Villemagne-l'Argentière[vi.lə.ma.ɲəl‿aʁ.ʒɑ̃.tiɛ.ʁə], en occitanVilamanha[βi.lɔ.'ma.ɲɔ], est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Mare et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Villemagne-l'Argentière est une commune rurale qui compte 419 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Bédarieux et fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitants sont appelés les Villemagnois ou Villemagnoises.
Géographie
Carte.
Située dans les Hauts cantons de l'Hérault, Villemagne-l'Argentière est bâtie dans la vallée de la Mare.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 7,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bedarieux», sur la commune de Bédarieux, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,6°C et la hauteur de précipitations de 1 008,6 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Sete», sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 52 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15°C pour la période 1971-2000[10], à 15,4°C pour 1981-2010[11], puis à 15,8°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[15]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[16],[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[18]:
le «massif de l'Espinouse» (20 035ha), couvrant 19 communes du département[19].
Urbanisme
Typologie
Villemagne-l'Argentière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 1],[21].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bédarieux, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 13 053 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (61,1%), forêts (25,9%), cultures permanentes (11,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1%), zones urbanisées (0,1%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Villemagne-l'Argentière est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers: le risque minier et le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Mare. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1988, 1992, 1995, 1997, 2014 et 2018[25],[23].
Villemagne-l'Argentière est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[26].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villemagne-l'Argentière.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 44,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 271 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 234 sont en en aléa moyen ou fort, soit 86%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 8] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].
Risque particulier
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[31]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Villemagne-l'Argentière est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[33].
Toponymie
Il s'agit d'un toponyme, variante d'Argentière, avec le sens de mine d'argent (ou de minerai argentifère). Autres sens possibles: rivière aux eaux argentées.
Hameau
La Gure
Le lieu de naissance du Dr Jean Léon Privat. Célèbre pour ses études empiriques sur les maladies nerveuses. L'un des pères fondateurs de la ville thermale moderne de Lamalou les Bains. Né ici, le fils d'un cordonnier
Histoire
Clocher de Saint-MajanLinteau sculpté de la maison des MonnaiesPont du Diable sur la Mare
Fin du VIIesiècle: fondation d'une abbaye par Clarinus Lubila qui était un moine de l'ordre de Saint-Benoît du Mont Cassin.
Ce monastère détruit par les Sarrazins, est rétabli au temps de Charlemagne. Il se trouvait dans le diocèse de Béziers.
Au concile d'Aix-la-Chapelle (Aachen) (vers 818), apparaît le nom de Villemagna parmi les dix neuf monastères de Septimanie qui étaient exemptés de présents et de soldats, mais ne devaient à l'Empereur que leurs prières. Le nom de Villemagne découle de la présence d'une villa gallo-romaine dans la vallée de la Mare.
En 893, l'abbaye, qui était placée sous le vocable de Saint-Martin, y ajoute celui de Saint-Majan.
Deux moines de Villemagne, Sulsani et Centulle, dérobent à l'abbaye de Lombez les reliques de saint Majan, confesseur d'Antioche.
Au Xesiècle, les seigneurs de Narbonne donnent à l'abbaye de nombreuses reliques. L'abbaye se trouvait sur une des branches du chemin de Saint-Jacques, allant vers Saint-Pons, Castres, etc.
Le nom de l'Argentière vient de l'exploitation de mines de plomb argentifère qui faisaient la richesse de l'abbaye ainsi que celle des vicomtes de Narbonne et Béziers.
En 1156, Louis VII autorise l'abbé de Villemagne à mettre l'abbaye et ses dépendances à l'abri de fortifications et de fossés. Cette autorisation est renouvelée en 1212 par Philippe Auguste.
Au XVIesiècle, l'abbaye est pillée et ruinée par les troupes protestantes commandées par Claude de Narbonne, baron de Faugères.
Au XVIIesiècle, l'abbaye est réunie à la congrégation de Saint-Maur.
Des travaux de restaurations de l'abbaye et de l'église paroissiale Saint-Martin sont entrepris.
En 1793, l'abbaye et ses dépendances sont vendues comme biens nationaux.
