Vendresse est une commune française située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Vendresse | |
![]() Ruines du château de la Cassine. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Marie-France Barbe 2020-2026 |
Code postal | 08160 |
Code commune | 08469 |
Démographie | |
Gentilé | Vendressois [1] |
Population municipale |
478 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 36′ 17″ nord, 4° 47′ 41″ est |
Altitude | Min. 163 m Max. 303 m |
Superficie | 43,22 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nouvion-sur-Meuse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Dans le pays des crêtes préardennaises, elle est à mi-distance entre Villers-le-Tilleul (6,8 kilomètres) et Chémery-sur-Bar (5 kilomètres), à 20 kilomètres de Sedan et 25 km de Charleville-Mézières.
La population vendressoise, en hausse depuis les années 1980, dispose d'une boulangerie, d'une épicerie et d'un bar comme seules activités commerçantes. La commune, traversée par la Bar et le canal des Ardennes, est à orientation agricole, qui par le passé abritait une grande fonderie (le haut-fourneau), cependant le XXe siècle l'a transformé aussi en lieu résidentiel.
Élan | Sapogne-et-Feuchères | Omicourt |
Villers-le-Tilleul et Omont | ![]() |
Chémery-sur-Bar et La Neuville-à-Maire |
Louvergny (comm. dél. de Bairon-et-ses-Environs) |
Sauville | Le Mont-Dieu |
Vendresse est une commune agricole située sur la rive gauche de la Bar, à dix kilomètres de la Meuse, à Flize. La superficie de la commune est de 4 322 hectares. L'altitude moyenne du territoire, majoritairement agricole, est de 163 mètres. L'habitat est concentré en un bourg (celui de Vendresse) et différents hameaux. La commune est traversée par la D 12 Pont-à-Bar/Authe.
Vendresse, commune de 4322 ha possède 2406 ha de bois soit 56 % du territoire[2], est établi au pied des forêts domaniales de Vendresse et d'Élan et du Mont Dieu ainsi que des Bois de La Cassine, Chagny et Omicourt. Elle est établie dans la vallée de la Bar, est dominé par la butte d'Omont, un des lieux les plus élevés du plateau formant les crêtes pré-ardennaises (altitude 297 mètres) ainsi que de Mont Joly un autre sommet s'élevant à 301 mètres au cœur de la forêt[Quoi ?] Mazarin[3].
La vallée de la Bar est une vallée d'une ancienne très grosse rivière récoltant les eaux de l'Aire qui a aujourd'hui laissé place à la petite rivière de la Bar. De nos jours, en plus de la rivière, la vallée accueille le Canal des Ardennes qui longe la rivière. Vendresse se trouvant en contrebas de la vallée, il n'est pas rare que la Bar déborde, inondant tout ou partie des pâtures entre la ferme de la Morteau et Ambly-sur-Bar. De plus, le sol vendressois est composé de grève très utilisé dans l'industrie du Bâtiment et des travaux publics pour faire du béton, c'est pour cela que la commune est entourée d'un grand nombre d'étangs, d'anciennes gravières d'une douzaine de mètres de profondeur pour les plus récentes. Il y en a en ce moment deux utilisées sur la commune, sur d'anciennes pâtures.
La commune est également traversée par les ruisseaux des Petits étangs, de l'étang des Vivaubières, du Donjon, de la Fontaine Saint-Rémy, du Batardeau, des Aules et du prés de la Noue.
Historiquement, Vendresse s'est constitué autour de deux axes ; une route (aujourd'hui la départementale 12) allant de Pont-à-Bar à Authe et une route, aujourd'hui la départementale 333, qui relie la commune à Omont, ancien haut-lieu féodal.
Le chemin de la vierge amène vers le bois de la Vierge et l'allée de douglas centenaires importés de Vancouver et plantés au début du siècle dernier (1912) par Pol Bouin, qui donna son nom à la rue principale du village (la D 12)[4].
Les cars de la RDTA constituent le réseau interurbain des Ardennes. Pour permettre le déplacement de tous les habitants du département dans de bonnes conditions de transport, le conseil général a confié à la RDTA la mise en place d'un réseau de car traversant chaque commune, qui, à partir des 463 communes du département, permet d'atteindre les villes-correspondances du réseau[5]. La commune est donc desservie par les lignes : 3[6], 14[7], 16[8] et 17[9].
