Vallières-les-Grandes est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
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Vallières-les-Grandes | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay |
Intercommunalité | Communauté de communes Val-de-Cher-Controis |
Maire Mandat |
Éric Lacroix 2020-2026 |
Code postal | 41400 |
Code commune | 41267 |
Démographie | |
Population municipale |
940 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 25′ 25″ nord, 1° 08′ 52″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 134 m |
Superficie | 40,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Montrichard |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Localisée au sud-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Plateaux bocagers de la Touraine méridionale », regroupant des milieux très hétérogènes, plateau dénudé de Pontlevoy, vallée du Cher bordée de coteaux de vignes et aspects de gatine au-delà. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 11 en 1988, à 21 en 2000, puis à 24 en 2010.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de la Thomasserie.
La commune de Vallières-les-Grandes se trouve au sud-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Plateaux bocagers de la Touraine méridionale[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 22,8 km de Blois[3], préfecture du département, à 45,6 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 9,2 km de Montrichard Val de Cher, chef-lieu du canton de Montrichard dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montrichard[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Souvigny-de-Touraine (4,5 km) (37), Rilly-sur-Loire (4,9 km) , Mosnes (4,9 km) (37), Veuves (5,9 km) , Chaumont-sur-Loire (7,2 km) , Saint-Règle (7,3 km) (37), Monteaux (7,6 km) , Cangey (8,1 km) (37) et Onzain (8,8 km).
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage du « plateau de Pontlevoy », au sein de l'ensemble de paysage « les confins de la Touraine »[10].
Le plateau de Pontlevoy est constitué d'une mosaïque de sols : le calcaire de Beauce en profondeur est recouvert de sables éoliens et de faluns, mais aussi partiellement nappé d'argiles à silex. Ces sols, s'ils sont moins variés que ceux de la Sologne viticole, prolongent et confirment les changements radicaux de paysages entre l'est et l'ouest du territoire départemental: les vignes s'étiolent pour faire place à la grande culture et les forêts, bien délimitées, constituent désormais des massifs boisés isolés les uns des autres sans que le relais soit pris par des bosquets épars[11].
L'altitude du territoire communal varie de 77 mètres à 134 mètres[12],[13].
La commune est drainée par l'Amasse (9,732 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 33,99 km de longueur totale[14].
L'Amasse, d'une longueur totale de 29,2 km, prend sa source dans la commune de Pontlevoy et se jette dans la Loireà Amboise, après avoir traversé 4 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[16].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,1 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[18]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[19] : le « Bois de Sudais », d'une superficie de 260 ha[20].
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Vallières-les-Grandes comprend deux ZNIEFF[21] :
Vallières-les-Grandes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (99,2 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (50,2 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), prairies (15,7 %), forêts (28,4 %), zones urbanisées (0,8 %)[14].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[29]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [30].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vallières-les-Grandes en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (7,7 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Vallières-les-Grandes[31] | Loir-et-Cher[32] | France entière[33] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 80,8 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 7,7 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 11,5 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Vallières-les-Grandes est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[34],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[39], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Vallières-les-Grandes devient formellement « commune de Vallières-les-Grandes »[39],[40].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Pont Levoy et au district de Saint Aignan[40]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[41],[42]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[41]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[43]. Vallières-les-Grandes est alors rattachée au canton de Montrichard et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[44],[40],[45]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Le 7 novembre 1870, eut lieu, pendant la guerre franco-allemande les combats de Vallière et de Saint-Laurent-des-Bois dans lesquels fut engagé le 3e bataillon de marche de chasseurs à pied composé de 3 compagnies constituées des 5e, 16e et 20e bataillons de chasseurs à pied.
Val et suffixe à valeur collective ière, vallière = petite vallée, endroit vallonné, vallée (FEW, XIV, 138a). La forme pluriel exprime la pluralité des champs de la vallée.
Vallières les Grandes s'oppose à Vallières les Petites, depuis Valaire.
