Beaucamps-le-Vieux est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Situé à une trentaine de kilomètres au sud d'Abbeville et à peu près la même distance à l'ouest d'Amiens, le territoire communal est tangenté par la route départementale 1015.
En 2022, la localité est desservie par la ligne d'autocars no4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Typologie
Beaucamps-le-Vieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (37,5%), prairies (33,5%), zones urbanisées (17,8%), forêts (6,8%), zones agricoles hétérogènes (4,5%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
Moyen Âge
Ce serait au XIesiècle que le site de Beaucamps-le-Vieux aurait été défriché et peuplé par défrichement. Quelque temps après, fut fondé Beaucamps-le-Jeune.
XIXe siècle
L'ancienne gare en 2019.
Beaucamps-le-Vieux, au XIXesiècle s'adonnait au tissage de la thibaude (toile épaisse qui servait de support à la moquette) et à la fabrication de chaises et de leur paillage de seigle, introduit au début du XIXe siècle par un ancien grognard de la Grande Armée au retour de la Campagne de Russie. À cette époque, le village possédait une usine qui fabriquait de la thibaude[9].
En 1891, Beaucamps-le-Vieux devint le terminus provisoire de la ligne du chemin de fer secondaire du réseau départemental de la Somme, reliant Amiens à Aumale en 1901 puis Envermeu en 1906.
La grippe espagnole emporta plus de 50 personnes du village en 1918, presque autant que la Première Guerre mondiale: 54 victimes ont leur nom gravé sur le monument aux morts[9].
Faisant partie de la zone des armées en réserve, Beaucamps accueille 1 200 spahis marocains en 1916, puis 1 780 tirailleurs sénégalais du 26 juin au [9].
Seconde Guerre mondiale
La ligne ferroviaire ferme au service voyageur en 1940, et à tout trafic en 1947. La gare du chemin de fer secondaire subsiste, mais appartient désormais à un particulier.
La Deuxième Guerre mondiale n'a pas manqué de marquer de drames la mémoire locale. Le , un char allemand tire un obus dans une salle de classe: quatre écoliers sont tués[10].
Le , deux vagues d’avions alliés, qui avaient pour objectif une rampe de V1 installée dans le bois de Liomer larguent leurs bombes par erreur sur le village, détruisent 20 maisons et font 13 tués et 7 blessés[11].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Hornoy-le-Bourg[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[13],[14]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[15], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[16].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [17].
Vice-président de la CCSOA (2014 → 2016) Vice-président de la CC2SO (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[20],[21],[22]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 1 422 habitants[Note 2], en augmentation de 0,92% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 520
1 325
1 283
1 550
1 452
1 740
1 802
1 800
1 807
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 703
1 767
1 746
1 821
1 854
1 808
1 766
1 797
1 703
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 665
1 619
1 570
1 420
1 349
1 335
1 316
1 240
1 334
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 336
1 449
1 457
1 443
1 404
1 385
1 437
1 450
1 409
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 424
1 422
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école primaire locale (maternelle et élémentaire) compte 227 élèves à la rentrée scolaire 2018-2019. Un service de restauration est à la disposition des écoliers[26]. La compétence scolaire est gérée par la communauté de communes Somme-Sud-Ouest.
La commune héberge le collège public Maréchal Leclerc de Hauteclocque[27] qui emploie 29 professeurs au cours de l'année scolaire 2020-2021[28].
Manifestations locales et festivités
La musique municipale donne plusieurs concerts par an et participe à toutes les festivités. Fondée en 1864, l'association fête ses 150 ans en 2014[9].
Elle effectue ses sorties avec le renfort des formations de Pont-Remy et Liomer[29].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martin, construite en 1899-1900 en briques et renfermant une crucifixion réalisée par Alfred Le Petit[30].
Article détaillé: Église Saint-Martin de Beaucamps-le-Vieux.
L'église Saint-Martin
Détail du clocher-porche.
La nef.
Le maître-autel.
Fonts baptismaux.
Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours: elle contient une plaque à la mémoire de l'abbé Lyonneau qui s'est illustré à Liomer pendant la Seconde Guerre mondiale[31].
Chapelle Notre-Dame-de-Délivrance, située route du Quesne[31].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
La commune a relevé le blason du XIVesiècle des seigneurs de Beaucamps.
Blasonnement:
d'argent à la bande de sable frettée d'or.
Pour approfondir
Bibliographie
P.-L. Limichin, «Canton d'Hornoy» in Dictionnaire Historique et Archéologique de la Picardie - Tome 2 - Arrondissement d'Amiens, 458 pages, éd. Société des Antiquaires de Picardie (Fondation Ledieu) - (1912) - Réimpression: Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979, pages 132 à 137.
Beaucamps-le-Vieux dans les souffrances de la guerre, mai-juin 1940, souvenirs d'évacuation, 1991, imp. AAP, 17 témoignages vécus.
Articles connexes
Liste des communes de la Somme
Liste d'hôtels de ville français à clocheton étroit
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Denise Élie-Deneux, Un jeune appelé de Beaucamps-le-Vieux dans l'après-guerre 1914-1918: témoignage, Société d'émulation d'Abbeville, bulletin 2015, tome XXXIII, fascicule 5, p.644, ISSN 0081-0819.
«Commémoration», Le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p.10.
«En mémoire des victimes civiles», Courrier picard, , p.12.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Vincent Beny, «François Thiverny récupère son siège perdu en 2008: Six ans après sa défaite contre J.J. Iriarte Arriola, F. Thiverny retrouve son siège de maire. Il attaque son 3e mandat. Son adversaire l’accuse d’avoir profité des voix du FN», Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le )«Décidément, l’histoire de Beaucamps-le-Vieux est un éternel recommencement depuis plus de trois décennies. Un petit plongeon dans l’histoire récente des élections municipales suffit à le comprendre: De mars 1983 à juin 1995, c’est Jean-Jacques Iriarte Arriola qui fut aux commandes de la commune avant d’être battu par François Thiverny qui lui succédera pendant deux mandats avant, lui-même, d’être battu par… Jean-Jacques Iriarte Arriola en mars 2008 Dimanche, c’est donc François Thiverny qui a retrouvé son siège de maire avec 52,55% des suffrages contre 47,44% à son adversaire».
Vincent Beny, «Francois Thiverny briguera un 4emandat à Beaucamps-le-Vieux: Maire entre 1995 et 2008, puis réélu en avril 2014, François Thiverny briguera un 4e mandat de maire en mars 2020. Une décision qu’il a prise à la demande des élus de son équipe», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
Benoit Delespierre, «Le suspense perdure à Beaucamps-le-Vieux: François Thiverny et Jean-Jacques Iriarte Arriola rejouent leur mano à mano qui dure depuis 37 ans, à peine troublé par l’incomprise candidature du maire de Beaucamps-le-Jeune, Alain Desbiendras», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
François Sauvestre, «Municipales 2020 dans la Somme: François Thiverny élu maire de Beaucamps-le-Vieux: François Thiverny est élu maire de Beaucamps-le-Vieux dans la vallée de la Bresle, dans le sud-ouest de la Somme. Il devance ses deux adversaires Jean-Jacques Iriarte Arriola et Alain Desbiendras en obtenant 40,58% des voix», France Bleu Picardie, (lire en ligne, consulté le )«Un scrutin ultra serré puisque François Thiverny devance Jean-Jacques Iriarte Arriola de seulement cinq voix».
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.99 (ASINB000WR15W8).
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