Sapogne-et-Feuchères est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Sapognards.
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Sapogne-et-Feuchères | |
![]() Le village de Sapogne, en venant de Feuchères. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Ardenne Métropole |
Maire Mandat |
Frédéric Gillet 2020-2026 |
Code postal | 08160 |
Code commune | 08400 |
Démographie | |
Gentilé | Sapognards[1] |
Population municipale |
515 hab. (2019 ![]() |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 39′ 39″ nord, 4° 47′ 47″ est |
Altitude | Min. 149 m Max. 320 m |
Superficie | 10,71 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nouvion-sur-Meuse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | |
modifier ![]() |
La commune de Sapogne-et-Feuchères est située au sud-est de Charleville-Mézières.
Dom-le-Mesnil | ||
Flize | ![]() |
Hannogne-Saint-Martin |
Vendresse | Omicourt | Saint-Aignan |
La superficie de la commune est de 1 071 ha. Son altitude varie entre 149 m et 300 m. Le village est situé sur une colline d’environ 200 mètres de haut.
La commune est bordée au sud par la forêt de Mazarin et à l'ouest par la forêt domaniale d'Élan.
Le ruisseau de Sapogne prend sa source sur le territoire de la commune. C'est un affluent du canal des Ardennes. La source du village alimente en eau la commune de Sapogne-et-Feuchères, Hannogne-Saint-Martin et une partie de la commune de Dom-le-Mesnil.
La commune est traversée par la route départementale D 12, du sud-ouest vers le nord-est, en provenance de Vendresse et en direction de Donchery.
Sapogne-et-Feuchères est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), forêts (30 %), prairies (28,6 %), zones urbanisées (2,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Sapogne-et-Feuchères doit son nom à l’herbe à savon, la saponaire.
En 1828, la commune de Sapogne, instituée par la Révolution française, absorbe celle commune de Feuchères, située au nord-ouest de Sapogne, et prend son nom actuel de Sapogne-et-Feuchères[9].
À gauche de l’église se trouve le monument aux morts qui abrite les noms de 34 soldats morts pendant la guerre de 1914-1918. Les corps de ceux qui ont été retrouvés et reconnus ont été rapatriés vers le cimetière.[réf. nécessaire]
Le , lors de la bataille de France, Sapogne-et-Feuchères est prise par les Allemands du Panzer-Regiment 4 (2. Panzer-Division de Rudolf Veiel) qui a franchi le canal des Ardennes à Pont-à-Bar[10].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Charleville-Mézières du département des Ardennes. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la première circonscription des Ardennes.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Flize[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nouvion-sur-Meuse.
La commune était membre de la petite communauté de communes du Pays des Sources au Val de Bar, créée fin 1995.
Celle-ci fusionne avec ses voisines pour former le [11] la « communauté d’agglomération de Charleville-Mézières-Sedan » par l’arrêté préfectoral du [12], qui prend ultérieurement le nom d'Ardenne Métropole, et dont est désormais membre la commune.
Celle-ci est bien une communauté d'agglomération, et non une métropole, au sens du code général des collectivités territoriales.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1810 | Jean-Pierre Joseph Seÿler | |||
1844 | Jean-Baptiste Gilmer | |||
1853 | Nicolas Remy | |||
Léon Baudry[réf. nécessaire] | ||||
Robert Rennesson[réf. nécessaire] | ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Jean-Claude Donnet[14] | ||
mars 2014 | En cours (au 26 mai 2020) |
Frédéric Gillet[15] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Agriculteur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 515 habitants[Note 3], en diminution de 1,72 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
405 | 440 | 486 | 521 | 739 | 775 | 836 | 811 | 808 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
826 | 800 | 874 | 889 | 838 | 802 | 756 | 777 | 782 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
740 | 617 | 590 | 559 | 526 | 418 | 464 | 392 | 402 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
435 | 450 | 473 | 504 | 491 | 523 | 516 | 515 | - |
La commune dispose d'une école primaire publique et d'une cantine-garderie (20 élèves en 2017)[19].
Le village possède une ancienne usine de chaises Saint-Joseph avec sa haute cheminée. Le village a compté jusque 3 fabriques de chaises : l'usine Saint-Joseph, l'usine Gilmer et l'usine Fuzelier Foulque. L'usine Fuzelier Foulque a fabriqué des chaises dès sa création. L'usine Gilmer a d'abord été une scierie. L'usine Saint-Joseph, qui a fonctionné jusque la fin des années 1960 a été d'abord un moulin à farine, puis une scierie, puis une fabrique de chaises. Plus de la moitié des Sapognards y travaillaient en tant que pailleuses pour les femmes ou bien charpentiers, bûcherons, etc. pour les hommes[20].
Le village bénéficie également de beaucoup de champs pour l’élevage et l’agriculture.
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Blason | Parti : au 1) mi-parti de menu vair de six cloches par tire, au 2) d'argent au lion d'azur ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'une feuilles de scie alésée d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La scie représente le village, car l’industrie du bois était très importante de 1798 à 1962.
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