Curgy est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Curgy | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Autun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Autunois Morvan |
Maire Mandat |
André Lhoste 2020-2026 |
Code postal | 71400 |
Code commune | 71162 |
Démographie | |
Gentilé | Curgéens |
Population municipale |
1 153 hab. (2019 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 59′ 08″ nord, 4° 23′ 03″ est |
Altitude | Min. 299 m Max. 537 m |
Superficie | 31,58 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Autun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Autun-1 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | curgy.fr |
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Son nom ancien est Veredumdiacum (IXe siècle) - Vergonce - Vergince au XIIIe siècle, nom dont les historiens n'ont pas donné à ce jour une origine.
Distante de 7 km du parc naturel régional du Morvan et 7 km d'Autun, elle fait partie du canton d'Autun-Sud. Elle est située à une altitude moyenne de 418 m, avec un point culminant à 537 m et au minimum 299 m. La mairie est à 347 mètres.
Sur le territoire de la commune est partiellement implantée une forêt domaniale : la forêt des Feuillies (contenance totale : 419,26 ha), qui mêle conifères et feuillus[1].
![]() |
Dracy-Saint-Loup | Saint-Léger-du-Bois | ![]() | |
N | ||||
O Curgy E | ||||
S | ||||
Autun quartier Saint-Pantaléon |
Auxy | Sully |
La commune repose sur le gisement de schiste bitumineux d'Autun daté de l'Autunien (−299 et −282 millions d'années)[2],[3].
Curgy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,9 %), forêts (15,3 %), terres arables (15 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Ce finage, ancienne paroisse Saint-Denis de Péon, est attestée au VIIIe siècle. Elle dépendait du diocèse et de l'archiprêtré d'Autun.
Le village connait une forte expansion à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, liée à l'exploitation de schistes bitumineux avec l'accord de plusieurs concessions minières[2],[3].
Une fontaine du XIXe siècle, en ce lieu fait l'objet d'une inscription à l'Inventaire Général[11].
Il y avait jadis en ce lieu une forteresse de plaine, connue par les textes et dont aucune trace ne subsiste.
Son nom viendrait de : Drusius, gentillice gallo-romain, Droisinium, ou Droisonium est une terre jointe à Saint-Denis en 1098[12] En 1264, existe une terre appartenant à feu Pierre de Drousson, chevalier. Terre donnée en 1268, par Hugues de Lucenay, à l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun[13]Il y avait sur son territoire une chapelle aujourd'hui disparue, sous le vocable de Saint-Léger-du-Chemin. En 1330, la veuve du seigneur de Drousson, prénommée Guillemette, choisit sa sépulture à l'abbaye de Saint-Symphorien d'Autun, qui dépendait de Saint-Martin d'Autun. En 1474, un noble Guiot Bataille est seigneur, en toute justice de Drousson.
La tour de Drousson, se dresse sur une quinzaine de mètres, avec un diamètre de 5,30 mètres, une épaisseur de mur atteignant près d'un mètre au premier étage, par lequel on accède par un escalier extérieur, abrité d'une double rampe en pierre.l'escalier menant au second n'existe plus. C'est la seule tour subsistante d'une enceinte fortifiée. Ses meurtrières prouvent ses fonctions défensives. Au Couchant, une mare semble être le vestige d'un étang. Il est possible que les lieux furent entourés d'eau. Elle semble dater du XIVe siècle. C'est aujourd'hui une ferme, propriété privée.
En 1305, un prêtre du nom de Bardoux[14], cède à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, Un pré attenant à l'église :" S. leodegarii de Chemino subtum fontem "[15]L'église de Drousson était entourée d'un petit cimetière et portait le nom de : " Saint-Léger-du-Chemin ". Cette chapelle est attestée au début du XIVe siècle, mais il n'est pas impossible qu'elle ou une précédente corresponde à l'oratoire ou Ansbert, évêque d'Autun et l'ancien abbé de l'abbaye de Saint-Symphorien d'Autun, avait fait élever sous le vocable de Saint-Léger et il y aurait été inhumé[16]
Des vestiges gallo-romains furent retrouvés, dans les champs environnants au siècle dernier[17].
Il existe dans ce hameau des ruines d'une forteresse de plaine, citée en 1380, de formes quadrangulaires. Il y a deux étangs. Au XIXe siècle furent découverts des stèles funéraires, sarcophages, et autres antiquités. Carrières de grès déjà exploitées aux temps des Romains. Ce fief mouvait de Grosme, propriété de l'évêque démembrée de Sully qui relevait de Couches. Jean Bataillard, écuyer fait hommage en 1380, à Philibert de Montagu, pour ses terres de Pauvray. Plus tard en 1469, Louis Damas d'Alone, est dit seigneur de Pauvray. Simon de Montagu, lieutenant général de la Chancellerie d'Autun, donne dénombrement de sa seigneurie de Pauvray[18].
Une fontaine, à l'état de vestiges est inscrite à l'inventaire général[19]. Le château de Savigny-le-Vieux, décrit plus loin, ainsi qu'une motte circulaire en plaine[20].
Existait en ce lieu une seigneurie avec une forteresse dite de plaine, citée en 1345. Une tour y subsistait avant la Révolution. Édifice quadrangulaire de deux niveaux. L'ensemble était composé d'une grande maison, cour, grange, étables, le tout clos de mur (terrier de 1440)[21]. Construction ayant intégrée des vestiges. Gaudricus de Vergoncey, est inscrit au nécrologe de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun : « XV id. Gaudricus de Vergoncey ». En 1389, le seigneur des lieux, Robert de Vergoncey, fonde son anniversaire à la même abbaye, pour la célébration de messes à perpétuité, il fait une donation de 28 sous sur la terre de Vergoncey[22].
Colline composée de calcaire, où se trouvait jadis une carrière de pierres à chaux et dont les flancs supportent les dernières vignes autunoises[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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juin 1995 | 2007 | Paul Bouly | ||
mars 2008 | mars 2014 | Daniel Leduc | ||
mars 2014 | en cours | André Lhoste | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
(liste incomplète)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2019, la commune comptait 1 153 habitants[Note 3], en augmentation de 5,39 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
809 | 863 | 818 | 1 255 | 1 325 | 1 280 | 1 345 | 1 315 | 1 306 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 300 | 1 250 | 1 347 | 1 316 | 1 330 | 1 325 | 1 296 | 1 260 | 1 302 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 203 | 1 223 | 1 051 | 869 | 839 | 819 | 783 | 807 | 766 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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746 | 785 | 913 | 927 | 1 040 | 1 137 | 1 139 | 1 096 | 1 142 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 153 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Ferréol de Curgy de type roman est classée monument historique en 1897.
Château de Savigny-le-Vieux, enceinte et donjon, XIVe siècle et XVIe siècles, classement partiel, sol contenant des traces de fortifications, propriété privée[30]. Classé MH (1990).
Le village possède un club de basket-ball (Curgy Basket) dont l'équipe senior évolue en Nationale 3 pour la saison 2010-2011.
En 2016, un écolieu à but pédagogique Alôsnys est en construction à Vergoncey. Il est possible de venir cueillir ses légumes dans le jardin bio en permaculture, de profiter de visites guidées en famille. Le jardin est un organisme de formation certifié par l'État accueillant des écoles, centres de loisirs et adultes en formation permaculture. Le nom Alôsnys vient du comte Alôsne ayant habité les lieux au XVe siècle.
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