Sully est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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La commune repose sur du schiste bitumineux d'âge autunien (−299 et −282 millions d'années) et sur de la houille du Stéphanien (−307 et −299 millions d'années)[1].
Urbanisme
Typologie
Sully est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (45,4%), forêts (39,1%), terres arables (7,7%), zones agricoles hétérogènes (5,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1%), zones urbanisées (0,8%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
936: Sulliacum (A. de Charmasse, cartulaire de l'église d'Autun, I-II p. 17);
1350c: Suilleyum sur un pouillé du XIVesiècle;
1550c: Sauliacum;
1650c: Solacum selon Courtépée.
Nom de lieux d’origine prélatine ou gallo-romaine.
Le nom de Sully proviendrait d'une déesse celtique: Sulis. Elle aurait été assimilée à Minerve, par les Romains, et aurait exercé un pouvoir spécial sur les eaux.
Histoire
La descenderie Bathiard en activité après 1940.
Sully est l'une des premières communes de Saône-et-Loire à avoir été cadastrée, conformément aux dispositions de l’arrêté du 12 brumaire an XI établissant le premier système de cadastre dit «par masse de culture» (il s’agissait d’établir la nature des cultures présentes sur le territoire des communes sans introduire toutefois de découpage entre les parcelles, l’administration se chargeant de faire coïncider les déclarations des propriétaires et les superficies concernées)[Note 3].
Le village connait une forte activité économique entre le début du XIXesiècle et le milieu du XXesiècle, liée à l'exploitation de charbon (descenderie Bathiard de Veuvrotte, puits François-Mathieu, puits Marveley et Garenne) avec l'accord des concessions minière de Veuvrotte et d'Épinac[1].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1929
1946
Pierre-Alexandre Jacqueson
radical-socialiste
agriculteur
1947
1973
Joseph Renaud
RPF, CNIP
agriculteur
mars 2001
2009
Claude Jacqueson
SE
2009
décembre 2012
François Courouble
SE
janvier 2013
mars 2014
Jean-Michel Salin
mars 2014
en cours
Daniel Mallard
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2019, la commune comptait 488 habitants[Note 4], en diminution de 6,33% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 093
941
1 017
1 289
1 387
1 502
1 612
1 525
1 544
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 483
1 516
1 408
1 314
1 289
1 198
1 238
1 189
1 109
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 006
964
1 012
888
897
879
801
725
671
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
629
545
514
573
579
561
569
532
500
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
488
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Le château de Sully.
Le château de Sully (XVIesiècle-XIXesiècle) vit naître Patrice de Mac-Mahon, maréchal de France et président de la République, décédé le . La résidence est aujourd'hui la propriété de la duchesse de Magenta.
L'église, placée sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption, dont la construction, achevée en 1873, a été réalisée d'après des plans de l’architecte Grosley de Semur-en-Auxois.
La vieille église gothique de Sully, devenue chapelle funéraire des Mac-Mahon.
Le monastère du Val Saint-Benoît (XIIIesiècle), qui abrite depuis 1962 une communauté de moniales de Béthléem.
Le château du Haut-Puits, situé entre les hameaux de La Comme et de Creusefond, sur une éminence, dont la construction aurait pour origine la famille d’Anstrude, d’origine écossaise comme les Mac-Mahon, venus en France dans le sillage des Stuart chassés du royaume d'Angleterre. En 1817, cette demeure passa aux Bertheault de Noiron, famille originaire de Lucenay-l’Évêque dans laquelle il est resté.
Au hameau de Morgelle: chapelle Saint-Roch, reconstruite au XVIIIe siècle par le curé Bretin sur un chœur gothique flanqué d’une surprenante colonne (propriété communale depuis 1989).
Au hameau de Bouton: chapelle dédiée à sainte Anne, datée de 1739, et que signale un élégant clocheton de bois.
Sur le territoire de la commune est implantée une forêt domaniale: la forêt des Battées (contenance: 455,17 ha), qui mêle conifères et feuillus[13].
Vestiges minier des mines de charbon (descenderie Bathiard de Veuvrotte, puits François-Mathieu, puits de Marveley et Garenne)[1].
Vestiges miniers.
Le puits Marveley.
Schiste de Creusefond.
Entrée de la descenderie Bathiard.
Bâtiment du treuil de la descenderie Bathiard.
Le terril du puits François-Mathieu.
Personnalités liées à la commune
La famille de Saulx-Tavannes, dont:
Gaspard de Saulx, ( † - Sully), maréchal de France, lieutenant général de la province de Bourgogne, bâtisseur du château de Sully.
La famille de Mac-Mahon, dont:
Maurice-François de Mac-Mahon, ( - château de Sully, Sully † - Autun), baron de Sully, comte de Mac-Mahon et de Charnay, général français des XVIIIeetXIXesiècles;
Patrice de Mac-Mahon, fils du précédent, duc de Magenta, prince de Solférino, maréchal de France et président de la République française, né le au château de Sully.
L’abbé Paul Muguet (1839-1923), curé de la paroisse de Sully (1890-1923), chanoine honoraire de la cathédrale d’Autun, historien local.
Joseph Renaud (1906-1978), maire de Sully, conseiller général de Saône-et-Loire, qui fut député et sénateur.
Pour approfondir
Bibliographie
Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, Sully sans le château, revue «Images de Saône-et-Loire» n° 198 (), pp. 12-13.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La démarche était expérimentale: 1800 communes avaient été retenues pour l’ensemble du territoire national. Tirées au sort, elles devaient être au moins deux par arrondissement et pas plus de huit, théoriquement. Pour le département de Saône-et-Loire, il subsiste aujourd’hui une quarantaine de plans, disponibles sur le site internet des archives départementales, avec une répartition inégale d’un arrondissement à l’autre. Techniquement, le plan devait être réalisé à l'échelle du 1/5000e, après arpentage et triangulation. Le territoire de la commune était divisé en masses colorées figurant de la même manière les terrains portant des récoltes identiques. Source: Annie Bleton-Ruget, Un département à l'aube du XIXe siècle: images et représentations de la Saône-et-Loire, article paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire», n° 199-200 de novembre 2019, p. 18-24.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
[PDF] J. Le Goff, Etude des aléas miniers dans le bassin d'Autun, Bourgogne (71) (exploitations de houille, schistes bitumineux et fluorine): Communes de Autun, Barnay, Cordesse, Curgy, Dracy-Saint-Loup, Igornay, La Celle en Morvan, Monthelon, La Grande Verrière, La Petite Verrière, Reclesne, Saint Forgeot, Saint Léger du Bois, Sully et Tavernay, Géoderis, Volume 1 et Volume 4.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Source: «Les forêts domaniales», article rédigé en collaboration avec la direction départementale de l'Office national des forêts et paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 31 (novembre 1976), pp. 7-10.
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