Cet article possède des paronymes, voir Brucourt et Drocourt.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
La localité est desservie par la ligne d'autocars no4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Urbanisme
Typologie
Brocourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (41,1%), terres arables (41%), prairies (14,5%), zones urbanisées (3,4%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Broecort (1131), Broelcorn (1164), Brocorn in valle (1208), Brocourt (1507).
Histoire
On sait que les légions romaines occupèrent le pays en raison de la présence d'un camp romain qui était situé à Villers-Campsart et qu'une voie romaine passait à proximité de Brocourt.
Le premier seigneur, connu, s'appelait Girould de Brocourt et vivait en 1186.
En 1370, Jean de Brocourt tient un fief de l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme.
En 1377, Enguerrand et Bertauld de Brocourt, qui possèdent des fiefs de la prévôté du Ponthieu sont convoqués pour la guerre.
A partir du XVIesiècle, on trouve comme seigneur de Brocourt,
Antoine de Mailly, dit Hutin de Mailly, qui était chevalier, commandant de mille hommes de pied[9]. C'était le fils de Jean de Mailly seigneur d'Auchy et de La Neuville-Roy[9],
Jean de Thaix, panetier de François Ier, en 1529, grand-maitre de l'artillerie, colonel-général d'infanterie de France.
En 1612, Hugues Poulletier, chevalier, acheta au comte de Sanzay les terres et les seigneuries de Brocourt.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la Résistance est très active dans le secteur. Des rampes de V1 sont construites par l'occupant dans les bois environnants.
Le , les populations de Liomer et Brocourt sont malmenées. Les deux villages sont entourés par des troupes dirigées par des SS, aux premières heures du jour. Les femmes, les personnes âgées et les enfants sont regroupés dans la cour de l'hôtel de ville par l'occupant allemand. Les hommes sont rassemblés sur la place pour être emprisonnés à Amiens. Les villageois qui tentent de fuir sont abattus. L'abbé Michel Lyonneau, parlant allemand, entreprendra des négociations qui permettront la libération des personnes arrêtées[10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12],[13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[15].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].
Politique locale
Après une réflexion sans suite dans les années 1970, la fusion de Brocourt avec Liomer a été proposée début 2019 par la maire de cette dernière commune. Cette proposition n'a pas eu de suite[17].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 101 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
147
129
170
177
177
202
208
210
217
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
208
191
180
172
171
145
116
130
123
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
99
99
102
120
94
92
84
94
90
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
111
107
114
106
129
120
108
104
97
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
101
101
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame, à ouvertures romanes.
Le village de Brocourt renferme de nombreux édifices architecturaux remarquables. Il faut savoir que les familles nobles de Richemont et de La Rochethulon étaient établies sur cette petite commune. On peut ainsi y trouver encore la maison de gardien, la ferme du château, les écuries, ou encore l'ancien pensionnat de jeunes filles fondé par Élisabeth des Ligneris. Le château[24] a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale (en 1941), une belle maison de maître a été reconstruite à la place (le propriétaire est encore, de nos jours, le vicomte de Richemont). Le parc, encore à l'identique, a été l'objet d'une enquête en 1995 en vue d'une inscription aux monuments historiques[25].
Le long du Liger, l'ancien pensionnat de jeunes filles avait été transformé en prieuré par la congrégation Notre-Dame d'Espérance, les frères y vivaient selon l'ordre de Saint-Benoit[26], il a depuis été remanié en lieu de vie et d'accueil par une famille.
L'église.
Monument aux morts.
Hommage juin 1940.
Bâtiment communal.
Façade de Notre-Dame.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: d'or au lion contourné de gueules.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
«Le maire de Liomer (Somme) propose une fusion avec Brocourt: Tout en prononçant ses vœux, le maire de Liomer (Somme) Colette Michaux a annoncé avoir proposé à sa voisine de Brocourt de fusionner», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source: Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008.
Vincent Beny, «Municipales (ex-canton d'Hornoy-le-Bourg): Ils ont enfin pris leur décision: À quelques jours du 1ertour des élections municipales, dernier tour d’horizon pour connaître les candidats en lice à leur réélection dans l'ex canton d'Hornoy-le-Bourg», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le )«A 83 ans, Firmin Boucry a pris sa décision: il va se représenter. Maire depuis 2011, après avoir succédé à Suzanne Genty, sa liste est d’ores et déjà complète».
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.93 (ASINB000WR15W8).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии