Chauffailles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le chef-lieu d'un canton, à l'intérieur de l'arrondissement de Charolles.
Chauffailles | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Charolles |
Intercommunalité | Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais (siège) |
Maire Mandat |
Stéphanie Dumoulin 2020-2026 |
Code postal | 71170 |
Code commune | 71120 |
Démographie | |
Gentilé | Chauffaillons |
Population municipale |
3 703 hab. (2019 ![]() |
Densité | 164 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 26″ nord, 4° 20′ 27″ est |
Altitude | Min. 352 m Max. 653 m |
Superficie | 22,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Chauffailles (ville-centre) |
Aire d'attraction | Chauffailles (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chauffailles (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chauffailles.fr |
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Chauffailles fait partie du Brionnais, petite région aujourd'hui intégrée au Pays Charolais Brionnais.
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Chassigny-sous-Dun | Mussy-sous-Dun, Anglure-sous-Dun | Saint-Clément-de-Vers (Rhône) |
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Tancon | N | Saint-Germain-la-Montagne (Loire) | ||
O Chauffailles E | ||||
S | ||||
Saint-Igny-de-Roche | Belmont-de-la-Loire (Loire) |
La ville se situe dans la vallée du Botoret, au pied des montagnes du Beaujolais[1].
Chauffailles est une ville de contact entre la montagne beaujolaise et le pays de basses collines de l'est roannais (comme l'est le bourg de La Clayette un peu plus au nord entre cette même montagne et le Brionnais).
Les trois quarts de l'assez vaste territoire de la commune s'étendent cependant sur la partie haute de la région, montueuse et boisée, qui confine aux communes d'Anglure-sous-Dun, de Saint-Germain-la-Montagne et Belmont-de-la-Loire (ces deux dernières appartenant au département voisin de la Loire). Cet espace communal qui appartient aux marges du haut-Beaujolais se cantonne pourtant dans des altitudes relativement modestes, le point culminant n'atteignant que 653 mètres, et son taux de boisement, quoique non négligeable, est nettement inférieur à celui qu'on rencontre plus haut à l'est (695 ha en forêt, soit 30 % ; cf Belleroche : 63 %).
L'axe du territoire communal est représenté par la haute vallée de la rivière le Botoret qui garde depuis sa source près de Belleroche (Loire) et jusqu'à Chauffailles une direction sud-est - nord-ouest pour obliquer en aval vers le sud-ouest. Mais sa direction est dans l'ensemble conséquente c'est-à-dire conforme à l'inclinaison générale est-ouest de la topographie régionale.
Sur le quart ouest de la commune de Chauffailles, soit sur 5 km2 environ, s'étend en deçà du mont des Lards (587 m d'altitude) et du Montchéry, un paysage dont l'aspect s'oppose en tous points à celui montueux et boisé des collines : l'altitude y est plus modeste, souvent inférieure à 400 mètres, et l'aspect celui d'une campagne plus ouverte. Le Botoret sert ici de limite sud à la commune. et c'est près de ses rives que s'étale sur des terrains subhorizonaux la large zone d'activités artisanales et commerciales créée il y a quelques décennies.
L'agglomération de Chauffailles s'est établie au contact des deux parties ci-dessus différenciées de la commune sur un plan incliné en pente douce au nord-est du Botoret, le quartier du Foulon ouvrant sur la partie haute, Vitron donnant accès à la partie basse, les constructions débordant à peine et depuis une date récente sur la rive gauche de la rivière. La ville de Chauffailles - plus de 2 000 habitants agglomérés faisant de Chauffailles authentiquement une commune urbaine - rassemble aujourd'hui un peu moins de 4 000 habitants après en avoir compté près de 5 000 il y a quarante ans. Il est à remarquer pourtant que le début de ce déclin démographique est plus récent et son résultat moins accentué que dans le cas de deux unités urbaines voisines (situées toutes deux à 16 km de Chauffailles), Cours dans le Rhône et Charlieu dans la Loire dont la population, il fut un temps, surclassait nettement celle de Chauffailles excédant largement les 5 000 habitants et même les 6 000 dans le premier cas. En revanche ce déclin démographique s'est poursuivi jusqu'à aujourd'hui.
Le peuplement de Chauffailles caractérise donc un espace authentiquement urbain dont témoigne sa densité kilométrique : 171 hab./km2, à mettre en rapport avec celle des communes rurales voisines (24 hab./km2 à Anglure-sous-Dun, 19 à St-Germain-la-Montagne).
