Tremblay est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 493 habitants[Note 1]. Le , elle a fusionné avec Antrain, La Fontenelle et Saint-Ouen-la-Rouërie pour former la commune de Val-Couesnon[1].
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Tremblay est situé dans le nord du département d'Ille-et-Vilaine, dans la communauté des communes de Couesnon Marches de Bretagne (anciennement dans le canton d'Antrain). Elle est traversée par le Couesnon à l'est, délimitant sa superficie (36,22 km2) avec les communes voisines. Plusieurs axes routiers se rejoignent près du bourg, notamment la liaison entre Rennes - Mont Saint Michel et Fougères - Dol de Bretagne.
La Chattière, la Daie, Champ de l'Ours, les Ruisselées…
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Trembleit en 1057, Trembliaco au XIIesiècle[2],[3].
Tremblay signifie « lieu planté de peupliers trembles»[4], du gallo-roman TREMULATU, basé sur TREMULU « tremble » et suffixe -ATU (devenu féminin en français moderne -aie), c'est-à-dire tremblaie.
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Kreneg[5].
Histoire
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L'abbaye Notre-Dame du Tronchet y possédait le prieuré de la Chattière.
La Révolution
Pendant la Chouannerie la ville fut assiégée en 1795 par les Chouans commandés par Aimé Picquet du Boisguy.
En 2018, la commune comptait 1 493 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Tremblay[11]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 066
1 926
2 138
1 948
2 118
2 088
2 249
2 411
2 485
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 562
2 583
2 508
2 525
2 626
2 729
2 694
2 540
2 507
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 341
2 288
2 180
2 021
1 990
1 963
2 003
2 052
1 960
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2008
2013
2018
1 707
1 707
1 736
1 624
1 453
1 423
1 511
1 551
1 493
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Des commerces sont installés à Tremblay, comme une boulangerie, une supérette, pharmacie… En 2018, une petite zone artisanale est en construction près de la salle des fêtes et des sports.
En matière de santé, la commune dispose d'un cabinet médical avec des docteurs généralistes, ainsi que des dentistes et un kinésithérapeute. De plus, un centre hospitalier (EHPAD Les Landes) est en fonction.
L'hôtel, restaurant et discothèque Roc'Land se trouve à Tremblay, à deux minutes du centre-bourg.
Lieux et monuments
Bâtiments civils
Motte féodale de la Chattière[14], occupe un éperon long de 200 m et large de 50 m dominant de 20 m deux cours d’eau. Elle est haute de 8 m environ avec un diamètre d’une quarantaine de mètres. Le site est associé à deux manoirs, appelés l'un le Manoir et l'autre la Chattière, et à la chapelle Notre-Dame citée en 1186. Cette motte tire son nom selon toute vraisemblance de la famille Le Chat, alias Bouttier —ceci depuis l'époque de Thomas Le Chat Buterus[15]—: puissante famille issue des seigneurs de Combourg et Dol, branche qui fit souche au manoir du Plessis aux Chats sur la commune de Dingé. En effet, le miles Geoffroy Le Chat avait des droits dans un bois situé en Saint-Ouen-la-Rouërie ; or, la motte se situe juste en limite de la paroisse de Tremblay, le manoir de la Chattière étant situé en Saint-Ouen-la-Rouërie;
Manoir du Pontavice (vestiges de la porte) XVesiècle;
Manoir de la Coquillonais (XVe, XVIeetXIXesiècles);
Manoir des Noyers ou Nouillé (1549);
La maison du Bois-le-Bon (XVIeetXVIIesiècles) est la maison natale du botaniste Exupère Bertin;
La maison de la Garenne (1568 - XVIIeetXVIIIesiècles), construite par son premier propriétaire de la famille Coupe ou les frères Mac-Goulde puis des Chastellier, seigneurs de Villavran. Elle servit de relais de Poste. Elle possède un cadran solaire;
Ancienne maison Les Fossés (1613) à Bertin, sieur de Neuglé;
La mairie (ancien presbytère) date de 1800, certains éléments: linteau, niche datant de 1654;
Fontaine de Budor, objet d'un culte superstitieux jusqu'au milieu du XVIIIesiècle;
Puits de la Choboterie (XVIIIesiècle);
Moulins: Pontavice, Bonne-Fontaine, de la Hélandière, des Ardennes (à grain), des Ardennes (à papier), de la Chattière (à foulon, XVIIIesiècle), de Briand, de la Maleute, Neuf, de la Rochequibuc (à papier) et de la Rochequibuc (à grain).
Le prieuré Saint-Martin n'existe plus. Il appartenait à l'abbaye Saint-Florent de Saumur. Son église est aujourd'hui paroissiale;
Prieuré de la Chattière avec sa chapelle déjà mentionnée en 1186. Elle fut reconstruite en 1692 et possédait son propre cimetière. Elle appartenait à l'abbaye Notre-Dame du Tronchet;
Chapelle Notre-Dame du Pont de l'Ours, près du village de la Daie. Citée au XIIesiècle. Elle n'existe plus;
Chapelle Saint-Aubin-sur-Couasnon, appartenait en 1186 au prieur du Tremblay. Reconstruite en 1672 elle est aujourd'hui disparue et remplacée en 1869 par une grotte dans laquelle fut placée une statue de saint Aubin, but du pèlerinage des fiévreux[16];
Chapelle Saint-Blaise, elle dépendait du prieuré du Tremblay, elle était située dans le bourg et déjà ruinée en 1490.
Personnalités liées à la commune
Exupère Joseph Bertin (1712-1781), est un anatomiste et médecin français. Deux termes médicaux restent attachés à son nom : les "colonnes de Bertin" et les "cornets de Bertin";
René Louiche Desfontaines, botaniste (1750-1831), né le à Tremblay et décédé le 16 novembre 1833 à Paris, est un botaniste français, directeur du Muséum national d'histoire naturelle.
Bibliographie
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Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Manoirs et château dans le comté de Rennes. Michel Brand’Honneur, PUR, Rennes
Les descendants de la famille Boutierauraient dû normalement s'appeler Le Chat. Ce fut Thomas "filius Buterus" Catus qui en décida autrement en se faisant appeler Thomas Boutier.
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