Le , la commune de Villemagne prend le nom de Villemagne-l'Argentière.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
Luc Salles
SE
2020
En cours
Olivier Roubichon-Ouradou
DVG
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 419 habitants[Note 9], en diminution de 6,47% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
587
559
460
483
540
508
505
473
422
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
436
478
425
473
542
508
484
441
449
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
446
438
452
405
403
415
407
368
336
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
308
320
291
317
365
429
426
425
448
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
419
419
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 197 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 448 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 080 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 231 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9% d'actifs (64,5% ayant un emploi et 13,4% de chômeurs) et 22,1% d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bédarieux, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 182 emplois en 2018, contre 148 en 2013 et 144 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 150, soit un indicateur de concentration d'emploi de 121,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3%[I 13].
Sur ces 150 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 26% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3% les transports en commun, 12% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
38 établissements[Note 12] sont implantés à Villemagne-l'Argentière au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
38
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
3
7,9%
(6,7%)
Construction
3
7,9%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
19
50%
(28%)
Activités immobilières
2
5,3%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
4
10,5%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
1
2,6%
(14,2%)
Autres activités de services
6
15,8%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 38 entreprises implantées à Villemagne-l'Argentière), contre 28% au niveau départemental[I 17].
Agriculture
La commune est dans le «Soubergues», une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 52 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 32 en 2000 puis à 23 en 2010[40] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 73% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 178 ha en 1988 à 76 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 3 à 5 ha[40].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Pont du Diable: carte postale (1914)Hôtel des Monnaies.
Porte de la barbacane.
Pont du Diable.
Église Saint-Majan. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1921[42].
Église Saint-Grégoire. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1886[43].
Musée archéologique, installé dans l'ancienne église Saint-Grégoire.
Abbaye de Villemagne.
Église Saint-Grégoire
Église Saint-Majan
Personnalités liées à la commune
Jean-Claude Carrière
Dr Jean-Léon Privat Né La Gure
Héraldique
Blason
D'azur à la ville fortifiée mouvant des flancs, sommée d'une croix et de deux girouettes, surmontée d'une fleur de lis, elle-même surmontée d'une mitre chargée d'une croisette d'or, le tout d'argent, la fleur de lis et la mitre accostées de deux crosses épiscopales affrontées d'or, au pied fiché dans ladite ville posée sur une terrasse de gueues chargée d'un chemin d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Le blason historique de la commune est le suivant:
Blason
"de gueules au pairle losangé d'argent et d'azur"[44].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[29].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Andrée Candau, «Questions soulevées sur Villemagne-l'Argentière par le compoix de 1624», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no39, , p.91-97
Louis Fargier, Villemagne l'Argentière: son passé, son abbaye, sa communauté, ses mines, ses monuments historiques, Lodève, Imprimerie des Beaux-Arts, , 142p.
Roland Galtier, «La cession à la commune de l'abbatiale de Villemagne-l'Argentière (Hérault)», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no20, , p.117-122
Robert Gourdiole, «Villemagne-l'Argentière d'après un compoix de 1624», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no30, , p.37-60
Robert Guiraud, «Vestiges préhistoriques près de Villemagne-l'Argentière», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no13, , p.11-20
Florence Journot et Gilles Bellan, Le bourg abbatial de Villemagne-l'Argentière (Hérault): dynamique économique et commande monumentale XIe - XIVe siècles, Oxford (England), Archaeopress, coll.«British archeological reports», , 253p.
Gérard Thébault, «L’abbaye de Villemagne en 1656. Le plan ancien confronté aux relevés actuels. Les vestiges», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 32, 2009, p.111-126.
Gérard Thébault, «Le pignon oublié de l ‘ancienne abbaye de Villemagne», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 33, 2010, p.117-150.
Gérard Thébault, «Sur les traces de l’abbaye de Villemagne en 1789. La maquette», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 34, 2011, p.141-174.
Gérard Thébault, «Les cadrans solaires de l’abbaye de Villemagne. Article 1 la découverte», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 36, 2013, p.97-118.
Gérard Thébault, «L’ancienne abbaye de Villemagne-l’Argentière (suite). La chaire et l’orgue», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 37, 2014, p.107-124.
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Villemagne-l'Argentière (1427-1966) [4,13 ml]. Cote: 335 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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