Le territoire communal est situé dans haute vallée du Botoret, qui entre dans la commune un peu au-dessus du lieu-dit Villon vers 440 m. d'altitude pour en sortir à la limite de la commune de Tancon vers 355 m., la pente du cours d'eau restant ainsi relativement forte dans cet espace. Le débit du Botoret (tel qu'observé en juillet 2005) est de 74,60 litres par seconde, l'étiage quinquennal ayant été mesuré à 28 l/s.
Le couloir étroit que constitue la haute vallée du Botoret livre passage à deux voies de communication dont l'importance outrepasse l'intérêt local et même régional pour ce qui est de la voie ferrée. C'est en effet par ce sillon que se glisse, après avoir remonté dans le département voisin du Rhône la profonde vallée de l'Azergues, la ligne ferroviaire dite de Paray-le-Monial à Givors-Canal reliant, avec force viaducs et tunnels, Lyon à Paray-le-Monial et au-delà à Moulins, Nevers et Paris. La ville de Chauffailles se trouve donc mise en relation aisée avec le Grand Lyon dont l'aire d'influence éclipse ici totalement celle de la capitale régionale Dijon ; la gare de Chauffailles voit ainsi passer quotidiennement plusieurs convois ferroviaires dont le rôle aboutit à désenclaver notablement la petite cité.
Pratiquement aussi avantageuses que la voie ferroviaire, vu la primauté actuelle du transport automobile, les routes départementales (RD 985 et RD 83 en Saône-et-Loire) à forte circulation mettent en relation Roanne et Villefranche-sur-Saône par la vallée du Sornin et Charlieu en deçà de Chauffailles puis au-delà par le col des Écharmeaux, Beaujeu et la vallée de l'Ardières. Le transit routier qu'occasionne cet itinéraire étant donné l'intérêt économique qu'il représente bénéficierait de l'achèvement du contournement de la ville, qui n'a pu être mené à bien jusqu'ici et dont tirerait avantage aussi d'ailleurs la petite agglomération en décongestionnant son artère centrale.
Prisonnière, en amont de Chauffailles, de l'étroitesse de la vallée du Botoret la voie routière se libère à partir du quartier de Vitron, la topographie s'aplanissant à l'ouest de la ville : deux itinéraires divergents peuvent alors être empruntés, l'un précédemment évoqué vers Charlieu par la départementale 83, l'autre en direction de La Clayette par la départementale 985. Signalons enfin que Chauffailles constitue également un petit nœud routier à l'échelle locale, des routes reliant directement le chef-lieu de canton à l'est à Châteauneuf et Saint-Maurice, au nord à Mussy-sous-Dun et à Anglure-sous-Dun, à l'est à Saint-Germain-la-Montagne et au sud à Belmont-de-la-Loire, ces deux dernières localités appartenant au département voisin mais sur lesquelles s'exerce l'influence commerciale de Chauffailles; cette influence s'étend, notons-le au passage, grâce au marché hebdomadaire du vendredi, bien au-delà de ces communes jusque vers Propières dans la montagne beaujolaise et même, par le col facilement franchissable des Écharmeaux, jusqu'à Lamure-sur-Azergues.
Sa liaison avec le col des Écharmeaux place la commune à la jonction de plusieurs voies de communication entre l'axe Saône-Rhône, la vallée de la Loire et le Bassin parisien. La Clayette se trouve à 13 km, Charlieu à 17 km, Beaujeu à 30 km, Roanne à 35 km, Paray-le-Monial à 41 km, Mâcon à 65 km, Lyon à 83 km et Paris à 400 km.
La Route Buissonnière entre Fontainebleau et Lyon traverse la commune par la RD 985 (ex-RN 485).
Chauffailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chauffailles, une agglomération inter-régionale regroupant 5 communes[5] et 6 205 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauffailles, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33 %), forêts (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), zones urbanisées (13,8 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Plusieurs indices archéologiques laissent supposer l'existence, dès les débuts de l'ère chrétienne, d'une localité située le long de la voie romaine reliant Augustodunum (Autun) et Lugdunum (Lyon)[12].
En bonne place sur l'axe Charlieu-Beaujeu, il a dû bénéficier de l'expansion des échanges sur le Grand Chemin de Saint-Haon à Belleville, qui fut la principale voie de liaison entre Saône et Loire jusqu'au début du XVe siècle[13]. C'est à cette époque que Jean d'Amanzé, devenu seigneur du lieu par mariage, y fit construire le château de Chauffailles. Une église fut élevée en même temps à la place de l'ancienne chapelle, mais elle fut détruite au XIXe siècle[14].