En plus, il existe des lignes gérées par la RDTA, assurant les déplacements scolaires sur l'ensemble des 93 communes de la communauté de communes.
La Compagnie du chemin de fer départementaux des Ardennes exploite le réseau ferré des Ardennes notamment au début du XXe siècle comme le montre cette carte : les liaisons ferroviaires qui desservaient Vendresse sont Poix-Terron - Raucourt et Poix-Terron - Le Chesne - Buzancy. Trois arrêts ont lieu sur la commune : un premier au bourg de Vendresse, un second à Terron-lès-Vendresse et le troisième à La Cassine.
Le canal des Ardennes est un canal navigable construit entre 1823 et 1831, possédant 44 écluses. Il relie l'Aisne à Vieux-lès-Asfeld à la Meuse à Pont-à-Bar (Dom-le-Mesnil). Sa voie d'eau est utilisée pour le transport de marchandise entre Le Havre embouchure de la Seine, confluent de l'Oise elle-même confluent de l'Aisne et Rotterdam, embouchure de la Meuse, ce qui en fait un des carrefours important du trafic fluvial européen. Il n'est cependant utilisé principalement que par les touristes sur des péniches. Car sur le plan économique il est en concurrence avec le canal du Nord.
Vendresse est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,3 %), prairies (27 %), terres arables (13,9 %), zones urbanisées (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Les habitants de la commune sont dispersés en un gros bourg qui concentre la majorité de la population et de cinq hameaux issus de diverses fusions (par nombre d'habitants décroissant) : La Cassine, Terron-lès-Vendresse, Ambly-sur-Bar, la ferme de la Morteau et la ferme de la Lobbe.
Le nom de Vendresse serait originaire de Venere Œdes qui veut dire en latin : "placé sous la protection de Vénus".
Ses habitants sont appelés les Vendressois[17].
L'exploitation intensive d'une gravière a permis aux archéologues de découvrir à Vendresse une zone fréquentée par l'homme durant la Préhistoire. Ce site a été habité de l'âge du fer (-800) jusqu'au début de l'époque gallo-romaine, sur les bords de la Bar. On a retrouvé les traces d'un enclos délimité par un fossé et de nombreux trous de poteau et quelques fosses, vestiges d'un habitat celte[18].
La construction s'est déroulée en plusieurs étapes. Au XIIe siècle, le vaste territoire de Vendresse est boisé et fertile. Il est occupé par différentes seigneuries aux châteaux de la Lobbe, de la Morteau et d'Ambly qui ont apporté de nombreux dons pour la construction de l'église. Cette construction a débuté en 1155 par la nef et le chœur, puis la voûte des bas-côtés a été construite aux XVe et XVIe siècles, les gravures sur les clefs de voûte en font foi et indiquent les familles donatrices, la famille Laire de la Morteau par exemple. Ensuite, au XVIIe siècle, les meurtrières, toujours présentes de nos jours, sont creusées. Puis sous l'influence d'Hortense Mancini et son mari, fervents catholiques, les transepts sont agrandis avec des ouvertures plus importantes, le chœur remanié et surélevé pour accueillir le maitre-hôtel et l'orgue est installée par le facteur d'orgue de Sedan, M. Borrant.
Ensuite au XIXe siècle, lors de la Révolution, l'église est dégradée, avec notamment cette inscription robespierriste : « Le peuple français reconnait l’existence de l’être suprême et l’immortalité de l’âme » toujours visible au-dessus de la porte latérale. L'église est aussi dotée de fonts baptismaux en pierre bleue de Givet, d'un chemin de croix du XIXe siècle ainsi que de différentes tombes de notables et seigneurs de la région[19].
Lors de la bataille de Sedan, le , les troupes françaises menées par Edme de Mac-Mahon combattent les troupes prussiennes et bavaroises menées par Helmuth von Moltke. Cette bataille signe la défaite française de la guerre franco-prussienne de 1870.
Elle se déroula dans les alentours de Sedan, le roi Guillaume de Prusse assiste avec son chancelier, Otto von Bismarck à la bataille depuis la colline de Frénois. Ces derniers séjournèrent sur la commune de Vendresse pendant la bataille, à la Villa La Roques pour Bismark, au château Hannonet (rue de la Halle) pour Guillaume Ier et le Kronprinz au château de la Cassine, aujourd'hui en ruines. C'est aussi dans le village que devaient se rencontrer les deux chefs d'État actuels (France et Allemagne) pour signer l'acte de reddition.
