Épécamps est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Le village compte 5 habitants pour une superficie de 1,6 km2. La plus grande ville située à proximité est Abbeville, à 23 km au sud-ouest du village.
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Épécamps | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CC du Territoire Nord Picardie |
Maire Mandat |
Émilie Deramecourt 2021-2026 |
Code postal | 80370 |
Code commune | 80270 |
Démographie | |
Population municipale |
5 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 06′ 48″ nord, 2° 09′ 21″ est |
Altitude | Min. 75 m Max. 146 m |
Superficie | 1,6 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Doullens |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Épécamps est un village rural picard du Ponthieu situé à 22 km à l'est d'Abbeville, 15 km au sud-ouest de Doullens et 27 km au nord-est d'Amiens. C'est la plus petite commune de Picardie[1], et, afin d'éviter sa disparition par son intégration dans une autre commune, la municipalité demande à pouvoir rendre constructible des terrains afin d'accueillir de nouveaux habitants[2].
Le sol est pratiquement plat, le village étant situé sur un plateau élevé. Les terres communales sont argileuses, peu filtrantes. Une épaisse couche de marne se trouve sous la terre végétale.
La localité est desservie par la route départementale 118.
En 1899, aucun cours d'eau ni aucun marais n'étant sur la localité, l'unique puits communal procure une eau venant du dessous de la couche marneuse. L'eau destinée aux animaux provient alors d'une mare centrale[3].
Les communes voisinant le village sont Domesmont au nord, le hameau de Vacquerie de Bernaville à l'est, Gorges au sud et Lanches-Saint-Hilaire au sud-ouest[3].
Bernaville | ||
Domesmont | ![]() |
Gorges |
Lanches-Saint-Hilaire |
Épécamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54 %), forêts (43,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Spissus campus en 1137[3] ; Espeschamp en 1160 ; Vespere campi en 1164 ; Especamp en 1201 ; Pissus campus en 1301 ; Especamp en 1567 ; Pécamp en 1646 ; Espécamp en 1673 ; Epécamp en 1675 ; Pécamps en 1720 ; Epé-Camps en 1750 ; Epécamps en 1757[11] ; Epecamps en 1793 et Epécamps puis Épécamps depuis 1801[12].
La formation Spissus campus signifie « champ épais, dense » en latin. Ernest Nègre, quant à lui, voit dans le nom d'Épécamps l'anthroponyme germanique Eppo suivi du bas latin campos « champs », le tout donnant les « champs d'Eppo »[13].
Épécamp en picard.
Dès 1137 est attestée la présence d'un prieuré des chanoines de saint Augustin, fondé en 718[3],[14]. En 1178, ruiné par les guerres, le prieuré et ses dépendances sont donnés à l'abbaye Saint-Martin-aux-Jumeaux par l'évêque d'Amiens, Thibault d'Heilly[15].
En 1597, le prieuré ainsi qu'une partie du village sont dévastés par les Espagnols lors du siège d'Amiens[14].
Cet établissement est vendu en 1791 lors de la Révolution française comme bien national. Les derniers vestiges de la chapelle et de tourelles ont disparu en 1895[3].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | 1947 | Onésime Lebrun | ||
1947 | 1947 | Gaston Doue | ||
1947 | 1953 | Arthur Dupont | ||
1953 | 1982 | Léon Deramecourt | ||
1982 | mars 2021 | Jean Deramecourt | EXD | Réélu pour le mandat 2020-2026[16],[17],[18]. Décédé en fonctions |
juin 2021[19] | En cours | Émilie Deramecourt | Petite-fille du précédent |
La commune a reçu la Marianne du civisme en 2017, la totalité des 10 électeurs inscrits ayant voté lors des quatre scrutins de 2017. En 2019, aux élections européennes, les votants, désormais au nombre de 7 sur 12 inscrits, ont accordé tous leurs suffrages à la liste menée par Jordan Bardella[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2019, la commune comptait 5 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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48 | 45 | 53 | 67 | 60 | 58 | 63 | 70 | 75 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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70 | 68 | 67 | 54 | 56 | 47 | 46 | 36 | 32 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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37 | 36 | 28 | 26 | 21 | 20 | 23 | 20 | 9 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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7 | 10 | 13 | 12 | 12 | 11 | 8 | 5 | 5 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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5 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité, avec son cimetière, près d'une ferme. Cette chapelle existait au XIIe siècle avec son prieuré. Tout en brique, elle sert de grange depuis sa désaffectation[24].