Mosnes est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.
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C'est l'une des dix communes viticoles de l'aire d'appellation d'origine contrôlée (AOC) « Touraine-Amboise ».
Son territoire est traversé par la via Turonensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui passe par le hameau de La Barre.
Cangey | Veuzain-sur-Loire Loir-et-Cher La Loire |
Rilly-sur-Loire Loir-et-Cher La Loire |
Chargé | ![]() |
|
Souvigny-de-Touraine | Vallières-les-Grandes |
La commune est bordée sur son flanc nord par la Loire (3,637 km) qui en constitue une limite communale. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 14,98 km, comprend également quatre petits cours d'eau dont le Ru (8,225 km)[1],[2].
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire orléanaise, qui court entre la sortie de Sully-sur-Loire (Loiret et la sortie de Nazelles-Négron[3], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Blois. Le débit mensuel moyen (calculé sur 156 ans pour cette station) varie de 118 m3/s au mois d'août à 583 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 5,05 m le [4],[5]. Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les étangs des Bergeries » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[7],[8].
Mosnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,9 %), cultures permanentes (26,5 %), forêts (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), eaux continentales[Note 3] (3,8 %), zones urbanisées (2,1 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Le territoire de la commune de Mosnes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Loire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[18],[16].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif d'Amboise, est classée au niveau de risque 3, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[19].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[20]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 468 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 444 sont en en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Bas latin Medona. Matona, nom de personne d’origine gauloise. Le s final est a-étymologique.
Mediconnum, vers 590 (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Liv. X, ch. 31) ; Medonna, (Actes de Charles II le Chauve, t. 2, n° 37) ; Medonna, 896 (Actes d’Eudes, roi de France, n° 175) ; Villa Medona, 903 (Recueil des Historiens des Gaules, t. VIII, Diplôme de Charles le Simple) ; Medonia, 909 (Recueil des Historiens des Gaules, t. VIII, Diplôme de Charles le Simple) ; Modenia, 987 (Diplôme de Hugues Capet, Recueil des Historiens des Gaules, t. VIII) ; Medonia, Medoniacum, XIe s. ; Moona, 1201 (Charte de Sulpice d’Amboise) ; Maonna, 1341 ; Moone, (Archives Nationales-JJ 155, n° 439, fol. 268 v°) ; Moone, (Archives Nationales-JJ 159, n° 304, fol. 179 v°) ; Maonna, 1407 ; La paroisse de Moone, (Archives Nationales-JJ 197, n° 123, fol. 72 v°).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Guy Mangeant | ||
mars 2001 | mars 2008 | René Nouvellon | ||
mars 2008 | En cours | Christophe Villemain | DVD | Chef d'entreprise |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 806 habitants[Note 4], en augmentation de 8,63 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
783 | 786 | 808 | 752 | 824 | 932 | 898 | 951 | 989 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
994 | 1 046 | 1 031 | 980 | 1 027 | 1 062 | 1 072 | 1 024 | 1 003 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
951 | 942 | 880 | 849 | 860 | 778 | 746 | 722 | 730 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
703 | 639 | 639 | 675 | 677 | 736 | 757 | 741 | 809 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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806 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Mosnes se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Amboise.
La ville possède une école élémentaire affiliée à l'école élémentaire de Rilly-sur-Loire (41) et à celle de Vallières-les-Grandes (41). Un transport scolaire est mis en place entre les trois communes pour permettre l'accueil des élèves des trois communes.