Vaïssac est une commune française située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de la Brive, le ruisseau de la Tauge, le ruisseau de Longues Aygues, le ruisseau du Gouyré, le ruisseau de Cabertat, le ruisseau de la Vayssède et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (« le Gouyre ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vaïssac est une commune rurale qui compte 896 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Vaïssacais ou Vaïssacaises.
C'est une commune située dans les coteaux du Quercy, en pays Midi-Quercy.
Nègrepelisse | Bruniquel (par un quadripoint) | |
Saint-Étienne-de-Tulmont | ![]() |
Puygaillard-de-Quercy |
Génébrières | Monclar-de-Quercy |
Elle compte plusieurs hameaux : la Boissière, Revel, le Breil Haut et les Teularios.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le ruisseau de la Brive, le ruisseau de la Tauge, le ruisseau de Longues Aygues, le ruisseau du Gouyré, le ruisseau de Cabertat, le ruisseau de la Vayssède, le ruisseau de Cabertat, le ruisseau de la Cave de Rabassac, le ruisseau de Merlet, le ruisseau de Nègue-Bouts, le ruisseau de Rignac, le ruisseau des Bardis, le ruisseau des Barrariès, le ruisseau des Devèses, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 45 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le ruisseau de la Brive, d'une longueur totale de 13,2 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 4 communes[4].
Le ruisseau de la Tauge, d'une longueur totale de 19,5 km, prend sa source dans la commune de Monclar-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Lamothe-Capdeville, après avoir traversé 7 communes[5].
Le ruisseau de Longues Aygues, d'une longueur totale de 11,4 km, prend sa source dans la commune de Monclar-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Nègrepelisse, après avoir traversé 3 communes[6].
Le ruisseau du Gouyré, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Puygaillard-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Nègrepelisse, après avoir traversé 4 communes[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montricoux », sur la commune de Montricoux, mise en service en 1999[14] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 740,3 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 17 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[18] à 14 °C pour 1991-2020[19].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21].
Un espace protégé est présent sur la commune : « le Gouyre », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 211 ha[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23] : la « vallée du lac du Gouyre » (336 ha), couvrant 4 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] : la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[25].
Vaïssac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[26],[I 1],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (31,9 %), forêts (27 %), prairies (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), eaux continentales[Note 9] (0,7 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Vaïssac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Gouyré, le ruisseau de Longues Aygues, le ruisseau de la Brive et le ruisseau de la Tauge. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2007[32],[29].
Vaïssac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10],[33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 376 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 373 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].
Le site de plein air de Mirande s'étend sur une ancienne terrasse de l'Aveyron en limite des communes de Nègrepelisse et de Vaïssac. Bien qu'anciennement connu sous le nom de « station préhistorique de Montricoux », le gisement de Mirande est découvert au XXe siècle sur une parcelle qui dépend en fait de Nègrepelisse[38]. Repéré dès 1928 par prospection au sol, le gisement de Montricoux / Mirande fait l'objet de sondages dans les années 1930 et d'une fouille extensive au début des années 1970. L'abondant matériel lithique recueilli semble alors attribuable au Magdalénien final[39].
En 2014, une fouille de sauvetage réalisée sur la commune de Vaïssac livre de nouveaux vestiges du même site. La datation par le carbone 14 est impossible mais l'assemblage mis au jour se rapporte vraisemblablement au Badegoulien, une culture du Paléolithique supérieur déjà connue ailleurs dans la vallée de l'Aveyron par des découvertes de surface[38].
Les matériaux utilisés sur le site comprennent du quartz et du silex d'origine locale (fracturation de galets provenant de la paléo-terrasse), du silex venant du Verdier (à une vingtaine de kilomètres) ainsi que du silex de la bordure du Massif central (entre 60 et 100 km), du Bergeracois (près de 120 km au nord) et peut-être d'autres provenances plus éloignées. La technologie lithique employée donne des indices de filiation entre Badegoulien et Magdalénien inférieur[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1793 | 1799 | Pierre BLANC | ||
1799 | 1807 | Jean-Pierre SABATIE | ||
1807 | 1813 | Jean ORLIAC | ||
1813 | 1815 | Jean FEYT | ||
1815 | 1822 | Jean MAUGER | ||
1822 | 1831 | Jean ORLIAC | ||
1831 | 1846 | Jean LAPPARRA | ||
1846 | 1858 | François DEBAYLES | ||
1858 | 1865 | Jean-Pierre PENARD | ||
1865 | 1870 | Antoine RAYNAL | ||
1870 | 1871 | Joseph SAVY | ||
1871 | 1874 | Antoine RAYNAL | ||
1874 | 1876 | Marie-Albert ARBUS de la PALISSE | ||
1876 | 1888 | Joseph SABY | ||
1888 | 1896 | Jean-Raymond DELPECH | ||
1896 | 1920 | Antoine GARY | ||
1920 | 1928 | Germain NEGRIER | ||
1928 | 1942 | Jean BLACQUIERES | ||
1942 | 1944 | Germain NEGRIER | ||
1944 | 1970 | Germain BOUISSIERES | ||
1970 | 1971 | Marcelin DELMAS | ||
1971 | 1976 | Sylvain BOURDONCLE | ||
1976 | 1977 | Moïse ARLANDES | ||
1977 | 1990 | Maurice BOUISSIERES | ||
1990 | 1995 | Georges HYRIAKOS | ||
1995 | 2001 | Jean-Claude Laffite | ||
mars 2001 | En cours | Francis Delmas | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune de Vaïssac fait partie de la communauté de communes Terrasses et Vallée de l'Aveyron.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 896 habitants[Note 11], en augmentation de 8,47 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 386 | 1 458 | 1 573 | 1 547 | 1 620 | 1 722 | 1 721 | 1 727 | 1 706 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 638 | 1 622 | 1 633 | 1 509 | 1 427 | 1 359 | 1 237 | 1 197 | 1 155 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 115 | 1 045 | 1 002 | 887 | 864 | 879 | 865 | 815 | 789 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
748 | 708 | 635 | 654 | 636 | 599 | 704 | 735 | 826 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
884 | 896 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 322 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 879 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 370 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,5 % | 7,6 % | 7,4 % |
Département[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 511 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (70,1 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 13],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 120 emplois en 2018, contre 135 en 2013 et 140 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 363, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %[I 10].
Sur ces 363 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 79 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
57 établissements[Note 14] sont implantés à Vaïssac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 57 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 18 | 31,6 % | (9,6 %) |
Construction | 8 | 14 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 22,8 % | (29,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 3,5 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 3 | 5,3 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 3,5 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 8,8 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 6 | 10,5 % | (9,3 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 57 entreprises implantées à Vaïssac), contre 9,6 % au niveau départemental[I 14].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montclar », une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 104 | 90 | 55 | 56 |
SAU[Note 17] (ha) | 2 285 | 2 472 | 2 352 | 2 361 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 104 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 90 en 2000 puis à 55 en 2010[47] et enfin à 56 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 46 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[48],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 285 ha en 1988 à 2 361 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 42 ha[47].