Lors de la bataille de France, les Allemands de la 1. Panzer-Division de Friedrich Kirchner franchissent le matin du le canal des Ardennes à Omicourt et Malmy et attaquent alors vers Vendresse, défendue en avant par la 5e division légère de cavalerie (général Chanoine), avec également divers éléments de la 3e brigade de spahis (2e marocains et 2e algériens) et du 66e groupe de reconnaissance de division d'infanterie[20],[21]. Les Stukas de la Luftwaffe interviennent alors et, selon les mots de l'auteur Jean-Yves Mary, « transforment la position en un terrain lunaire »[20]. Immédiatement, pour ne pas laisser le temps aux Français de se remettre du raid aérien, les Allemands de la Kampfgruppe Nedtwig (commandée par Johannes Nedtwig, c'est un groupement tactique de la 1. Panzer-Division) passent à l'attaque. Kirchner rend compte de « combats acharnés autour de Vendresse »[22] mais les défenseurs sont débordés par la force de l'assaut allemand, à 16h Chanoine fait replier les troupes vers le sud-ouest sous la couverture des véhicules du 5e régiment d'automitrailleuses, quelques isolés tiendront encore dans Vendresse avant de rejoindre les lignes la nuit[20].
En 1965 la commune fusionne avec la commune de Terron-lès-Vendresse[23], puis en 1970 avec la commune de La Cassine[23].
Lors de toutes les élections, hormis aux élections municipales où la seule liste se présente comme d'intérêt local, les électeurs de Vendresse se sont prononcés pour des candidats positionnés à droite de l'échiquier politique.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1922 | 1940 | Émile Gobert | DVD | |
1945 | 1947 | Charles Demaugre | SFIO | Employé des postes Conseiller général |
1947 | 1952 | Émile Gobert | DVD | |
1952 | 1964 | Gabriel Tayot | SE | |
1964 | 2001 | Jean Guillin | SE | |
mars 2001 | fin mars 2014 | André-Louis Salvi[34] | SE | |
mars 2014 | juin 2019 (décès) | Jean-Pierre Tayot[35] | SE | Exploitant agricole à la retraite |
septembre 2019 | En cours (au 26 mai 2020) |
Marie-France Barbe[36] | Professeur des écoles | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune appartient aux tribunaux de première instance et de grande instance de Charleville-Mézières ainsi qu'à la cour d'appel de Reims.
La commune de Vendresse n'est jumelée avec aucune autre commune.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 478 habitants[Note 4], en diminution de 7,9 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
719 | 791 | 840 | 977 | 1 118 | 1 154 | 1 159 | 1 150 | 1 124 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 060 | 1 062 | 1 032 | 992 | 895 | 816 | 784 | 745 | 732 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
745 | 629 | 633 | 557 | 537 | 493 | 427 | 449 | 473 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
469 | 406 | 402 | 400 | 465 | 483 | 519 | 480 | 478 |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 28,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 241 hommes pour 239 femmes, soit un taux de 50,21 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,85 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,4 |
7,1 | 75-89 ans | 10,0 |
15,4 | 60-74 ans | 15,5 |
22,8 | 45-59 ans | 20,5 |
18,3 | 30-44 ans | 19,2 |
15,4 | 15-29 ans | 16,3 |
21,2 | 0-14 ans | 18,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
6,9 | 75-89 ans | 10,2 |
18,1 | 60-74 ans | 18,6 |
21,5 | 45-59 ans | 20,6 |
17,6 | 30-44 ans | 17,5 |
16,8 | 15-29 ans | 14,6 |
18,4 | 0-14 ans | 16,9 |
Au recensement de 2008, Vendresse comptait 353 habitants de 15 ans et plus (177 hommes et 176 femmes)[43] :
L'école possède une école primaire, avec une cantine, les repas viennent du bar-restaurant le Mafate situé à proximité, ainsi qu'une garderie. L'école maternelle est assurée à Chémery-sur-Bar.
Aucun professionnel de la santé n'est implanté dans la commune. Plusieurs médecins généralistes exercent dans la commune voisine du Chesne.