1628 : Claude d'Amanzé fait bâtir une chapelle à Montchery, avec logement pour un ermite, Antoine Montillet[15].
Si dès 1740 apparaît une activité de filature et de filage du coton et du chanvre, l'industrie textile se développe réellement à partir de 1842, grâce au curé Lambert qui fait venir de Lyon des métiers à tisser la soie. Cette activité restera importante à Chauffailles, qui se reconvertira dans le coton et les fibres synthétiques lors du déclin de l'industrie de la soie[16].
Ventrigny, ce village est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de la commanderie de Mâcon au grand prieuré d'Auvergne[17].
Dans les premières décennies du Ve siècle, selon une conjecture toponymique[18] devenue classique[19], quoique discutée[20], la future Chauffailles (Choffalli dans un acte de 1311) aurait été une Taifalia, concédée pour leur cantonnement à un contingent de Taïfales : ces barbares relativement mal connus, d'origine probablement non germanique quoique liés aux Goths, mais à rapprocher plutôt des Sarmates et des Alains, se sont en effet installés en plusieurs lieux de Gaule au cours de cette période.
C'est autour d'une chapelle dédiée à l'apôtre André, au bord de la voie romaine, que le village s'est développé. Il s'appellera ainsi Saint-André-sous-Dun jusqu'à l'apparition du toponyme Chauffailles (d'abord orthographié Chofaye), en 1274[12], ce nom proviendrait d'un incendie qui a ravagé le village en 1254[21].
Chauffailles a pour armes un blason dont la définition héraldique est la suivante : « de gueules à trois coquilles d'or à la filière du même. » Ces armes sont une brisure de celles des Amanzé (« de gueules à trois coquilles d'or »), seigneurs de Chauffailles de 1380 à 1718.
Chaufailles dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Charolles. Le conseil municipal est composé de 27 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[22]. À l'issue des élections municipales de 2001, Marie-Christine Bignon a été élue maire de la commune.
En 2001, Marie-Christine Bignon, alors membre déclaré du Front national bien que candidate sur une liste officiellement « apolitique », a été élue dès le premier tour avec plus de 60 % des voix. Se disant en désaccord avec l'évolution de son parti, elle l'a quitté en mars 2006 pour rejoindre le MPF[23]. Elle a continué à siéger en tant que non apparentée au conseil régional de Bourgogne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
octobre 1861 | septembre 1870 | Auguste Goyne | Propriétaire Conseiller général du canton de Chauffailles (1861 → 1873) | |
septembre 1870 | mai 1871 | Hippolyte Achaintre | ||
mai 1871 | mars 1873 (démission) |
Auguste Goyne | Propriétaire Conseiller général du canton de Chauffailles (1861 → 1873) | |
avril 1873 | mai 1892 | Louis Rémy Guyot | Républicain | Notaire Conseiller général du canton de Chauffailles (1874 → 1904) |
mai 1892 | janvier 1895 | Auguste Bonnin | ||
janvier 1895 | mai 1900 | Louis Rémy Guyot | Républicain | Notaire Conseiller général du canton de Chauffailles (1874 → 1904) |
mai 1900 | février 1924 | François Lacombe | Rad. | Propriétaire Conseiller général du canton de Chauffailles (1904 → 1924) |
février 1924 | mai 1925 | Elie Besson | ||
mai 1925 | juillet 1930 | Joseph Désiguaud | ||
juillet 1930 | 1941 | Charles Jolivet | ||
1941 | 1944 | Pierre Mathieu | ||
octobre 1944 | mars 1965 | Albert Gorce | SFIO | Imprimeur Conseiller général du canton de Chauffailles (1945 → 1951) Président du conseil général de Saône-et-Loire (1946 → 1949) |
mars 1965 | mars 1971 | Henri Ferrère | ||
mars 1971 | mars 1977 | Robert Trouillet | DVD | Conseiller général du canton de Chauffailles (1970 → 1988) |
mars 1977 | mars 2001 | Jean-Claude Bougreau | DVD | |
mars 2001 | 2020 | Marie-Christine Bignon | FN puis MPF puis DVD puis LR |
Chef d'entreprise Conseillère régionale de Bourgogne (2004 → 2008) Conseillère générale (2008 → 2015) puis départementale du canton de Chauffailles (2015 → 2021) 6e vice-présidente du conseil départemental de Saône-et-Loire (2015 → 2021) Présidente de la CC La Clayette Chauffailles en Brionnais (2017 → 2020 ) |
2020 | En cours | Stéphanie Dumoulin | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Cette commune est le chef-lieu du canton de Chauffailles, comptant 8 243 habitants en 1999. En intercommunalité, elle fait partie de la Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais. Marie-Christine Bignon est conseiller général de ce canton depuis 2008.
Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi de la commune de Mâcon qui possède un tribunal d'instance et de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel de Dijon et de la Cour administrative d'appel de Lyon[24].
Chauffailles figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[25].
La ville de Chauffailles est jumelée avec[26] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 3 703 habitants[Note 3], en diminution de 1,73 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 037 | 2 105 | 2 036 | 2 501 | 2 718 | 3 592 | 3 570 | 3 705 | 3 826 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 996 | 3 979 | 4 120 | 4 240 | 4 524 | 4 462 | 4 473 | 4 415 | 4 888 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 232 | 4 046 | 3 921 | 3 554 | 3 827 | 4 002 | 3 625 | 3 381 | 3 453 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 018 | 4 479 | 4 955 | 4 831 | 4 485 | 4 119 | 3 998 | 3 962 | 3 768 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 700 | 3 703 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,4 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 779 hommes pour 1 921 femmes, soit un taux de 51,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,46 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 4,2 |
14,1 | 75-89 ans | 18,8 |
24,7 | 60-74 ans | 25,4 |
20,1 | 45-59 ans | 18,7 |
13,0 | 30-44 ans | 11,5 |
13,4 | 15-29 ans | 9,8 |
13,5 | 0-14 ans | 11,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 12,3 |
20 | 60-74 ans | 20,4 |
21 | 45-59 ans | 20,3 |
16,8 | 30-44 ans | 16 |
15,1 | 15-29 ans | 13 |
17,2 | 0-14 ans | 15,5 |
Il existe (en 2014) 2 276 logements à Chauffailles, 1 818 sont des résidences principales, 143 des résidences secondaires et 314 sont vacants. Le nombre de maisons est de 1 582 et celui des appartements de 684. Le nombre moyen de pièces des résidences principales est de 4,2. Dans ces mêmes résidences principales 61,1 % des occupants sont propriétaires de leur logement, 37,8 % sont locataires et 1,1 % sont logés gratuitement. 26,5 % des ménages habitent leur logement depuis 30 ans ou plus et 28,9% depuis moins de 4 ans.
Il s'agit d'une salle de spectacle vivant et d'exposition d'une capacité de 360 places assises accueillant chaque année des artistes de renommée nationale voir internationale : Maurane, Tété, Hugues Aufray, Archimède, ou encore Pascal Légitimus s'y sont produits.
Site Internet : www.ecb-chauffailles.fr
Il existe une église catholique dans le centre-ville.
Le tableau renseigne les données selon la personne de référence. Les sources sont tirées de l'INSEE et datent de 2014.
catégorie socio-professionnelle | nombre de ménages | % | population des ménages | % |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 1 814 | 100,00% | 3 582 | 100,00% |
Agriculteurs exploitants | 8 | 0,4% | 8 | 0.2 % |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 99 | 5,4% | 255 | 7,1% |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 55 | 3.1% | 130 | 3,6% |
Professions intermédiaires | 123 | 6,8% | 299 | 8,3% |
Employés | 151 | 8,3% | 323 | 9.0% |
Ouvriers | 403 | 22.2% | 1 037 | 29.0% |
Retraités | 943 | 52.0% | 1 467 | 41.0% |
Autres personnes sans activité professionnelle | 32 | 1.8% | 63 | 1.8 % |
Source : Insee (dossier complet), RP2014 exploitation complémentaire, géographie au 01/01/2016.
La tableau donne le nombre de postes salariés au 31 décembre 2015.
Total | % | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 à 99 salariés | 100 salariés ou + | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 1442 | 100,0 | 375 | 250 | 475 | 239 | 103 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 103 | 7.1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 103 |
Industrie | 292 | 20.2 | 41 | 13 | 144 | 94 | 0 |
Construction | 78 | 5.4 | 36 | 42 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transport, services divers | 676 | 46.9 | 258 | 129 | 223 | 66 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 258 | 17.9 | 117 | 75 | 0 | 66 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 293 | 20.3 | 40 | 66 | 108 | 79 | 0 |
Source : INSEE dossier complet ; Champ : ensemble des activités
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