Viviers est l'ancienne capitale de la province du Vivarais, Vivariensis Pagus à qui elle a donné son nom et qui a appartenu à la province royale du Languedoc jusqu'en 1789.
La cité est encore le siège de son propre évêché, également dénommé diocèse du Vivarais, constitué de vingt-quatre paroisses depuis le . Historiquement, les évêques furent les seigneurs temporels les plus puissants de la région durant une grande partie de l'époque médiévale avant de faire allégeance au roi de France, en 1308.
Siège de son propre canton jusqu'en 2015, année où la ville a été rattachée au canton de Bourg-Saint-Andéol, Viviers est également une des neuf communes adhérentes de la communauté de communes Du Rhône aux Gorges de l'Ardèche depuis 2013 et ses habitants sont les Vivarois[1].
Géographie
Localisation
Plan de la commune et des communes limitrophes
Le territoire communal se positionne dans la partie centrale du département de l'Ardèche dans l'arrondissement de Privas, au bord du Rhône, non loin de l'agglomération de Montélimar, située à quelques kilomètres en direction du nord-est.
Le centre du village est situé à 160 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à 157 km de Grenoble, siège de l'académie et 624 km de Paris[2].
Le Rhône entre Viviers et Donzère (défilé de Donzère)
Le territoire de Viviers se situe en amont d'un rétrécissement du Rhône dénommé «défilé de Donzère». Ce rétrécissement est facilement observable au niveau du pont du Robinet qui sépare les communes de Viviers et de Donzère, cette dernière étant située dans la Drôme.
Hydrographie
Viviers est située sur la rive droite du Rhône, en amont de sa séparation avec le canal de Donzère-Mondragon.
Le territoire communal est traversé par l'Escoutay, un affluent du Rhône[3], lequel prend sa source au pied du plateau du Coiron. La commune compte de nombreux ruisseaux dont notamment le ruisseau du mas[4], le ruisseau de Valpeyrouse et le ruisseau de Bayne.
Climat
Article connexe: Climat de l'Ardèche.
Située dans la vallée du Rhône, la commune est sous l'influence du climat méditerranéen avec un ensoleillement annuel dépassant les 2 400 heures[5], comparable à celui de Perpignan ou Gap.
Les hivers sont généralement froids et secs, le mistral contribuant à le rendre glacial lorsqu'il souffle. Le printemps et l'automne connaissent des épisodes orageux pouvant être violents appelés orages cévenols ou épisode méditerranéen. L'été est le plus souvent synonyme de périodes de chaleur importante et de sécheresse accentuée par le mistral.
Relevé météorologique mensuel station de Montélimar-Ancône (période 1981-2010)
La ligne ferroviaire Givors-Grezan, dite de la rive droite du Rhône, traverse la ville et sa gare mais cette dernière n'assure plus le trafic de voyageurs, seuls les convois de marchandises circulent sur cette rive[7]. Le trafic ferroviaire des voyageurs se reporte donc de l'autre côté du fleuve, à la gare de Montélimar mais il est parfois dévié sur la rive droite, avec un arrêt en gare du Teil, située à une dizaine de km au nord de Viviers.
Axes routiers
La commune est traversée dans l'axe nord-sud par la route départementale 86 (RD86), anciennement route nationale 86, qui permet de relier Lyon à Nîmes par Beaucaire, en longeant la rive droite du Rhône.
À la sortie nord de la commune, la route départementale 107 (RD107) permet de rejoindre la route nationale 102 en direction d'Aubenas.
Depuis Viviers, l'avenue Pierre-Mendès-France (RD86i) permet de traverser le Rhône pour rejoindre le département voisin de la Drôme (RD73), en direction de Châteauneuf-du-Rhône avant de rejoindre Montélimar par jonction avec la route nationale 7 (RN7).
Transports publics
La ligne de bus N°19 (Kéolis Drôme-Ardèche) permet de relier le centre-ville de Viviers à la commune du Teil et la gare de Montélimar. Des correspondances vers d'autres ligne de bus, notamment vers Aubenas et Privas sont possibles[8].
