Charlieu se situe à l'extrême nord du département de la Loire, limitrophe de celui de Saône-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Roanne (distant d'environ vingt minutes en voiture). La commune est à la limite entre le Roannais et le Brionnais.
Charlieu se situe à 82 kilomètres au nord de Saint-Étienne (1h30 en voiture), à 67 km au nord-ouest de Lyon (1h30 en voiture) et à 52 kilomètres au sud-ouest de Mâcon (1h15 en voiture).
Topographie
La vallée où est situé Charlieu s'appelait autrefois la Vallée Noire parce que, dit un ancien auteur, elle était couverte d'une forêt épaisse, ce n'était pas seulement la vallée qui en était couverte mais aussi les collines environnantes[2].
Le coteau de Saint-Nizier quant à lui faisait exception car depuis le Moyen Âge il n'a pas cessé de porter la vigne[2].
La vallée dans laquelle se trouve Charlieu était autrefois entrecoupée de marais formés par les débordements et les irrégularités du cours du Sornin.
Vers la fin du Moyen Âge les marais sont asséchés et la rivière resserrée dans le cours que l'on connaît aujourd'hui laissant place à de vertes pâtures, principalement utilisées par de nombreux troupeaux de vaches.
La rivière du Sornin a porté, suivant les époques, des noms latins très différents. D'après les auteurs de la Gallia Christiana Elle aurait été appelée Somnus, Somna ou Sonna, (nom qui aurait été donné aussi quelquefois à la ville) puis encore Surna et Scorvinus.
Dans la charte de fondation de l'abbaye, qui date de 876, elle est dénommée Scorvinus; au XIVesiècle en 1369 et 1373 et au commencement du XVesiècle en 1412, elle est dénommée Sorneyn et au XVIesiècle en 1558, Sornain qui resta jusqu'à nos jours, ne subissant qu'une modification orthographique.
Le Pont de pierre porte ce nom dès l’année 1432, une rue qui venait y aboutir avait pris le nom de Victus Pontis de Petra. Le pont fut réparé sous le règne d'Henri VI, et élargi sous le règne de Louis-Philippe, il est réparé en 1733 et complètement restauré entre 2010 et 2013.
La terre de Tigny appartenait vers le milieu du XIIIesiècle aux moines de Charlieu après une acquisition auprès d'un bourgeois de Brun[3].
Quand au pont de Tigny, il est mentionné dans des titres de 1370 mais il est bien plus ancien car son origine est romaine.
Entre l'embouchure du Chandonnois et la route actuelle de Roanne et sur la rive gauche du Sornin se trouvait autrefois une Maladrerie appelée Sainte-Marie-Madelaine disparue de nos jours[4].
En 1484 Les hauteurs de Rongefer étaient couvertes de vignes et tout le plateau de la Goutte-du-Charme (anciennement Esgrcay) et du Château du Mont était couvert de forêts.
Le Château du Mont n'existait plus en 1503 mais fut rebâti en 1594, il abrita une garnison royaliste.
La Grange Jobin vient du nom d'un bourgeois de la fin du VIesiècle.
Les Brosses étaient couvertes de bois au XVIesiècle, en 1528 s'y trouvait une Maison avec grange, prés, terres et étangs, appartenant à un bourgeois de Charlieu, M. Seurre, Il décidât d'hypothéquer sa propriété pour la construction de l’église Saint-Philibert.
Le Ruisseau Saint-Nicolas était de grande importance pour la ville de Charlieu se trouvant au nord de la ville, il permettait de remplir les douves de Charlieu.
Avant de s'appeler Saint-Nicolas le Ruisseau porte le nom de Boart en 1432 puis Somplain en 1440, dénomination qui lui est encore donnée dans un acte authentique de 1783 contenant un traité entre les moines et Monsieur de La Ronziére au sujet de son cours.
Le nom Saint-Nicolas qui a prévalu vient de la chapelle dédiée à ce saint qui fut construite près de ses rives.[5]
La chapelle quant à elle était tombée en ruine vers 1754.
Les eaux de Saint-Nicolas se mêlant à celles du ruisseau de Bonnard avant d'arriver près des murs de la ville faisaient tourner un moulin qui était appelé Copier, construit en 1630.
Devise
«Qu'un Charlieu, qu'un soleil»
Hydrographie
La commune et le bourg sont traversés par le Sornin qui se jette en rive droite dans la Loire, 3 kilomètres plus à l'ouest. La commune est également traversée par le Bezo qui se jette dans le Sornin, dans la commune à l'est du bourg.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Charlieu
Saint-Bonnet-de-Cray (Saône-et-Loire)
Saint-Denis-de-Cabanne
Saint-Nizier-sous-Charlieu
Pouilly-sous-Charlieu
Chandon
Toponymie
La ville tire son nom de l'abbaye fondée vers 870 par les moines Bénédictins. Ils la nomment «Carus Locus» qui signifie «Cher lieu» en latin[6].
Pendant la Révolution française, la ville change brièvement de nom en novembre - décembre 1793 et devient Chalier, en mémoire du conventionnel lyonnais Marie Joseph Chalier[7].
Histoire
L'abbaye de Charlieu, fondée par Ratbert, évêque de Valence (859-880), dépendait de l'abbaye de Cluny en 932. En 946, le monastère était sous le vocable de Saint Étienne. Il fut réduit en prieuré par le pape Pascal II en 1100.
Ville prospère, elle est peuplée de marchands et d'artisans, tisserands bien souvent. Au XIIesiècle, ses bourgeois édifient une église paroissiale, dédiée à saint Philibert.
En 1210, Philippe Auguste acquiert Charlieu et constitue là une enclave du domaine royal et la fait tout naturellement fortifier aussitôt[8].
Au XVesiècle, Charlieu joue un rôle important durant le conflit entre les Armagnacs et les Bourguignons. C'est aussi l'époque où, le trafic routier se détournant, l'essor de la ville s'essouffle. Il reprend avec l'implantation du tissage de la soie en 1827.
De cette riche histoire, la ville a conservé des maisons en pierre jaune, tirée de la carrière de Saint-Denis-de-Cabanne (XIIIesiècle), de pittoresques maisons à pans de bois en encorbellements (XIVeauXVesiècle) ou de style Renaissance et classique.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Articles connexes: Élections à Charlieu et Élections municipales de 2014 dans la Loire.
Liste des maires
Jean Morel, maire de 1896 à 1919.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Maires avant 1947
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1824
1825
Jean-Marie Ducoing
Jean-Marie Guinault
décembre 1862
février 1868
Étienne Charnay
février 1868
mai 1871
Jean-Marie Chervie
mai 1871
décembre 1878
Philibert Dreux
décembre 1878
avril 1883
Jean-Louis Valorge
avril 1883
septembre 1884
Frédéric Moncorgé
septembre 1884
mai 1896
Édouard Daigne
mai 1896
décembre 1919
Jean Morel
AD-RI
décembre 1919
juin 1922
Léon Rizard
URD
juin 1922
mai 1925
André Farinet
mai 1925
avril 1932
Pierre Buffin
avril 1932
mai 1935
Grégoire Deville
mai 1935
novembre 1947
Charles Girerd
novembre 1947
mars 1965
Joseph Robert
mars 1965
avril 1975
Pierre Bay
DVG puis PS
avril 1975
juin 1995
Paul Guillaud
DVD
juin 1995
juillet 2010
René Lapallus
PCF
Conseiller général du canton de Charlieu (2001-2015)
octobre 2010
En cours (au 28 mai 2020)
Bruno Berthelier [9] Réélu pour le mandat 2020-2026
LREM
Réélu en 2014 et en 2020
Jumelages
Eningen unter Achalm(Allemagne)depuis 1968
Calne(Royaume-Uni)depuis 1970
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 3 695 habitants[Note 1], en diminution de 0,22% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 600
2 829
2 354
2 404
3 424
3 492
3 689
3 990
3 984
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 802
3 936
3 890
3 879
4 139
5 720
5 351
5 247
5 359
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
5 406
5 008
5 354
5 046
5 117
5 263
5 038
4 976
5 069
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
4 911
4 923
4 789
4 322
3 727
3 582
3 727
3 649
3 680
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 700
3 695
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7%, soit en dessous de la moyenne départementale (35,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,4% la même année, alors qu'il est de 28,4% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 681 hommes pour 2 000 femmes, soit un taux de 54,33% de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,65%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[14]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,4
90 ou +
5,0
9,5
75-89 ans
15,7
19,3
60-74 ans
19,1
19,7
45-59 ans
18,9
15,8
30-44 ans
13,6
19,4
15-29 ans
14,6
14,8
0-14 ans
13,1
Pyramide des âges du département de la Loire en 2018 en pourcentage[15]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,2
7,7
75-89 ans
10,9
17
60-74 ans
17,9
19,6
45-59 ans
18,9
17,8
30-44 ans
16,9
17,8
15-29 ans
16,1
19,3
0-14 ans
17
Économie et emploi
Catégories socioprofessionnelles des ménages, selon la personne de référence, en 2013 (INSEE)[16]:
Catégorie socio-professionnelle
Nombre de ménages
%
Population des ménages
%
Ensemble
1 895
100,00%
3 524
100,00%
Agriculteurs exploitants
0
0,%
0
0%
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
85
4,5%
226
6,4%
Cadres et professions intellectuelles supérieures
100
5,3%
256
7,3%
Professions intermédiaires
160
8,5%
416
11,8%
Employés
321
16,9%
577
16,4%
Ouvriers
428
22,6%
874
24,8%
Retraités
700
36,9%
996
28,3%
Autres personnes sans activité professionnelle
100
5,3%
180
5,1%
Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2014:
Charlieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Charlieu, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[20] et 9 324 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (58,6%), zones urbanisées (26,8%), zones agricoles hétérogènes (11,5%), forêts (2,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune obtient le niveau «deux fleurs» au concours des villes et villages fleuris[26].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine culturel
Abbaye Saint-Fortuné: abbaye bénédictine fondée en 872 par l’évêque de Valence puis rattachée à l'abbaye de Cluny vers 930. L'église du IXesiècle tombant en ruines, sa travée est reprise dans un édifice du XIesiècle. Elle présente des portails romans du XIesiècle et du XIIesiècle, en ouest et nord avec le Christ en majesté, et un narthex du XIIesiècle. Le cloître est du XVesiècle et l'hôtel et la chapelle du prieur sont du XVIesiècle, construits sur une base romane. L'abbaye a été classé au titre des monuments historique en 1862[27].