Valleriae, XIIe s. ; Vallière en Sologne, (Archives Nationales-JJ 121, n° 120, fol. 67 v°) ; Vallière la Grande, (Archives Nationales-JJ 163, n° 344, fol. 196 v°) ; Valière, (Archives Nationales-JJ 197, n° 135, fol. 78 v°) ; Vallières les Grandes, (Archives Nationales-JJ 203, n° 39, fol. 22) ; Vallières, (Archives Nationales-JJ 211, n° 693, fol. 152) ; Vallières, (Archives Nationales-JJ 226B, n° 1008, fol. 191) ; Vallières, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Vallières, décret du 5 vendémiaire an 9 (application de la loi du 8 pluviôse an 9) ; Vallières les Grandes, 1810 (Cadastre).
La commune de Vallières-les-Grandes est membre de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [46].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montrichard depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[47] et à la première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[48].
Le conseil municipal de Vallières-les-Grandes, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[49] avec listes ouvertes et panachage[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[51].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2008 | 2014 | Jocelyne Chidaine | ||
mars 2014 | juillet 2020 | Patrick Le Frene[52] | Agriculteur exploitant | |
juillet 2020 | En cours | Éric Lacroix[52],[53] | DVD | Ancien cadre |
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[54].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[55]. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie[56].
En 2019, la commune de Vallières-les-Grandes gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[57]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[58] : « Rte De Souvigny », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 360 EH , mis en service le [59].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Montrichard-Val-de-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[60].
En matière de justice, Vallières-les-Grandes relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[61], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].
En 2019, la commune comptait 940 habitants[Note 7], en augmentation de 7,43 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
700 | 690 | 769 | 780 | 808 | 835 | 818 | 822 | 863 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
943 | 1 000 | 1 005 | 1 032 | 1 053 | 1 093 | 1 100 | 1 083 | 1 081 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 041 | 983 | 1 002 | 965 | 910 | 874 | 817 | 776 | 773 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
754 | 688 | 621 | 553 | 493 | 610 | 752 | 771 | 836 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
916 | 940 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 467 hommes pour 471 femmes, soit un taux de 50,21 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,3 | 90 ou + | 6,2 |
9,5 | 75-89 ans | 13,1 |
13,8 | 60-74 ans | 14,4 |
21,9 | 45-59 ans | 18,6 |
18,7 | 30-44 ans | 19,0 |
12,1 | 15-29 ans | 8,2 |
22,6 | 0-14 ans | 20,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Vallières-les-Grandes selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[69] :
total | % com (% dep[70]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 78 | 100,0 (100) | 61 | 14 | 2 | 0 | 1 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 27 | 34,6 (11,8) | 20 | 6 | 1 | 0 | 0 |
Industrie | 5 | 6,4 (6,5) | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 9 | 11,5 (10,3) | 8 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 28 | 35,9 (57,9) | 23 | 5 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 6 | 7,7 (17,5) | 5 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 9 | 11,5 (13,5) | 5 | 2 | 1 | 0 | 1 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (28 entreprises sur 78) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (34,6 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 78 entreprises implantées à Vallières-les-Grandes en 2016, 61 ne font appel à aucun salarié, 14 comptent 1 à 9 salariés, 2 emploient entre 10 et 19 personnes
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[71]
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[72]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[73]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 53 en 1988 à 21 en 2000 puis à 24 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 47 ha en 1988 à 115 ha en 2010[72]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Vallières-les-Grandes, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[72] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 53 | 21 | 24 |
Travail (UTA) | 89 | 31 | 27 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 516 | 2 330 | 2 763 |
Cultures[74] | |||
Terres labourables (ha) | 2 147 | 2 242 | 2 643 |
Céréales (ha) | 1354 | 1077 | 1319 |
dont blé tendre (ha) | 567 | 719 | 922 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 419 | 96 | 31 |
Tournesol (ha) | 227 | 263 | 250 |
Colza et navette (ha) | 223 | s | 252 |
Élevage[72] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 1282 | 944 | 942 |
.
La commune de Vallières-les-Grandes est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 9] de cinq produits[75] : deux fromages (le Sainte-maure-de-touraine[76] et le Selles-sur-cher[77]) et trois vins (le crémant-de-loire[78], le rosé-de-loire[79] et le Touraine[80]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[81], le vin Val-de-loire[82] et les volailles de l’Orléanais[83],[75].
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Les armoiries de Vallières-les-Grandes se blasonnent ainsi : |
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