Urbanisme
Typologie
Viviers est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Viviers, une unité urbaine monocommunale[12] de 3 689 habitants en 2019, constituant une ville isolée[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (50%), zones agricoles hétérogènes (32,7%), zones urbanisées (6,1%), eaux continentales[Note 3] (4,4%), cultures permanentes (2,7%), mines, décharges et chantiers (1,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9%), prairies (0,8%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8%)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Viviers, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[19].
Château Lafarge
Château Verchaüs
le Chade
Baynette
la Grange Roux
Rocherenard
Chabert
Jarcette
Jargnas
le Mas
Paurière
le Colombier
Hautes Rives
Pinette
le Pal de Fer
Basse Paurière
Pommeyras
Couijanet
Saint-Alban
les Hellis
Eymieux
Beauregard
la Lauze
le Moulin Nègre
Roche Condrie
Roumanas
la Vignasse
Cité de la Victoire
la Moutte
Longeavous
Pra Coulet
Pramoulet
Val Fleury
les Prés des Mouillères
les Pignes
Saint-Martin
les Sautelles
la Madeleine
les Acacias
la Joannade
Belieure
l'île des Perriers
l'Île Saint-Nicolas
Escle
Sarrazin
les Bretons
Saint Ostian
les Genêts
Olivet
Couspier
Fontbonne
Romarin
Valmont
Bellefontaine
le Chastelaz
Saint Robert
Lourse / la Cité du Barrage
La Cité du barrage, située à l'extrême sud du territoire de Viviers, créée par la compagnie nationale du Rhône (CNR) a été construite en partie sur la commune de Viviers et sur la commune voisine de Saint-Montan. Bâtie de façon à ne rester que provisoire, elle devaient être rasés à l’issue des travaux de construction du barrage de Donzère-Mondragon, mais elles ont cependant accueilli une compagnie de CRS vers 1955, puis, vers 1969, la CNR céda l’ensemble des lots à des propriétaires privés[20].
Risques naturels
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Ardèche.
L'ensemble du territoire de la commune de Viviers est situé en zone de sismicité no3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées à proximité de la vallée du Rhône, mais en limite orientale de la zone no2 qui correspond au plateau ardéchois[21].
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Toponymie
Attestée sous la forme gynaecei Vivarensis en 400, un gynécée est, à l’époque, un atelier où travaillent des femmes.
Du latin vivarium («vivier, garenne, parc où l’on nourrit les animaux»). Il s’agissait là de pièces d’eau aménagées sur la rive droite du Rhône où l’on nourrissait et conservait le poisson et dont il reste quelques vestiges.
Histoire
Article connexe: Histoire de l'Ardèche.
Préhistoire et Antiquité
Les fouilles faites par Yves Esquieu ont permis de découvrir les restes d'une place et de base de colonne d'une villa romaine[23]. Les Romains avaient établi à Viviers le centre d'approvisionnement («vivarium») de la cité d'Alba accessible par le pont romain de Viviers sur la voie d'Antonin.
Moyen Âge
Cathèdre de l'évêque.
Entre le IIIe et le Vesiècles les évêques quittent Alba et s'installent à Viviers, qui devient la nouvelle capitale de l'Helvie puis du Vivarais, pour se protéger des agressions des envahisseurs barbares.
Plusieurs cathédrales sont successivement construites sur le même site. La première est édifiée sur le rocher de Châteauvieux[24].
Résidence des évêques depuis le Vesiècle, le bourg, fortifié, devint alors une puissante cité épiscopale aux privilèges confirmés par Lothaire et Charles le Chauve au IXesiècle. D'abord rattaché au royaume de Provence, la ville fait partie du Saint-Empire romain germanique après la mort de Rodolphe III, en 1032, jusqu'en 1308. L'évêque, vrai maître du pays avec l'archevêque de Lyon, lutta pour l'indépendance du Vivarais jusqu'à l'annexion de Lyon par Philippe le Bel en 1308[25]. Le sud du pays, avec Viviers, reconnut alors la suzeraineté du roi de France et les évêques prirent, au XVesiècle, le titre de comtes de Viviers, princes de Donzère et de Châteauneuf-du-Rhône.
Viviers connaît alors une expansion considérable lui permettant de consolider ses fortifications et se protéger des attaques de la guerre de Cent Ans.