Couvent des Cordeliers: ancien couvent de franciscains arrivés à Saint-Nizier sous Charlieu en 1250, le couvent fut édifié à partir de 1280. De style gothique, il subsiste encore aujourd'hui le cloître du XIVesiècle, l'église, la bibliothèque, ainsi qu'une chapelle.
Église Saint-Philibert: la première mention de l'église date de 1238, l'avant chœur est du début du XVesiècle; la nef et les bas-côtés datent de la fin du XIVesiècle et du début du XVesiècle. Les chapelles adossées aux bas-côtés sont de la fin du XVesiècle et du début du XVIesiècle. Les deux dernières travées sont achevées en 1864. Certains vitraux datant de 1866 et 1867 ont été réalisés par Émile Thibaud[28]. L'église a également un carillon de 18 cloches (le plus grand du département). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1930[29].
Petit séminaire Saint-Gildas: actif de 1906 à 1973, où Jules Monchanin et Jules Saliège étaient parmi les prêtres encadrants.
Musées
Musée de la Soierie: depuis un siècle et demi, la ville de Charlieu est réputée pour ses exceptionnelles étoffes de soie. En 1992, un musée de la Soierie s’est installé dans l’ancien Hôtel-Dieu de Charlieu, beau bâtiment du XVIIIesiècle[30]. Il bénéficie du label «musée contrôlé» décerné par le ministère de la Culture. Du métier à tisser en bois au métier à jet d’air, le musée présente l’évolution technologique et l’activité des tisseurs du Charluais depuis le début du XIXesiècle, au moyen de matériel en fonctionnement, ainsi que de nombreux vêtements et accessoires de soie. Le fleuron de la production des entreprises locales pour la haute couture et l’ameublement haut de gamme, est exposé au musée qui organise aussi, régulièrement des stages «Découverte des étoffes anciennes» . Un atelier intégré à l’établissement produit des objets originaux destinés à la boutique.
Musée Hospitalier: créé en 1995, dans l’ancien Hôtel-Dieu, beau bâtiment du XVIIIesiècle[31]. La maternité d’alors a fonctionné jusqu’en 1976 et l’hôpital jusqu’en 1981. Reconstitutions de salles de la fin du XIXesiècle aux années 1950: l’apothicairerie (classée monument historique) avec ses boiseries, ses tiroirs à plantes et son ensemble de pots en faïence du XVIIIesiècle à décor bleu, les salles d’opérations, d’examens et de soins, la lingerie et la grande salle des malades avec ses alignements de lits. La dimension religieuse est également évoquée par la présence de la chapelle avec son magnifique retable en bois doré (classé monument historique).
Événement culturel
Fête de la Corporation des Tisserands[32],[33]: attestée depuis plus de 400 ans, la corporation (anticipation de ce que seront les syndicats) fête sa patronne Notre-Dame de Septembre le deuxième dimanche de septembre. Elle demeure la seule en France à vendre aux enchères des charges royales de roi, reine, dauphin, dauphine (enfants de moins de 6 ans). Une procession se déroule dans la ville avant la messe solennelle. Elle comporte: la bannière de la corporation, un brancard avec une Vierge en argent, et un modèle réduit de métier à tisser portés par les syndics de la corporation. Les royautés président cette procession dans un carrosse royal. Leurs costumes sont confectionnés sur mesure dans un style choisi par les parents. Toute leur cour est également costumée: parents, grands-parents, frères et sœurs, parrains, marraines, dans le style de l'époque choisie. Pendant la messe on distribue le pain bénit. Tout le monde peut adhérer à la corporation, en achetant le jour de la fête une brioche qui est alors une cotisation appelée groue.
