Le Verdier (en occitan Lo Verdièr) est une commune française située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Vère, le ruisseau de Vervère, le ruisseau d'escourou et par deux autres cours d'eau.
Le Verdier est une commune rurale qui compte 229 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 756 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac. Ses habitants sont appelés les Verdiérois ou Verdiéroises.
Le Verdier est limitrophe de cinq autres communes.
Saint-Beauzile | ||
Sainte-Cécile-du-Cayrou | ![]() |
Vieux |
Castelnau-de-Montmiral | Cahuzac-sur-Vère |
La superficie de la commune est de 954 hectares ; son altitude varie de 169 à 290 mètres[2].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Vère, le ruisseau de Vervère, le ruisseau d'escourou, un bras du Vervère et le ruisseau d'Escandérou, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Vère, d'une longueur totale de 53,2 km, prend sa source dans la commune du Le Garric et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Bruniquel, après avoir traversé 15 communes[5].
Le ruisseau de Vervère, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Tonnac et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans la Vère sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montels », sur la commune de Montels, mise en service en 1996[12] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 720,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 22 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[16] à 13,8 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Le Verdier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,8 %), terres arables (31,6 %), cultures permanentes (20,2 %), forêts (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune du Verdier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vère et le ruisseau de Vervère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982[27],[24].
Le Verdier est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[28].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 146 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 146 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Verdier est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[33].
Le toponyme vient de l'occitan vergièr, verdièr : verger[34].
Il existe de nombreux lieux-dits de même nom dont un dans le Cantal.
Le Verdier est une commune connue dans la région pour ses sites archéologiques très riches. Des fouilles ont même été effectuées au Verdier.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 habitants et 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[35],[36].
Commune faisant partie de la Gaillac Graulhet Agglomération et du canton de Vignobles et Bastides (avant le redécoupage départemental de 2014, Le Verdier faisait partie de l'ex-canton de Castelnau-de-Montmiral) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes de Vère Grésigne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2004 | 2009 | Pierre Delpech | ||
mars 2009 | 21/12/2021 (Décédé) | Michel Desmars | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
Rang de la commune dans le département | 162 | 166 | 205 | 208 | 201 | 209 | 210 | 214 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Le Verdier fait partie de l'académie de Toulouse.
Chasse, randonnée pédestre, pétanque,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de Gaillac Graulhet Agglomération.
En 2018, la commune compte 100 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 220 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 750 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 2,9 % | 8,4 % | 6,2 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 127 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 28,7 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gaillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 85, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 10].
Sur ces 85 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,8 % les transports en commun, 3,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
23 établissements[Note 9] sont implantés au Verdier au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,8 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 23 entreprises implantées au Le Verdier), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 26 | 19 | 13 | 12 |
SAU[Note 11] (ha) | 616 | 675 | 556 | 473 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 19 en 2000 puis à 13 en 2010[43] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[44],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 616 ha en 1988 à 473 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 39 ha[43].
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