Renaissance et Temps Modernes
Investi évêque dès l'année 1516, Claude de Tournon, aumônier de la reine Anne de Bretagne permet à la ville de connaitre une nouvelle prospérité. Rénovée, embellie et décorée, la ville reçoit la visite de François Ier en avril 1533. C'est également cet évêqe qui prend la décision d'achever les fortifications de Donzère, située de l'autre côté du Rhône[26].
C'est à la même époque que Noël Albert, un riche marchand de Viviers enrichi par le commerce du sel et le détournement des impôts, fait orner sa maison d'une magnifique façade «à l'antique» qui en fera la «Maison des Chevaliers». Ce même Noël Albert, converti au protestantisme pour échapper à la justice royale, devient, lors des guerres de religion, chef militaire du camp huguenot, s'empare une première fois de sa ville natale de Viviers, pillant et détruisant une partie du riche quartier de la cathédrale délaissé par l'évêque et les ecclésiastiques, pour des résidences plus confortables comme à Donzère et au palais de Bourg-Saint-Andéol puis une seconde fois, en 1567, en saccageant la cathédrale elle-même.
Les évêques ne reviendront à Viviers qu'au XVIIIesiècle pour s'installer dans le palais épiscopal construit par l'architecte Jean-Baptiste Franque. D'autres hôtels particuliers sont alors construits ou embellis comme l'hôtel de Roqueplane, l'hôtel de Tourville, l'hôtel de Beaulieu mais aussi l'église Notre-Dame-du-Rhône, le séminaire et les faubourgs.
Époque contemporaine
Lors de la Révolution Française, Viviers ne fut pas pillée et détruite par les troupes révolutionnaires, son évêque Charles de La Font de Savine, ayant juré fidélité à la Révolution.
En 1858 Joseph Hippolyte Guibert fait l'acquisition de trois tapisseries des Gobelins et obtient de Napoléon III le don de trois autres. Le XIXesiècle correspond à une période d'innovation industrielle, avec notamment la création de l'usine de chaux et de ciments (Ets Lafarge)[27].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Ardèche.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1892
Hubert Roux
mai 1892
(décès)
René Vernet
Notaire
juillet 1897
novembre 1897 (démission)
François Bonhomme
novembre 1897
Joseph Pavin de Lafarge
URD
Industriel Conseiller général
1943
Jean de Waubert
URD
Directeur de société
1943
Roger Rieu
SE
octobre 1947
Prosper Allignol
PCF
Retraité
octobre 1947
Raymond Greffe
SE
Industriel
Jean Joffre
MRP puis CD
Médecin
Christian Lavis
PS puis UDF
Maraîcher Conseiller général
André Allignol
PS
Retraité
François Louvet
Les Verts puis EÉLV
Médecin Conseiller régional
Christian Lavis
UDI
Commerçant
En cours (au )
Martine Mattei
SE
Cadre Ressources Humaines
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 3 689 habitants[Note 4], en diminution de 4,11% par rapport à 2013 (Ardèche: +2,47%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 775
1 892
2 094
2 377
2 536
2 552
2 708
2 845
2 714
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 728
2 706
2 806
2 937
3 270
3 217
3 368
3 468
3 414
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 416
3 539
3 459
3 358
3 635
3 773
3 362
2 940
3 507
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
3 442
3 389
3 194
3 282
3 407
3 413
3 768
3 841
3 861
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 728
3 689
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble et compte plusieurs établissements scolires, dont:
l'école maternelle publique Lamarque
l'école primaire publique de La Roubine
les écoles maternelle et primaire privées mixtes Saint Régis et Notre Dame du Rhône
Santé
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Manifestations culturelles et festivités
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Sports
Viviers est une ville sportive avec plusieurs équipements de loisirs: piscine municipale, un gymnase comportant des panneaux photovoltaïque, un port de plaisance et des circuits de randonnées.
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Drôme-Ardèche-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local[32].
La commune est située dans la zone de distribution de L'Hebdo de l'Ardèche. Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Cultes
La cathédrale Saint-Vincent de Viviers est le siège du diocèse épiscopal de l'Église catholique en France correspondant au territoire du département de l'Ardèche. La communauté catholique dépend de la paroisse Charles-de-Foucauld - Viviers / Le Teil dont le siège est également situé à Viviers[33].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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Entreprises de l'agglomération
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Agriculture
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Artisanat et industrie
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Activités de service
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Culture locale et patrimoine
Édifices civils
Pont romain
Le pont romain
Article détaillé: Pont romain de Viviers.
Viviers à l'époque romaine: pont romain de 11 arches sur l'Escoutay [34] du IIe ou IIIesiècle.
maison de Lestrade (XIIe – XIIIesiècles), dans la ville basse, fortement remaniée aux XVIeetXVIIIesiècles. Elle a été la mairie de Viviers de 1767 à 1947.
Monuments de la Renaissance
Maison Noël-Albert (dite maison des Chevaliers ou maison des Têtes)[37],[38]
Quelques photos de la Maison des Chevaliers
Maison des Chevaliers (vue générale)
Maison des Chevaliers (arcade sur la rue)
Maison des Chevaliers (détail)
Maison des Chevaliers (détail)
Maison des Chevaliers (détail)
Détail de chapiteaux
Monuments du XVIIIesiècle
Articles détaillés: Palais épiscopal de Viviers, Maison diocésaine Charles de Foucauld, Hôtel de Roqueplane, Hôtel de Tourville et Église Notre-Dame-du-Rhône de Viviers.
ancien "Grand-séminaire", devenu "Maison diocésaine Charles de Foucauld"[39]. Riche bibliothèque [40].
ancien Palais épiscopal: actuel hôtel de ville
Hôtel de Roqueplane [41]: actuel évêché du diocèse de Viviers
Hôtel de Tourville
Hôtel de Mercoyrol de Beaulieu[42].Après avoir acheté plusieurs lots, Pierre de Roqueplane fait bâtir un hôtel à partir de 1734, correspondant à l’aile droite. Jean de Roqueplane et Pierre de Fontanes ayant hérité, chacun pour moitié de l'hôtel de Pierre de Roqueplane, Jean de Fontanes achète la part de Jean de Roqueplane. Pierre de Fontanes entreprend alors de faire continuer les travaux par l'entrepreneur François Lustrou dit Béziers, entre 1760 et 1765. Madame de Fontanes meurt en 1783 et ses filles héritent de l'hôtel. Ce partage de l'hôtel entre les deux familles, Drivet de la Dernade et Mercoyrol de Beaulieu, entraîne des travaux. À partir de 1860 l'hôtel appartient en totalité à la famille Mercoyrol de Beaulieu. La façade est percée de 24 fenêtres ornées d'écussons et de têtes sculptées comportant un élégant balconnet, ainsi qu'une porte cochère en noyer. On peut également admirer l'impressionnante escalier avec sa rampe en fer forgé.
Quelques photos de bâtiments de la ville de Viviers
L'actuelle mairie de Viviers, ancien palais épiscopal construit par Jean-Baptiste Franque
Hôtel de Beaulieu: balcon
Hôtel de Beaulieu: décoration
Hôtel de Roqueplane
Hôtel de Tourville: décoration
Bâtiments industriels du XIXesiècle
Viviers au XIXesiècle: cimenteries Lafarge[43], Cité Blanche (cité ouvrière de la cimenterie), usines Greffe-Lachave et tonnellerie Lecomte le long de la nationale (la première abrite toujours une activité artisanale, la seconde est transformée en parking)...[réf.nécessaire]
Constructions du XXesiècle
Pont suspendu de Viviers
Pont suspendu de Viviers sur le Rhône: le pont suspendu sur le Rhône relie Viviers avec Châteauneuf-du-Rhône, construit au début des années 1950 pour remplacer un ancien pont suspendu édifié en 1845, détruit à la fin de la Seconde Guerre mondiale[44],[45]. L'ouvrage est construit par un groupement d'entreprises comprenant l'entreprise Boussiron, l'entreprise Truchetet-Tanzini, et la Compagnie Fives-Lille. Les travaux de démolition de l'ancien pont ont été entrepris en 1949. Les épreuves du pont ont été réalisées en 1954. Sa longueur totale est de 275 m avec une travée centrale de 165,10 m de portée[46].
Édifices religieux
Cathédrale Saint-Vincent de Viviers
Articles détaillés: Cathédrale Saint-Vincent de Viviers et Église Notre-Dame-du-Rhône de Viviers.
De son passé d’évêché, Viviers a conservé un ensemble de remarquables hôtels particuliers et des bâtiments religieux très intéressants[47].
Cathédrale Saint-Vincent de Viviers, chemin de Ronde, est la seule de France à avoir conservé intact son quartier canonial.
Église Notre-Dame-du-Rhône de Viviers, appelée aussi Chapelle des Dominicains de Viviers, place Notre-Dame-du-Rhône [48],[49]
Église Saint-Laurent, Faubourg la Ciré.
Église de l'ancienne cité ouvrière Lafarge, appelée aussi Cité Blanche.
Église Saint-Julien de Viviers.
Église Saint-Laurent-le-Vieux de Viviers.
Église Saint-Saturnin de Viviers.
Église Saint-Victor de Viviers.
Chapelle Saint-Ostian de Viviers, à saint Ostian.
Chapelle du couvent Saint-Roch, chemin de Ronde.
Chapelle au cimetière.
Patrimoine culturel
Théâtre municipal de Viviers
Ville médiévale, capitale du Vivarais depuis le Vesiècle, classée 3esecteur sauvegardé de la région Auvergne-Rhône-Alpes, offre aux visiteurs un véritable musée d'architecture à ciel ouvert.
La commune dispose d'un théâtre en activité, ou sont organisées plusieurs manifestations[50].
Une statue de Johnny Hallyday a été érigée en 2018 sur la route départementale 86, à quelques kilomètres du centre-ville, la mère de l'artiste étant enterrée dans la commune. Elle constitue depuis un lieu de pèlerinage, notamment à la date anniversaire du chanteur (15 juin), pour les fans frustrés que la sépulture de leur idole soit située hors de la métropole. Sculptée par Georges Daniel, la représentation s'élève à 2,70 m environ du sol dans le parc du restaurant «Le Tennessee» qui organise des concerts de rock où se produisent parfois des sosies du chanteur disparu[51],[52],[53],[54].
Patrimoine naturel
Le territoire communal héberge en partie la «ZNIEFF du Vieux Rhône et Losne de Viviers à Pont-Saint-Esprit», classé de type 1[55].
Personnalités liées à la commune
Saint Venant de Viviers, évêque (VIesiècle)
Noël Albert ou Albert de Noé, né à Viviers et mort décapité à Toulouse en 1568, était un riche marchand du Vivarais qui fit rebâtir en style Renaissance la façade de son Hôtel particulier appelé aussi la Maison des Chevaliers, monument incontournable de la ville.
Le cardinal de Richelieu (1585-1642) y passe une nuit, à l'été 1642, peu de temps avant son décès survenu le suivant.
Charles-Antoine de La Garde de Chambonas, évêque et comte de Viviers, de 1692 à 1713.
Étienne-Benjamin Deschauffours, né à Viviers vers 1690, étranglé puis brûlé pour sodomie, à Paris, le .
Charles de La Font de Savine (1742-1814), évêque de Viviers. Il jure fidélité à la Révolution ce qui vaut à la ville de Viviers d'être épargnée de la destruction et du pillage par les troupes révolutionnaires.
Honoré Flaugergues (1755-1830), astronome amateur qui découvre la grande comète de 1811 et les nuages de poussière de Mars.
Jean-Louis Charrière (1765-1846), général de la Révolution et de l'Empire.
Eugène Labaume, ingénieur hydrographe et historien, né à Viviers en 1783.
Joseph Hippolyte Guibert (1802-1886), évêque de Viviers puis archevêque de Tours et de Paris. En 1856, il fait l'acquisition de trois tapisseries des Gobelins et obtient de Napoléon III, le don de trois autres. Cinq d'entre elles sont encore visibles à la cathédrale.
Napoléon III (1808-1873), s'est arrêté à Viviers le où il fut acclamé par la foule.
Charles de Foucauld (1858-1916), ancien saint-cyrien puis martyr, y a été ordonné prêtre le . Une statue rappelle son souvenir.
Paul Signac (1863-1935), peintre paysagiste français, séjourna plusieurs fois à Viviers entre 1926 et 1931.
Henri de Pavin de Lafarge (1889-1965), sénateur de l'Ardèche de 1930 à 1945.
Bryan Houghton (1911-1992), prêtre. Il est inhumé au cimetière communal.
Jean Hermil (1917-2006), évêque de Viviers de 1965 à 1992.
Huguette Galmiche née Clerc (1920-2007), mère de Johnny Hallyday, est enterrée à Viviers, prétexte invoqué pour qu'y soit érigé une statue du chanteur.
Jean Bonfils (1930-), évêque de Viviers de 1992 à 1998).
François Blondel (1940-), évêque de Viviers de 1999 à 2015.
Yves Esquieu (né en 1943) est un archéologue français. Il a notamment conduit des fouilles à Viviers qui ont permis de découvrir les restes d'une place et de base de colonne d'une villa romaine.
François Félix (né à Viviers en 1949), ancien footballeur professionnel. Il marque 119 buts en 340 matchs de 1re Division, occupant le 42erang des meilleurs buteurs de l'histoire du championnat de France et dispute la finale de la Coupe UEFA en 1978 avec le SC Bastia face au PSV Eindhoven, ainsi que deux finales de Coupe de France, en 1971 et 1972, toutes deux perdues. Il porta également les couleurs de l'Olympique lyonnais et de l'AJ Auxerre.
Philippe Pays (né à Viviers en 1956), président du CS de LVMB.
Jean-Louis Balsa (1957-), évêque de Viviers depuis 2015.
Quelques photos de divers monuments de Viviers
Porte de la Gâche
Tour de la cathédrale, ancienne porte
La statue de saint Michel depuis le sentier
La statue de la Vierge de la Joannade
La Vierge protégeant le village
Tour
La tour de l'Horloge
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Héraldique
Les armes de Viviers se blasonnent ainsi: D'azur aux trois fleurs de lys d'or, au chef d'argent chargé de deux lettres W capitales de gueules.
Voir aussi
Bibliographie
Joseph Bourg, Viviers, Promenade à travers ses monuments et son histoire, Paris, Éditions Le livre d'histoire et Res Universis, coll.«Monographies des villes et villages de France»,
Collection dirigée par Michel-Georges Micberth.
Yves Esquieu, Viviers et son Canton, Éditions Alan Sutton, coll.«Mémoire en Images», .
Marie-Christine Grasse, «La maison urbaine et son évolution dans la ville basse de Viviers (Ardèche), XIIe – XVesiècles», Bulletin Monumental, t.146, no1, , p.7-27 (DOI10.3406/bulmo.1988.3051, lire en ligne, consulté le ).
André Hallays et Jos Jullien, Viviers, Saint-Félicien, Éditions du Pigeonnier, .
Henri Vergnes, Viviers-sur-Rhône. Notice historique et guide, Paris, Éditions Le livre d'histoire, coll.«Monographies des villes et villages de France»,
Collection dirigée par Michel-Georges Micberth.
collectif, Viviers: une petite cathédrale... une longue histoire: Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent n°143, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, .
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Notice noIA00047859, base Mérimée, ministère français de la Culture: Pont romain
Notice noIA00047775, base Mérimée, ministère français de la Culture: Remparts
Notice noIA00048156, base Mérimée, ministère français de la Culture: Chapelle Saint-Martin, Saint-Ostian
Notice noIA00047825, base Mérimée, ministère français de la Culture: hôtel de Noël Albert, dit Maison des Chevaliers
Marc Pabois, L'hôtel Albert Noël à Viviers, pp. 375-379, dans Congrès archéologique de France. 150esession. Moyenne vallée du Rhône. 1992, Société française d'archéologie, Paris, 1995
Simone Hartmann-Nussbaum, L'hôtel de Roqueplane à Viviers, pp. 369-374, dans Congrès archéologique de France. 150esession. Moyenne vallée du Rhône. 1992, Société française d'archéologie, Paris, 1995
Notice noIA00047770, base Mérimée, ministère français de la Culture: Hôtel de Fontanes puis de Beaulieu
Notice noIA00047880, base Mérimée, ministère français de la Culture: Église paroissiale Notre-Dame-du-Rhône
Simone Hartmann-Nussbaum, Viviers. L'église Notre-Dame-du-Rhône, pp. 363-367, dans Congrès archéologique de France. 150esession. Moyenne vallée du Rhône. 1992, Société française d'archéologie, Paris, 1995
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