Suivant l'enquête annuelle de recensement de 2008, sur les 306 habitants de la commune âgés de 15 à 64 ans, il y a 234 actifs (76,5 %) dont 20 personnes inscrites au chômage (6,50 %). Sur les 72 non actifs, il y a 6,9 % de retraités ou préretraités et 6,2 % d'élèves, étudiants ou stagiaires non rémunérés[44].
En 2008, sur 214 personnes :
Ces 500 habitants sont répartis en 205 ménages.
De tous temps, Vendresse a eu une activité orientée vers le secteur primaire, la production agricole étant actuellement la seule activité économique notable de la commune. L'organisation urbaine de la commune est toujours à l'image éclatée de l'habitat rural.
Historiquement la production agricole était autarcique. Le développement de la production de bêtes de boucherie par la généralisation du couchage en herbe. Actuellement, la commune, situé dans une région de polyculture, produit aussi bien des bovins pour leur lait, avec la race Prim-Holstein par exemple, comme pour leur viande, les races Limousine, Charolaise ou encore Salers.
De plus, l'agriculture est aussi céréalière à Vendresse, avec notamment la production de maïs, blé, colza ou encore orge. Une des fermes de la commune produit également des asperges.
Deux indications géographiques protégées (IGP) sont présentes sur le territoire de Vendresse :
En 1988, Vendresse compte vingt-deux exploitations agricoles. Au recensement agricole de 2000, il n'en reste plus que quinze, sur 1511 hectares (soit 35 % de la superficie de la commune) dont 954 sont toujours en herbe pour accueillir 2169 bovins don 733 vaches, le reste des terres étant travaillé en labours pour la culture céréalière. La population agricole s'élève à 30 personnes, 15 exploitants (chef d'exploitation et membres de la famille travaillant sur l'exploitation) et 3 salariés agricoles (en équivalence temps plein soit environ le double à temps partiel)[47]. À partir des années 2000, la population de Vendresse n'est plus à dominante agricole.
Le secteur secondaire existe à Vendresse grâce à la présence d'une scierie aux abords du village.
Le secteur tertiaire non marchand n'est présent à Vendresse que par un bureau de Poste, où il n'y a aucun service public, à l'exception de la mairie et ce bureau de poste. Le secteur tertiaire marchand est peu présent avec une activité artisanale comprenant quelques représentants. Les activités de service sont peu représentées. Le village comporte quelques commerce de proximité : une épicerie générale, une boulangerie et un bar.
La commune dispose aussi d'une équipe de 14 pompiers volontaires avec un rattachement au SDIS qui assure la formation des pompiers et l'entretien du matériel.
Les activités qui peuvent se pratiquer sur le territoire de la commune sont toutes des activités de plein air.
La chasse est très pratiquée à Vendresse. Les bois de la Vierge accueille sangliers, cerf et autres gibier. Ces chasses se pratiquent uniquement au moyen de cartouches chargées avec des billes d'acier, les plombs étant interdits pour éviter la pollution des eaux. Elles ne sont ouvertes qu'à des périodes déterminées, par arrêté préfectoral, en fonction des différentes espèces autorisées à la chasse. Différentes pêches se pratiquent sur la commune de Vendresse. Un étang propose aux touristes de camper sur ses rives et d'y pêcher la carpe au kilogramme, le domaine de Vendresse propose cette même activité sur un de ces étangs. On peut aussi pêcher dans le canal des Ardennes
Aucun chemin de randonnée classé par la fédération française de la randonnée pédestre n'existe sur la commune de Vendresse. En revanche, il existe un chemin balisé dans l'arboretum du bois de la Vierge, ainsi qu'un chemin, l'ancienne voie de chemin de fer, qui relie la commune à La Cassine.
Le domaine de Vendresse[49] est le lieu touristique, il est composé de l'ancien Haut-fourneau de Vendresse abritant deux expositions et une brasserie ainsi qu'un parc avec trois étangs. Il y a deux expositions permanentes :
Au domaine de Vendresse, des activités en plein-air sont organisées : la pêche à la truite, la pêche en no-kill de carpes et d'esturgeons, la pêche au kilogramme, des jeux en bois pour les plus petits et des jeux liés à l'eau pour les plus grands, une flotte de bateaux télécommandés est à la disposition des touristes sur les différents étangs.
La commune ne dispose à ce jour d'aucun blason.
Vendresse est le patronyme du personnage principal de la nouvelle de Vercors « L'Imprimerie de Verdun » publiée en 1945.