Trans est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 227 habitants[Note 1].
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Trans | |
L'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Mayenne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Coëvrons |
Maire Mandat |
Hervé Rondeau 2020-2026 |
Code postal | 53160 |
Code commune | 53266 |
Démographie | |
Population municipale |
227 hab. (2019 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 16′ 27″ nord, 0° 18′ 30″ ouest |
Altitude | Min. 198 m Max. 299 m |
Superficie | 15,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Évron (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Évron |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
![]() |
Champgenéteux | Villaines-la-Juhel | Courcité | ![]() |
Champgenéteux | N | Saint-Thomas-de-Courceriers | ||
O Trans (Mayenne) E | ||||
S | ||||
Bais | Izé | Saint-Thomas-de-Courceriers |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Evron », sur la commune d'Évron, mise en service en 1945[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 784,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le département de l'Orne, mise en service en 1946 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Trans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évron, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51 %), prairies (49 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
La mention Medietas de Trende, 692; Tredentum, 832; Tridentem vocabulo, IXe s.; Treant, 989 ; Trantis, 1125 ; Trahayo XVe s.; Trantis, XVIe s. ; Trans XVIe s[22].
La graphie moderne Trans semble être une réfection d'après le latin trans signifiant « au-delà de, par dela » Cette étymologie ne convient pas ici, puisque d'une part les formes anciennes sont du type Tre(n)d-/ Trid- et d'autre part, le latin trans a régulièrement abouti en français au préfixe tré- et à l'adverbe très[23] et qui ne ferait de toute façon pas sens employé de manière autonome.
Il s'agit d'un nom de lieu probablement gaulois (celtique) dont l'identification exacte pose un certain nombre de difficultés.
Les mots gaulois tri « trois » suivi d'un élément *dant « sommet » ont été proposés[24], c'est-à-dire *tridant d'où le sens global de « trois sommets ». Cette explication repose les formes plus anciennes du type de Tredente en 692[24]. Ces « sommets » sont plutôt de simples buttes. La même source suggère une autre explication par le gaulois tardif [?] treide « pied »[24] attesté dans le glossaire de Vienne, correspondant du vieux breton treit « pieds » (breton troad « pied »). En tout cas, il est possible de reconnaître l'affixe -ent- répandu par ailleurs et que l'on identifie dans les Nogent (type Novientum) et Drevant (Derventum en 1217) dont le premier élément est gaulois. On note également l'analogie des formes Trento avec le nom de la ville de Trente à l'extrême nord de l'Italie, dont le nom italien est précisément Trento et qui est attesté à l'époque antique sous la forme latinisée Tridentum, ce qui renvoie directement à la forme Tredente de Trans en Mayenne.
À l'époque gallo-romaine, il y avait une voie antique venant de Jublains, par Trans, à Saint-Thomas-de-Courceriers où elle suit la vallée de la Vaudelle[25]. Il y a des vestiges gallo-romains au lieu-dit Saint-Martin (alias Vieil-Trans, 1638)[26]. Une villa et l'église de Trans ont été établies sur cette voie antique dès le VIe siècle[26]. Dans la vie de saint Domnol (559-581), un personnage, noble et puissant, conseiller du roi, se serait emparé de Trans : villam Tridentem vocabulo, in condita Diablintica[26].
En avril 1434, deux paroissiens prennent des lettres de sauvegarde des Anglais pour aller à Laval et Château-Gontier[26].
En 1710, mort d'une centenaire, Marie Ivard, « mandianne »[26]. En , cinq décès par contagion[26]. Un docteur d'Angers, Bernard Charles Pavet établi à Sainte-Suzanne en 1775, vint, avec les chirurgiens Foubert et Longchamp soigner une épidémie qui sévit sur le pays de Trans, Izé, Saint-Martin-de-Connée, en 1777[27].
Pendant la Révolution, les suspects ont été désarmés, le . Trois familles vendéennes réfugiées sont fixées à Trans, . Dans la nuit du 2 au 3 prairial an II (21 et ) les insurgés voulurent enfoncer la porte de la maison de la Haie, dépendance du prieuré, et, le surlendemain, ils mirent à contribution le nommé Martin, acquéreur national des bien du prieuré. Deux cents Chouans occupèrent le bourg, le .
Durant la guerre de 1870, une patrouille prussienne traversa le bourg dans la nuit du 24 au , venant de Saint-Pierre-sur-Erve[26] qui provoqua la peur dans la population[28].
La commune est située traditionnellement dans la zone de diffusion du patois mayennais.
La monographie communale de Trans rédigée par l'instituteur[29], en 1899, nous donne quelques prononciations de mots et quelques définitions employées dans la conversation :
On emploie aussi beaucoup de mots comme :
Superstition :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1914 | Casimir Leriche | Agriculteur | ||
1922 | Letonnelier | |||
1983[30] | mars 2001 | Fernand Melot | Agriculteur | |
mars 2001[31] | mars 2014 | Christian Jugé | SE | Agriculteur |
mars 2014[32] | En cours | Hervé Rondeau | Technicien de maintenance | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 227 habitants[Note 8], en diminution de 0,44 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
850 | 896 | 934 | 994 | 938 | 1 012 | 1 009 | 1 016 | 979 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
959 | 935 | 945 | 923 | 929 | 926 | 909 | 864 | 775 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
781 | 801 | 801 | 665 | 670 | 551 | 568 | 551 | 491 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
422 | 352 | 318 | 307 | 273 | 238 | 247 | 244 | 233 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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226 | 227 | - | - | - | - | - | - | - |
La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette est située au milieu du cimetière. Ornée de fresques réalisées par un curé de Trans peu après sa construction (fin XIXe), celles-ci furent restaurées dans les années 1980-1990 par un artiste peintre roumain.
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Blason | D’azur, à trois enfants dans un baquet d’eau le tout d’or, chappé d’argent, à deux roses d’azur, en chef. |
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Détails | L’azur symbolise la présence de l’eau représentée par les ruisseaux de la Vaudelle et du Merdereau qui traversent le territoire communal. Cette couleur indique également que Trans se trouve dans l’ancienne province du Maine dont l’azur est la couleur principale.
Le chappé représente par sa forme pointue le nom du village qui signifie bâti sur une hauteur. Les roses symbolisent la chapelle Notre-Dame de la Salette. Le baquet avec les trois enfants d’or est l’une des représentations de Nicolas, le saint patron de Trans, car il est le saint patron des enfants ; il est d’ailleurs le père Noël de l’Alsace et de la Lorraine. Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’agriculture communale. Le listel d’argent porte le nom de la commune en caractères majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |