Vallière est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Pour les articles homonymes, voir Vallière (homonymie).
Jusqu'en 1996, son nom était orthographié Vallières.
Géographie
Généralités
La Banize au pont de la RD 16.
Dans la moitié sud du département de la Creuse, dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, la commune de Vallière s'étend sur 48,42 km2. Elle est arrosée par la Beauze et par le Taurion et son affluent la Banize.
L'altitude minimale 488 mètres se trouve dans l'ouest, au sud-ouest du lieu-dit Confolent, là où le Taurion quitte la commune et entre dans celle de Banize. L'altitude maximale avec 708 mètres est située dans le sud-est, au lieu-dit la Rode[1].
À l'intersection des routes départementales (RD) 7, 10, 16 et 36, le bourg de Vallière est situé, en distances orthodromiques, à onze kilomètres à l'ouest-sud-ouest d'Aubusson.
Le territoire communal est également desservi par les RD 37 et 59.
Le GR 46 traverse le territoire communal dans l'ouest sur environ quatre kilomètres, passant au lieu-dit Lavaud Hugier.
Vers l'ouest, son territoire est distant d'une cinquantaine de mètres de celui de Chavanat et vers le nord-est, de moins de 500 mètres de celui de Blessac.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat de montagne», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 9,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1999 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records VALLIERES (23) - alt: 559 m 45° 53′ 54″ N, 2° 00′ 36″ E Statistiques établies sur la période 1999-2010 - Records établis sur la période du 01-06-1999 au 31-12-2020
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−1,3
−1,2
0,4
2,7
6,1
9,2
10,4
10
6,5
5,5
1,7
−1,1
4,1
Température moyenne (°C)
2,6
3,4
6,1
8,8
12,6
16,3
17,5
17,2
13,7
11,2
5,9
2,8
9,9
Température maximale moyenne (°C)
6,6
8
11,7
14,9
19
23,4
24,6
24,4
20,9
17
10,1
6,6
15,6
Record de froid (°C) date du record
−17,2 27.01.07
−20 07.02.12
−21 01.03.05
−8 20.04.17
−3,5 06.05.02
−1,5 03.06.06
0,5 17.07.00
0,9 31.08.10
−3,5 25.09.02
−7,5 27.10.03
−10,6 28.11.13
−16,2 15.12.01
−21 2005
Record de chaleur (°C) date du record
19,5 30.01.02
25,3 27.02.19
25,5 16.03.12
29,6 30.04.05
32,2 28.05.17
37,2 27.06.11
39,7 24.07.19
39 18.08.12
33,4 14.09.20
29,5 12.10.01
25,6 08.11.15
19,9 17.12.15
39,7 2019
Précipitations (mm)
107,1
87,5
111,6
107
109,6
82,2
106,6
95,3
74
94,4
116
114,4
1 205,7
Source: «Fiche 23257001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Vallière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,9%), prairies (36,4%), zones agricoles hétérogènes (11,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1%), zones urbanisées (0,7%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vallière est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vallière.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 40,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 616 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 158 sont en en aléa moyen ou fort, soit 26%, à comparer aux 25% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Lavaud-Gelade, un ouvrage sur le Taurion de classe A[Note 6] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 17,4 millions de mètres cubes[20]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[21].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vallière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].
Toponymie
Panneau routier avec l'ancienne orthographe.
Le nom de la commune est modifié par décret en 1996: Vallières devient Vallière[23].
Histoire
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À l’époque moderne, Vallières (ancienne orthographe) est situé sur la route de Limoges à Lyon, ce qui assure une certaine prospérité. Au XVIIIesiècle, les tapisseries d’Aubusson détournent le flux commercial ce qui provoque l’abandon de l’itinéraire ancien[24].
Louise du Pouget de Nadaillac, fille de François IV du Pouge, marquis de Nadaillac et de Françoise de Douhet, baronne de Saint-Pardoux, épouse de Joseph de La Roche-Aymon, seigneur de la Farge, est enterrée dans l'église de Vallière le .
Dans les premières années de la Révolution, la commune de Vallières absorbe quatre autres communes: Essarteau, Montoursy, Pimpérigeas et La Vau d'Ugier[25]. En 1814, son territoire s'agrandit encore avec la fusion de Saint-Séverin[25].
Politique et administration
Liste des maires
La mairie.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981
?
Maurice Juillet
mars 2001
mars 2008
Yves Chamfreau
RPR puis UMP
Professeur agrégé Conseiller général du canton de Felletin (1994-2015)
Salariée du secteur médical Présidente de la communauté de communes Creuse Grand Sud depuis 2020
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 715 habitants[Note 7], en diminution de 7,14% par rapport à 2013 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 998
1 764
2 183
2 428
2 461
2 380
2 324
2 250
2 375
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 231
2 176
2 210
2 212
2 266
2 251
2 414
2 691
2 610
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 548
2 548
2 295
1 854
1 723
1 481
1 453
1 380
1 215
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 126
994
940
885
814
774
752
772
729
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
715
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin des XIIIeetXVesiècles est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1942[30]. L'église possède une cuve de bénitier d'époque romane inscrite au titre des monuments historiques[31] et un orgue de tribune du XIXesiècle classé en 1981[32],[33]. Sur les clefs de voûte figurent les armes de la famille des d'Aubusson: une rose stylisée, symbole de la Vierge et un agneau représentant le Christ immolé. À l'extérieur, de chaque côté du portail, sont exposés un lion sculpté en granit —classé en 1964 au titre des monuments historiques[34]— et un sarcophage. Le lion en granit se situait autrefois à l'entrée du cimetière.
Le château de Ganne.
Le château du Plat, ancien centre de vacances.
Le château de Sourliavou.
Le château de la Villeneuve.
La fontaine de Pierre d'Aubusson, érigée devant l'église en 1868.
Le pont des poupées est un ancien petit pont se situant au nord de Vallière près du bois Boucher. Un parcours aménagé par la commune permet d'y accéder et d'y pique-niquer.
La Farge, ancienne baronnie dont le château était déjà entièrement ruiné à la fin du XVIIesiècle[35].
L'église Saint-Martin.
Sa nef.
Le portail d'entrée du château de la Villeneuve.
La fontaine de Pierre d'Aubusson.
Le buste de Pierre d'Aubusson.
Le pont des poupées.
Personnalités liées à la commune
Antonin Desfarges (1851-1941) est mort à Vallières. Il commence sa carrière professionnelle comme maçon de la Creuse, puis petit entrepreneur. Il milite dans les organisations ouvrières entre 1867 et 1871. En 1871, il est arrêté pour sa participation à la Commune de Paris. Il réussit à s'évader. En 1882, il est conseiller des Prud'hommes de Paris, il y représente la corporation des maçons, enfin il sera le président du Conseil du bâtiment. En 1889, il se désiste aux élections législatives en faveur de Martin Nadaud. Puis il sera député de la Creuse pendant 17 ans de 1893 à 1910[36].
Pierre Juillet (1921-1999), conseiller du président de la République Georges Pompidou, est né et décédé à Puy-Judeau, lieu-dit de la commune de Vallière.
Photothèque
Le Thaurion au lieu-dit Vaud.
L'étang de la Chabassière.
Lion de granit devant l'église.
Sarcophage devant l'église.
L'ancien couvent de Vallière.
Le monument aux morts.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Creuse
Bibliographie
Zénon Toumieux, «La Baronnie de La Farge», Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, vol.XII, , p.647-699, lire en ligne sur Gallica
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[19].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«708» sur Géoportail(consulté le 16 juillet 2018)..
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«statue (petite nature): Lion», notice noPM23000202, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2018.
Zénon Toumieux, «La Baronnie de La Farge (suite)», Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, vol.XIII, , p.25-82, lire en ligne sur Gallica.
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