Thoix est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Thoix est un village-rue rural picard de l'Amiénois, implanté en fond de vallée, le long du ruisseau des Parquets au point de confluence de deux cavées qui le relient aux villages des plateaux, situé en limite du département de l'Oise, à une petite trentaine de kilomètres au sud-ouest d'Amiens, une trentaine au nord de Beauvais et à 46 km au sud-est d'Abbeville.
C'est un village assez enclavé, essentiellement accessible par la route départementale 100, entre Courcelles-sous-Thoix et Offoy. Thoix est relié à Sentelie par la vallée du puits et à Offoy par la vallée éponyme[1].
La rivière des Parquets, affluent du ruisseau des Évoissons qui se jette dans la Selle, prend sa source à Thoix et alimente les douves du château. Elle passe ensuite à Courcelles-sous-Thoix, et se jette à Contre dans la rivière de Poix. Sa longueur est de 18 km[2].
Elle alimente l'étang du château.
La vallée des Parquets, longue de 8 kilomètres, est orientée sud-ouest/nord-est.Elle est fortement engravée par rapport aux plateaux environnants et le dénivelé peut atteindre en certains point 150 mètres entre l'altitude du plateau et celui du lit de la rivière[1]
L'étang du château.
Urbanisme
Typologie
Thoix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (52,9%), forêts (22,9%), zones agricoles hétérogènes (16,9%), prairies (7,3%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le village s'est appelé Teoletum, Teoleium ou Tois en 1140, Thois en 1212, Thoys en 1301[10].
Histoire
Le monument aux morts.
Le château fort de Thoix est incendié lors de la Grande Jacquerie en 1358[1]
La seigneurie est érigée en marquisat par Henri III, en faveur de Timoléon de Gouffier, mais ces lettres n'ayant pas été enregistrées, Louis XIV en accorde de nouvelles pour Antoine de Gouffier, maréchal de camp, gouverneur de Blois, en 1652. Ce marquisat comprenait: Thoix, Courcelles-sous-Thoix, Beaudéduit et Offoy[11],
Guillaume Gouffier de Bonnivet, connu sous le nom d'amiral de Bonnivet (1488-1525), favori de François Ier, fut seigneur de Thoix.
François de Gouffier l'aîné, seigneur de Crèvecœur, Thoix et Lihus, obtient du roi en la création de deux foires annuelles, à la Saint-Rémi et à la Mi-Carême, ainsi que d'un marché chaque mardi[11].
Circonscriptions d'Ancien Régime
Thoix était une paroisse du doyenné de Poix, puis de Grandvilliers, relevant de l'archidiocèse et du diocèse d'Amiens[11].
Politique et administration
La mairie et l'école.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du , et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée Communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[13],[14]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [15], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[16].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [17].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 146 habitants[Note 3], en augmentation de 2,1% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
408
306
440
425
406
406
379
379
367
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
346
323
324
297
259
266
266
246
233
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
238
202
195
178
154
184
169
168
140
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
124
105
114
130
135
144
136
134
143
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
144
146
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article connexe: Exode rural dans la Somme.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château du XVIesiècle, transformé au XIXesiècle[24]: corps de logis flanqué de deux pavillons carrés, le tout construit en pierre et surmonté de hautes toitures en ardoise [25]. Ce château appartenait, avant la Révolution, à la Maison de Gouffier;
Le calvaire en 1914 Photo G. Durand.Le sommet du calvaire en 2021.
Calvaire sur la place (XVIesiècle), avec deux anges soutenant une couronne de blé, restauré en 2009; Il s'agit d'une croix sculptée par le seigneur de Thoix, Jacques d'Heilly, à son retour de croisade, puis érigée en calvaire en 1779 par Thimoléon de Gouffier, alors seigneur de Thoix. Après les dégradations de la Révolution, elle fut re-érigée vers 1850 par l'abbé Lecadieu, curé de Thoix, et classée Monument historique en 1942 [29],[30];
Pigeonnier (1 000 cases) dans la cour de la ferme en face du château[10];
Monument commémoratif du combat aérien du , où le Potez 63-11 no493 français fut abattu par huit chasseurs allemands[32],[33];
Le vallon des Parquets et la vallée du Vinchoir, avec leur paysage agricole ou boisé propice aux premenades.
Vue du vallon des Parquets depuis le plateau surplombant le château de Thoix.
La vallée de Vinchoir.
La vallée de Vinchoir.
Thoix dans les arts
Louis Jean-Baptiste Vasseur: Les grilles du château de Thoix (Somme). Photographie musée Alfred-Danicourt / ville de Péronne (Somme).Monument commémoratif sur le plateau entre Thoix et Brassy, en hommage aux aviateurs abattus le .
Le musée Alfred-Danicourt de Péronne détient le tableau Les grilles du château de Thoix (Somme) de Louis Jean-Baptiste Vasseur (École française - 1re moitié du XIXesiècle)[34].
Personnalités liées à la commune
Guillaume Gouffier de Bonnivet, Amiral de France, seigneur de Thoix par son mariage en 1517 avec Louise de Crèvecoeur.
François Gouffier, fils des précédents, seigneur de Thoix au XVIesiècle.
Le marquis de Courtebonne, marquis de Thoix, "seigneur dudit Thoix, Beaudeduit, Offoy et Courcelles" était le seigneur de Thoix à la veille de la Révolution française. Il participa à l'assemblées de la noblesse de Picardie pour l'élection des députés aux États généraux de 1789[35].
Lucien Noiret et Henry Rage, aviateurs militaires français abattus sur le plateau pendant la bataille de France le
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Bertrand Le Boudec et Hélène Izembart, Atlas des paysages de la Somme, t.II: Six structures paysagères, Amiens, Direction régionale de l'environnement, , 320p. (lire en ligne[PDF]), p.118, 125.
J. Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Paris, Dumoulin, coll.«Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie», (lire en ligne), p.223, lire en ligne sur Gallica.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Gaëtan de Witasse, Géographie historique du département de la Somme: état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances, t.II, Abbeville, impr. de Lafosse, , 719p. (lire en ligne), p.619-620.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Alfred Greux del. Lith. Prudhomme. Alfred Caron éditeur, «Lithographie: Vue du château de Thoix», Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, xixesiècle (consulté le ).
Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes de Picardie qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789: publié d'après les procès-verbaux officiels, Paris, E. Dentu, , 47p. (lire en ligne), p.14, lire en ligne sur Gallica.
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