nicolas (PS), 48,29% (425 voix) pour Jean-Michel Prévotat (SE), 52,94% de participation.
Élection municipale de 2014: 56,79% (631 voix) pour Claude Merckel (SE), 43,20% (480 voix) pour Nathalie Grosbois (DVG), 67,15% de participation.
Liste des maires
Articles connexes: Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République.
Mineur, administrateur de la Caisse autonome des ouvriers des mines Député de Saône-et-Loire (1936 → 1942) Conseiller général d'Épinac (1937 → 1940) Conseiller d'arrondissement (1934)
Épinac figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[30].
La ville est jumelée avec Steinweiler en Allemagne.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 2 164 habitants[Note 3], en diminution de 5,71% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 083
1 128
1 112
1 336
1 409
2 050
2 803
2 745
3 273
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 511
3 967
4 623
4 620
4 620
4 398
4 110
4 061
4 145
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 096
4 877
4 973
4 656
4 677
4 532
4 143
3 325
3 081
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
3 267
3 120
2 891
2 636
2 569
2 522
2 434
2 411
2 341
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 234
2 164
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le puits Hottinguer et sa tour Malakoff.
Un musée de la mine est consacré aux houillères d'Épinac mais aussi au chemin de fer d'Épinac ainsi qu'à la verrerie[35] (installé sous la mairie, il doit déménager dans l'ancienne gare en 2019[36].).
Les anciennes halles, dont la construction s'est achevée en 1881, transformées en bibliothèque en 2011[37].
Château d'Épinac, anciennement château de Monestoy[38].
Prieuré du Val Saint-Benoit: prieuré fondé au XIIIesiècle par des religieux dépendant du Val des Choues, dans le diocèse de Langres. Ce prieuré, abandonné depuis la fin du XVIIesiècle, dut attendre les années 1970 pour que des premières mesures de sauvegarde fussent entreprises[39]. En 1982, les sœurs de Bethléem s'installèrent sur ce lieu et créèrent le monastère Notre-Dame d'Adoration. L'ancienne église, datée du XIIIesiècle, et la chapelle ont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en 1926.
Patrimoine religieux et castral.
Église du prieuré du Val Saint-Benoit, à proximité d'Épinac.
Le château.
L'église.
Patrimoine minier.
Le site du puits Hottinguer en travaux en 2019.
Site du puits de la Garenne.
Bâtiment de la machine d'extraction du puits Saint-Charles.
Le puits Curier.
Le musée de la mine est installé sous la mairie.
Personnalités liées à la commune
Nicolas Rolin (1376-1462), chancelier du duc Philippe le Bon.
Pierre Jolibois (1860-1908), ingénieur civil et conseiller municipal de Paris, est né au Curier.
André Proudhon (1914-1944), résistant français et Juste parmi les Nations fut abattu à Épinac; un monument lui rend hommage sur le lieu où il fut abattu, rue du .
Écartelé, au premier et au quatrième d'argent au lion de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants du champ, au deuxième et au troisième d'azur à la croix alésée d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Blason à dessinerD’argent au lion de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants d’or[40].
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Cachets postaux à Épinac», article de Paul Lambert et François Nosjean paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 77 (printemps 1989), page 20.
Revue des sociétés savantes de la France et de l'étranger, Tome I, 1856.
Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte no104. Texte en ligne.
Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Louis Alexandre Expilly, Tome II, 1764.
Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon, Tome IV, 1855.
Lieutenant général en Bourgogne.
Parfois appelé marquis d'Épinac.
TILLEQUIN Séverine, «Epinac, ville-témoin de l'histoire des chemins de fer en France et en Bourgogne», article paru dans «Images de Saône-et-Loire» n° 188 de décembre 2016, pages 16 à 19.
«Les anciennes verreries d'Épinac», article de Lucien Taupenot (alias Luc Hopneau) paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 97 d'avril 1994, page 12.
Annie Bleton-Ruget, Alain Dessertenne, Françoise Geoffray, Martin Raether, Des bibliothèques dans des lieux patrimoniaux, article paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire», n° 199-200 de novembre 2019, p. 50-63.
Après que les propriétaires du prieuré aient confié à la Société des amis des arts et de l'histoire (SAAH) d'Autun la mission de sauver le monument, d'en assurer la conservation, la protection et la réhabilitation, ce qui fut fait dans le cadre d'une opération baptisée «Renaissance du prieuré du val Saint-Benoît», officiellement lancée en février 1973, avec le soutien de Raymond Oursel. Source: Michel Le Cam, Renaissance du Val Saint-Benoît, revue «Images de Saône-et-Loire» n° 18 (juin 1973), pp.11-15.
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