Villers-Campsart est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Situé sur la RD29 et plutôt à l'écart des grands axes de circulation, le village se trouve, par la route, à 38 km d'Amiens, 36 km d'Abbeville, 11 km d'Oisemont et 11 km d'Hornoy-le-Bourg.
Villers-Campsart est, à peu près, à égale distance de la sortie no13 de l'autoroute A29 (Blangy-sur-Bresle à 17 km) et de la sortie no5 de l'A28 (Thieulloy-l'Abbaye à 12 km)[1].
Villers-Campsart est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (72%), prairies (16,9%), zones urbanisées (5,7%), zones agricoles hétérogènes (5%), forêts (0,4%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
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Jean de la Rivière et son épouse Marie de Benserade ont été les seigneurs du lieu.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois, créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[10],[11]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [12], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[13].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [14].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 143 habitants[Note 3], en augmentation de 6,72% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
540
486
470
440
459
450
456
449
445
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
413
382
365
350
312
305
302
290
263
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
217
221
211
182
181
189
171
175
185
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
165
163
160
121
148
156
155
154
137
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
153
143
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Sports
Le club de football du village est l'Entente Sportive des Deux Vallées, fondé en 2012 de la fusion de l'US Neuville/Villers (avec le village voisin de Neuville-Coppegueule) et des communes de Beaucamps-le-Vieux, Hornoy-le-Bourg et Senarpont. Il évolue en Départementale 1 du District de la Somme (1er échelon départemental et 9e division nationale). Les matchs ont lieu au stade de Beaucamps-le-Vieux. L'ancien club, l'US Neuville/Villers, a évolué en Excellence (actuelle Départementale 1) dans les années 2000.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité recèle un bas-relief représentant le château d'Arguel, disparu en 1347[23]. L'édifice bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques[24]. Des chapelles particulières sont édifiées dans le cimetière[25].
Article détaillé: Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Villers-Campsart.
Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale a été inauguré le , après une souscription publique. Obélisque en pierre de Soignies, sa rénovation de 2014 a permis de fixer une plaque de granit rose gravée des noms des quatorze enfants du village qui ont trouvé la mort sous les drapeaux[26].
Chapelle de la Vierge, à l'angle de la route d'Andainville et de la rue d'Oisemont[25].
Chapelle Saint-Joseph, édifiée après une épidémie de peste par un prêtre de ce prénom[25].
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Notre-Dame-de-la-Nativité.
Autre vue de l'église.
Château d'eau « phare ».
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Achille le Sueur (1854-1951), chanoine, curé d'Érondelle pendant 68 ans, né au village[25].
Joël Hart (né en 1945), homme politique français. Maire d'Arguel de 1971 à 1995, maire d'Abbeville de 1995 à 2008, conseiller général du canton de Bernaville de 1982 à 1988 et député de la Somme de 1986 à 1988 et de 2002 à 2007, né à Villers-Campsart.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.94 (ASINB000WR15W8).
Le Courrier picard, Picardie maritime, 12 décembre 2014, p.12.
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