Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Village rural picard du Santerre, en bordure de la vallée de la Luce, aisément accessible par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029), traversée par la ligne d'Amiens à Laon.
Wiencourt-l'Équipée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (84,4%), forêts (10,2%), zones urbanisées (5,4%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Wiencourt s'est appelé autrefois Wiencort (1207), Yssencort (1234), Vurancourt (1648), Vuyencourt (1648)[8].
Histoire
Le lieu était qualifié de cité à partir du XIIIesiècle.
Des vestiges antiques ont été retrouvés dans le territoire communal (passage de voie romaine près du lieudit l'Équipée, enclos antique).
La seigneurie dépendait de l'abbaye de Corbie. Elle était divisée en deux pairies. Le plus ancien seigneur connu de Wiencourt est Thomas de Wiencourt en 1384, puis on trouve Pierre d'Ault[Note 3] à partir de 1397 auquel succède sa famille jusque Catherine d'Ault qui, veuve de Jean Le Caron puis de Denis Doire, donne en 1632 la seigneurie à son fils François Le Caron. En 1677, c'est Jean Thierry seigneur de Génonville[Note 4] qui en est le seigneur, puis de 1750 à 1756 Jean-Baptiste Thierry, puis son frère, Adrien Thierry seigneur de Becquigny et enfin Jean Baptiste Bernard Dumollin neveu du précédent; la famille de celui-ci gardera la seigneurie jusqu'à la Révolution. La seconde pairie, détenue par Robert d'Avroult, (Famille d'Averhoult), en 1533, fut cédée en 1567 à sa fille Guillemette, épouse de Jean-Valeran d'Anglure[8].
le fief la Fontaine, possédé jusqu'en 1677 par l'abbaye de Corbie, qui l'abandonna au profit de Jean Thierry seigneur de Génonville[Note 4] et de Wiencourt dont les descendants l'ont possédé jusqu'à la Révolution;
le fief de Meaucourt, contenant 45 arpents de terres appartenant à l'abbaye de Corbie;
le fief de Course, qui appartint à Jean Lefeuvre à la fin du XVIIesiècle puis à Jean-Baptiste Thierry seigneur de Génonville[Note 4] et de Wiencourt qui l'avait acheté, en 1735, à Claude Boulanger seigneur de Rivery;
le fief de Croy, qui appartenait à N. de Fontaine-Visse;
le fief des Magneaux, qui appartenait à N. Despré à la fin du XVIIesiècle.
Le village est totalement détruit par les Espagnols en 1636, durant la guerre de Trente Ans.
Durant l'Ancien Régime, Wiencourt fait partie de la prévôté de Fouilloy, du bailliage et de l'élection d'Amiens et de l'intendance de Picardie.
Première Guerre mondiale
Le village se trouve dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale[9],[10],[11] et est en partie détruit en 1918. Il a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [12].
En 1917, des prisonniers de guerre allemands sont stationnés à Wiencourt. Dans la nuit du 1er au 2 juin 1917, un officier de cavalerie et un soldat vont s'évader provoquant l'envoi de messages d'alerte aux unités de l'armée, comme le commandement d'étapes de Gravelines[13].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
L'Équipée
Ce hameau, nommé l'Esquipée en 1567, contenait une seule ferme qui a disparu au cours du XIXesiècle[8].
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[14]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[16].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[17],[18],[19]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[20], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [21].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[22].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 270 habitants[Note 5], en augmentation de 5,47% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
333
312
346
364
409
410
442
437
438
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
407
420
416
420
421
433
407
432
389
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
380
354
339
272
294
276
275
264
265
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
249
248
234
190
199
205
242
257
260
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
270
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune fait partie du RPI (regroupement pédagogique intercommunal) de Bayonvillers / Guillaucourt / Wiencourt / Lamotte-Warfusée / Cayeux-en-Santerre[28].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Pierre d'Ault ou Pierre d'Aoult
Génonville est un marais qui se situe en vallée de l'Avre sur la commune de Moreuil: «Le Marais de Génonville», Sites et milieux naturels, Conservatoire d'espaces naturels - Picardie (consulté le ).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie.
Section photographique de l'armée, «Photo: Wiencourt-L'Équipée (près). Bivouac», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Wiencourt-L'Équipée. Parc d'équipage de ponts», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
«Un troisième mandat pour Gérard Caron à Wiencourt-L’Équipée», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Gérard Caron, seul candidat, a été élu maire pour un troisième mandat, avec dix voix et un blanc. Élu depuis 1989, il a pris la suite de son père, en tant qu’adjoint, en 2001».
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии