Bovernier (en allemand : Bimier) est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Martigny.
Bovernier | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Martigny |
Localité(s) | Bovernier, Les Valettes, Bémont, Le Lombard, Assarley, Le Crêtet, Poupro |
Communes limitrophes | Martigny-Combe, Martigny, Orsières, Sembrancher, Val de Bagnes |
Président | Marcel Gay (PDC) |
NPA | 1932 |
No OFS | 6131 |
Démographie | |
Gentilé | Bovernion |
Population permanente |
911 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 05′ 00″ nord, 7° 05′ 00″ est |
Altitude | 613 m |
Superficie | 12,86 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | |
Liens | |
Site web | www.bovernier.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Bovernier signifie « bourg de Warnier », et non « bourg des vernes » comme illustré sur les armoiries de la commune. Le toponyme est composé de l’ancien francoprovençal bor (bourg) et d’un nom de personne germanique tel que Warinhari ou Warinheri[3].
Le toponyme est mentionné pour la première fois en 1228 sous le nom de Burgi Vualnery[3].
L'ancien nom de la commune en allemand est Birnier[4].
Les habitants de la commune se nomment les Bovernions (fém. : Boverniontses, parfois Bovernionnes)[5].
Ils sont surnommés les Vouipes, soit les guêpes en patois valaisan[5] (selon une légende locale, le diable aurait envoyé les guêpes dans la commune alors que Saint Théodule leur aurait donné la vigne[6]).
La commune compte 300 habitants en 1850, 476 en 1900, 557 en 1950 et 753 en 2000[4].
Bovernier se trouve au pied du Catogne, sur l'important axe du Grand Saint-Bernard (en direction de l'Italie) et, depuis 1910, le village est desservi par le train Martigny - Orsières (MO) qui relie Martigny à Orsières/Le Châble en passant à Sembrancher. Une route permet par ailleurs depuis Les Valettes de monter jusqu'à Champex-Lac. Bovernier occupe la partie ouest du flanc sud du Mont Chemin.
Le 25 mai 1595, Bovernier est touchée par la débâcle du Giétro qui ravage le val de Bagnes et la plaine de Martigny[7],[8]. Selon les estimations, près de 140 personnes meurent durant cet évènement et plusieurs centaines de bâtiments, maisons et chalets sont détruits.
Le 16 juin 1818, la ville voit à nouveau passer une débâcle du Giétro[9],[10]. La crue arrive au niveau de la cité entre 17 h 10 (Champsec) et 18 h (Martigny)[11]. À la suite du dysfonctionnement du système d'alerte, la population n'est pas avertie de l'arrivée des eaux. Toutefois, la ville est épargnée par cette seconde crue[8]. En effet, un front de bois a constitué un barrage entre la vague et le village, préservant ainsi les bâtiments et la population. Au niveau du village, le niveau de la crue atteint environ 10 mètres. Les kilomètres suivants, du fait de l'encaissement de la vallée, la hauteur estimée par les scientifiques de la crue monte jusqu'à 20 à 25 mètres.
Les gorges du Durnand (situées sur la route de Champex-Lac) ont été en aménagées en 1877 et entièrement rénovées en 1987 (l'entrée se fait à côté du restaurant au bord de la route)[12].
La passerelle du Borgeaud est un maillon essentiel du réseau de sentiers pédestres reliant Martigny à Champex. Elle est située à 7 mètres au-dessus du niveau de la Dranse. Cet ouvrage d’une portée de 28 mètres a été récemment rebâti. Sa construction a coûté 160 000 francs. Elle a nécessité l´utilisation de 40 m3 de bois de mélèze. L’ancienne passerelle construite en 1978 avait été emportée par les eaux de la Dranse lors d'une lave torrentielle en été 2006.
La commune possède également son propre cépage : le Goron de Bovernier. Cépage propre, à ne pas confondre avec la dôle déclassée.
Le village principal situé à l'entrée du val d'Entremont, regroupe les principaux établissements publics (Maison de commune, église...).
Situé à l'ouest de Bovernier, c'est le plus grand village de la commune. C'est dans ce village que se trouvent l'école primaire notamment mais aussi les gorges du Durnand et son restaurant. L'extension du centre scolaire des Valettes, finalisée en 2010 et réalisée par les architectes Bonnard et Woeffray[13], a reçu plusieurs distinctions, dont le « prix du patrimoine », décerné par la section Valais romand de Patrimoine suisse[14].
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