Gastronomie
L'andouille de Charlieu est la spécialité gastronomique locale. Elle est à base de cœur et de viande de porc, parfois de panse, qui ont mariné dans du vin rouge, avec sel, poivre et épices, puis embossés dans un cæcum avant d'être passés à l'étuve pendant 5 à 6 jours[34].
L'abbaye Saint-Fortuné.
L'église Saint-Philibert.
Les fêtes de la soierie.
L'apothicairerie du musée Hospitalier.
Andouilles de Charlieu.
Sports
Amicale laïque de Charlieu: association sportive regroupant 12 sections: basket, boules, course sur route, haltérophilie, pétanque, tennis de table, musculation, judo, gymnastique, tarot, philatélie et patrimoine, retraités.
Stade Charliendin (construit en 1928): football.
Personnalités liées à la commune
Michel Servet (1511-1553), médecin et théologien espagnol, il vécut probablement à Charlieu en 1542. Le collège de la commune porte son nom.
François Laurent Michelet de Rochemont (1756-1828), homme politique, né à Charlieu.
Frédéric Millet (1786-1859), peintre français, né à Charlieu.
Pierre-Adrien Chabal-Dussurgey[35] (1819-1902), dessinateur et directeur de la Manufacture de tapisserie de Beauvais, né à Charlieu.
Paul Gerbay (1835-1891), pharmacien, homme politique, président du tribunal de commerce de Roanne et maire de Saint-Nizier-sous-Charlieu, né à Charlieu.
Jean Morel (1854-1927), pharmacien, homme politique (dont ministre des Colonies) et maire de Charlieu pendant 23 ans.
Marie-Simone Capony (1894-2007), doyenne des Français du 12 août 2006 au 15 septembre 2007, née à Charlieu.
Maurice Tissandier (1917-2009), chirurgien et homme politique, né à Charlieu.
Albert Fleury[36] (1923-2006), poète, lauréat du prix de l'Académie du Vernet en 1956 pour son roman Passage d'Angeline, né à Charlieu.
Henri Villecourt (né en 1938), joueur de basket-ball, il participa au championnat d'Europe de 1959 et aux Jeux olympiques d'été de 1960, né à Charlieu.
Maurice Depaix (né en 1939), homme politique, né à Charlieu.
Georges Pralus (1940-2014), chef cuisinier et inventeur de la cuisine sous vide, né à Charlieu.
Joëlle Bergeron (née en 1949), femme politique, née à Charlieu.
Jean-Marc Ferreri (né en 1962), footballeur et commentateur sportif, né à Charlieu.
Thierry Brigaud, (né en 1963), médecin et ancien président de Médecins du monde, né à Charlieu.
Emmanuel Prost (né en 1968), écrivain d'origine charliendine installé dans le nord de la France.
Éric Aupol (né en 1969), photographe, né à Charlieu.
Henri Bouillard (1908-1981), théologien jésuite français
Héraldique
Les armoiries de Charlieu se blasonnent ainsi:
Écartelé d'argent et de sable.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Histoire de la ville de Charlieu, depuis son origine jusqu'en 1789. Front Cover · J.-B. Desevelinges. Durand, 1856 - Charlieu (Loire) - Histoire - Page numéro 298 .
Dénombrement des fonds et revenus de la ville fournis par les consuls en 1610
Mémoire de pièces pour le prieur contre Monsieur de Tigny de 1776
Paul Chopelin, Sources et documents pour l'Histoire du pays de Charlieu. Les registres de délibérations des sociétés politiques de Charlieu (1791 - 1795). 2ème partie. La Société populaire et républicaine (décembre 1793 - juin 1794), Lyon, Association pour la Connaissance de Charlieu, , 204p. (ISBN2-9501095-2-7), p.5
José Federico Finó, Forteresses de la France médiévale. Construction - Attaque - Défense, 3e éd. rev., Paris, Picard, 1977, p.111.
Au sujet de ce musée, lire: «Le musée de la soierie à Charlieu», article de Danièle Miguet, conservateur en chef des musées de Charlieu, paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» no122 de juillet 2000, pages 7 à 10.
Au sujet de ce musée, lire: «Le musée hospitalier de Charlieu», article de Danièle Miguet, conservateur en chef des musées de Charlieu, et Jacques Poisat paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» no121 de mars 2000, pages 8 à 11.
e-Obs Technologies, «Ville de Charlieu», sur www.ville-charlieu.fr (consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии