Moutier-Rozeille est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Creuse.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Moutier (homonymie).
Dans le quart sud-est du département de la Creuse, en limite extérieure du parc naturel régional de Millevaches en Limousin, la commune de Moutier-Rozeille s'étend sur 19,66 km2. Elle est arrosée par la Creuse et son affluent la Rozeille qui confluent sur le territoire communal.
L'altitude minimale avec 437 mètres se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, au nord du lieu-dit la Côte Ribière, là où la Creuse quitte la commune et entre sur celle d'Aubusson. L'altitude maximale avec 671 mètres est située au sud-est, au nord-est du lieu-dit Chauveix[1].
À l'intersection des routes départementales (RD) 21 et 21A2, le bourg de Moutier-Rozeille est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomètres au sud-sud-est du centre-ville d'Aubusson, la sous-préfecture.
Le territoire communal est également desservi par les RD 18, 19, 23, 80, 982 et 990.
Entre les communes d'Aubusson et de Saint-Pardoux-le-Neuf, un tronçon commun à deux chemins de randonnée, le GR 4 et le GR 46, traverse le nord du territoire communal sur quatre kilomètres, passant par le village de Rozeille.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Communes limitrophes
Moutier-Rozeille est limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Frion au sud sur 50 mètres
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 9,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Felletin», sur la commune de Felletin, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2°C et la hauteur de précipitations de 1 010,8 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Clermont-Fd», sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 70 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[12], à 11,6°C pour 1981-2010[13], puis à 12,2°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Moutier-Rozeille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (41,4%), prairies (40%), zones agricoles hétérogènes (17,2%), zones urbanisées (1,3%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Moutier-Rozeille est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et la Rozeille. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 1999[23],[21].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moutier-Rozeille.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 310 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 77 sont en en aléa moyen ou fort, soit 25%, à comparer aux 25% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[27]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Moutier-Rozeille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
L'étymologie du nom de la commune indique une origine ecclésiastique. Effectivement, «moustier» ou «môtier» ou «moutier» signifie le monastère, Rozeille étant l'indication de la rivière à proximité de laquelle s'était installé ce monastère. On connaît un chartrier du monastère datant de 1157.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Raison[30].
Histoire
En 1793, la commune de Saint-Hilaire a fusionné avec Moutier-Rozeille qui a porté brièvement le nom de Montierozeille et Saint Hilaire[30].
Politique et administration
Le bâtiment de la mairie et de l'école.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Maires avant 2001
Période
Identité
Étiquette
Qualité
décembre 1797
Léonard Joutet
mai 1807
Antoine Giraud
décembre 1837
Laurent Quentin
mars 1838
Antoine Giraud
mars 1844
François Lefaure
septembre 1861
Blaise Lenoble
octobre 1870
Marien Lenoble
décembre 1873
Gervais Lerousseau
octobre 1876
Camille Bouchardy
février 1883
Édouard Duprat
mars 1883
?
Pierre Mazière
Député puis sénateur
1938
Henri Connevot
rad-soc
Député puis sénateur
mars 2001
mars 2008
Lionel Chemin
mars 2008
En cours
Jean-Paul Burjade[31] Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 419 habitants[Note 8], en diminution de 3,46% par rapport à 2013 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 262
1 069
1 084
1 118
1 133
1 125
1 154
1 151
1 144
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 139
1 060
1 048
991
1 063
1 071
1 080
1 010
858
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 011
1 004
1 004
850
854
868
823
715
569
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
587
507
493
475
446
435
440
432
431
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
419
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Trois monuments religieux de la commune sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1926:
l'église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge date de la fin du XIesiècle et du début du XIIesiècle[35]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1926[35].
une croix monumentale du XVIIesiècle adossée à l'église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge[36];
L'ancienne église de Saint-Hilaire a été construite à partir d'un mausolée gallo-romain au milieu du VIesiècle; elle est occupée continuellement jusqu'à la fin du XIXesiècle. Le site comporte de nombreuses sépultures, les plus anciennes datant du Haut Moyen Âge. Il fait l'objet de fouilles archéologiques programmées depuis 2007[38].
La tour Catinaud n'est pas le vestige d'un vieux château féodal: elle a été construite au début du XXesiècle par Pierre Catinaud, propriétaire de l'hôtel du même nom qui se trouve à 400 mètres de la tour.
L'église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge.
Sa nef.
Son maître-autel.
La croix adossée à l'église.
La croix de Saint-Barber.
Le monument aux morts.
La tour Catinaud.
Personnalités liées à la commune
Plaque sur le socle de la statue d'Henri Connevot.
Carissime (VIIesiècle), noble dame du Limousin exemplaire dans le mariage, puis dans le veuvage, fonda le monastère Saint Martin de Rozeille, dans la Marche[39]; elle est fêtée le [40].
Pierre Mazière (1847-1928), est décédé en 1928 à Moutier-Rozeille. Cet ancien maçon de la Creuse à Paris, a effectué une carrière politique: maire de Moutier-Rozeille en 1878, conseiller général du canton de Felletin de 1883 à 1922, député de l'arrondissement d'Aubusson en 1902-1903 et enfin sénateur de la Creuse entre 1903 et 1921.
Henri Connevot (1873-1938), ancien maçon de la Creuse, a été député (de 1914 à 1931) puis sénateur de la Creuse (1931-1938) et maire de la commune de à 1938. Au sud du bourg a été érigée une statue le représentant.
Héraldique
Blason
D'azur à l'arbre au naturel accosté de deux fleurs de lys d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[26].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«671» sur Géoportail(consulté le 27 février 2019)..
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии