Saint-Marc-à-Frongier est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Marc-à-Frongier | |
![]() Le monument aux morts et l'église de Saint-Marc-à-Frongier. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Aubusson |
Intercommunalité | Communauté de communes Creuse Grand Sud |
Maire Mandat |
Jean-Louis Joslin 2020-2026 |
Code postal | 23200 |
Code commune | 23211 |
Démographie | |
Population municipale |
426 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 55′ 51″ nord, 2° 07′ 18″ est |
Altitude | Min. 493 m Max. 715 m |
Superficie | 25,45 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aubusson (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aubusson |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-marc-a-frongier.fr |
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Dans la moitié sud du département de la Creuse, la commune de Saint-Marc-à-Frongier s'étend sur 25,45 km2. Incluse dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin et dans l'aire urbaine d'Aubusson, elle est baignée par la Beauze et son affluent le ruisseau de Villemonteix.
L'altitude minimale 493 mètres se trouve localisée à l'est, près du lieu-dit Beauze, là où la Beauze quitte la commune et sert de limite à celles d'Aubusson et de Saint-Quentin-la-Chabanne. L'altitude maximale avec 715 mètres est située à l'extrême sud, près du lieu-dit Combe le Beau, en limite de la commune de Saint-Quentin-la-Chabanne.
À l'écart des routes principales, le petit bourg de Saint- Marc-à-Frongier est situé, en distance orthodromique, quatre kilomètres et demi au sud-ouest d'Aubusson.
Le territoire communal est desservi par les routes départementales 32, 59 et 941.
Saint-Marc-à-Frongier est limitrophe de cinq autres communes.
Au sud, son territoire est distant d'environ 700 mètres de celui de La Nouaille.
Saint-Michel-de-Veisse | Blessac | Aubusson |
Vallière | ![]() |
|
Saint-Quentin-la-Chabanne |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubusson_sapc », sur la commune d'Aubusson, mise en service en 1991[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,8 °C et la hauteur de précipitations de 973,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 68 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Marc-à-Frongier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,6 %), forêts (39,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Outre le bourg de Saint-Marc-à-Frongier proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[20] :
Le territoire de la commune de Saint-Marc-à-Frongier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 255 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 45 sont en en aléa moyen ou fort, soit 18 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Marc-à-Frongier est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
La paroisse a porté les noms successifs de[26] :
En 1462, la sénéchaussée mentionne le seigneur de Saint-Marc.
La première partie du nom de la commune fait référence à saint Marc[26], pape en l'an 336. La seconde partie correspond au hameau de Frongier, situé sur le territoire de la commune d'Aubusson[26], un kilomètre au nord-nord-est de l'église de Saint-Marc-à-Frongier.
Un camp romain aurait été établi près du lieu-dit Villescot et au lieu-dit Chameyroux, des débris de constructions romaines et un cippe romain parfaitement conservé ont été mis au jour[26].
Les frères Willelmus et Étienne de Saint-Marc firent don de l'église de « Saint-Marc-de-Frumiger » au monastère de Lesterps, donation confirmée par Guillaume de Gannac[26]. En 1101, Rigaldus Platet donna à Lesterps tout ce qu'il avait sur cette église de Saint-Marc[26]. Saint-Marc-à-Frongier était un prieuré-cure de l'ancien archiprêtré d'Aubusson dont le patron était saint Marc[26], éphémère pape de l'an 336, fêté le . Au XVIIIe siècle il payait 30 livres de décimes et avait 1 300 communiants, soit environ 1 733 habitants)[26]. L'abbé de Lesterps y nommait le titulaire en 1626, 1654, 1655 et 1708 mais en 1677, la nomination a été effectuée par l'évêque de Limoges[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1944
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1944 | 1959 | Marcel Foussadier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1959 | 1977 | Marcel Carthonnet | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1977 | 1983 | Jean Pierre Carthonnet | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | 2008 | André Rougier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | mai 2020 | Georges Lecourt | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Jean-Louis Joslin[28] | DVG | Enseignant | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 426 habitants[Note 8], en augmentation de 11,23 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 016 | 948 | 870 | 1 029 | 1 045 | 1 036 | 995 | 981 | 981 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
936 | 893 | 797 | 782 | 785 | 790 | 826 | 827 | 774 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
779 | 769 | 772 | 551 | 529 | 532 | 552 | 514 | 468 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
409 | 394 | 367 | 376 | 407 | 348 | 351 | 351 | 367 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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416 | 426 | - | - | - | - | - | - | - |
Jadis accompagnée d'une lanterne des morts, l'église Saint-Marc[33] est du style roman de transition[26]. Une de ses cloches porte l'inscription suivante[26] : « ☩ IHS. MAR. Sancte Marce ora pro nobis. ☩ Messire Josept de St Julien, escuier, seigneur de St Marc, seigneur du dict lieu parain. Dame lzabelle de St Julien sa sœur, marine, fame de messire Gabriel Daugenne, s. de la Loupe. Leonard Le Masson, curé. Pierre Charpentier. 1646. ».
Une chapelle Saint-Roch a été édifiée au lieu-dit Montrugeas[34].
Le château de Saint-Marc a été construit au XVe siècle et la seigneurie appartint primitivement à la famille d'Aubusson[26]. En 1460, Jacquette, dame de Saint-Marc, la porta à Louis, baron de Saint-Julien[26]. Le terrier de cette seigneurie fut rédigé de 1565 à 1571 à la demande du seigneur de Saint-Marc, Jean de Saint-Julien[26]. En 1691, Marie-Constance de Saint-Julien Saint-Marc épousa Charles de Saint-Chamans, seigneur, comte du Pescher, et c'est cette dernière famille qui posséda la terre de Saint-Marc jusqu'à la Révolution[26].
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