Crèvecœur-le-Grand est une commune française située dans le département de l'Oise et la région Hauts-de-France. Elle est jumelée à la ville allemande Obrigheim.
Située sur le plateau picard, dans le nord du département de l'Oise, le bourg est aisément accessible depuis l'autoroute A16 (sortie 16), qui relie notamment Amiens à Paris.
La localité est desservie en 2019 par la ligne d'autocars no29 (Crévecœur-le-Grand - Conty - Amiens) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France, qui est un lointain successeur de la Ligne de Saint-Omer-en-Chaussée à Vers, qui a été exploitée jusqu'en 1939[1].
Crèvecœur-le-Grand est le point de départ de la Coulée verte reliant le bourg à celui de Vers-sur-Selle en passant par Conty, voie verte aménagée sur le tracé d'une ancienne voie de chemin de fer qui reliait Beauvais à Amiens, se raccordant à Vers sur la ligne SNCF venant de Paris à destination de Lille et de Bruxelles via Amiens-Longueau.
Une première série de dix éoliennes Nordex (aux trois pales de 45 m tournant majestueusement sur leurs mâts) ont été implantées fin 2006 autour de Crèvecœur. Des éoliennes Enercon et Senvion sont aussi implantées près du bourg en 2015/2016.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Crèvecœur-le-Grand
Hétomesnil
Catheux
Le Gallet
Lihus
Viefvillers
Blicourt
Rotangy
Francastel
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944[8] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[10] à 10,6°C pour 1981-2010[11], puis à 11,1°C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Crèvecœur-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].
Elle appartient à l'unité urbaine de Crèvecœur-le-Grand, une unité urbaine monocommunale[16] de 3 535 habitants en 2017, constituant une ville isolée[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (52,3%), prairies (22,4%), zones urbanisées (13,4%), zones agricoles hétérogènes (9%), forêts (2,8%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Crèvecœur-le-Grand compte un hameau, La Houssoie, situé au nord du bourg[23].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 627, alors qu'il était de 1 539 en 2013 et de 1 411 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 88,5% étaient des résidences principales, 1,1% des résidences secondaires et 10,4% des logements vacants. Ces logements étaient pour 74,4% d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,2% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Crèvecœur-le-Grand en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1%) inférieure à celle du département (2,5%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,1% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (51,2% en 2013), contre 61,4% pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
1,1
2,5
9,7
Logements vacants (en%)
10,4
7,1
8,2
Toponymie
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Histoire
En 1520, le roi François Ier en route pour le camp du Drap d'Or où il devait rencontrer du 7 au 24 juin le roi d'Angleterre Henri VIII, pour tenter de sceller une alliance entre leur royaume par le mariage du dauphin de France avec Marie Tudor, séjourna plusieurs jours à Crèvecœur, accueilli par son seigneur, Guillaume Gouffier de Bonnivet, seigneur de Crèvecœur et amiral de France, qui avait contribué à l'organisation de cette rencontre[24].
La serge de Crèvecœur
«Après le Languedoc, la Picardie était, de toutes les provinces françaises, la plus forte en ce qui concerne l'industrie lainière aux XVIIeetXVIIIesiècles»[25].
Même si on a du mal à l'imaginer aujourd'hui, la région de Crèvecœur était, jusqu'au XIXesiècle, un secteur où prédominaient la production lainière et les artisanats du tissage.
La production de Crèvecœur et de trois villages proches était de 25 000 pièces de serge en 1692, mais il s'agissait d'une activité cyclique avec une époque de prospérité au cours du premier quart du XVIIesiècle, suivie d'une profonde dépression jusqu'en 1660. La relance avait été lente jusqu'en 1692, puis avec une croissance de 75% jusqu'en 1708. On était ainsi passé de 25 000 pièces en 1692 à 41 200 en 1708 pour retomber à 16 300 pièces en 1718-1719.
Il ne faut pas s'imaginer que le tissage se faisait dans de grandes manufactures, comme ce sera le cas après la Révolution industrielle. Le travail se faisait à domicile, et le serger se rendait avec ses pièces tissées au Bureau de Crèvecœur les faire contrôler par l'inspecteur des manufactures de Grandvilliers ou ses suppléants, les gardes-jurés, qui les plombaient si les tissus étaient conformes aux règles de la corporation.
Au second semestre 1732, 68 artisans ont fabriqué 1 508 pièces d'étoffes sur 89 métiers à tisser, mais le recensement indiquait que 95 métiers n'avaient pas d'ouvrage. Ces pièces portaient le nom de Escot, Blicourt, Anacoste, ou Alépine.
Globalement, le pays était pauvre, et, en 1732, Lochait de Vaudibon rendait compte à l'Intendant Chauvelin que «les gardes-jurés et les ouvriers de la dépendance du bureau de Crevecœur sont ou mal à leurs aise, ou indigents. Leurs commerces roule sur un fond de 30 à 40 livres. Leurs maisons ne sont garnies que des ustanciles propres à leurs travail et ce travail leur donnent apeinne le pain nécessaire à leur subsistance»[26]
Circonscriptions sous l'Ancien Régime
Circonscriptions religieuses sous l'Ancien Régime: paroisse: de Saint-Nicolas; doyenné de Montagne; archidiaconé de Bray; diocèse de Beauvais[27]
Circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime (1789)[27]: élection de Montdidier; grenier à sel de Grandvilliers; coutume de Montdidier; bailliage de Beauvais; Intendance d'Amiens; Parlement de Paris; Gouvernement de Picardie.
Une région mal desservie jusqu'au XIXesiècle
Carte d'état-major de 1885.
Autrefois isolé, le bourg est desservi par la RD 930 (ancienne RN 30 Rouen-La Capelle) depuis 1835, et par la route de Beauvais (actuelle D149) depuis 1825.
Il fallait néanmoins deux heures pour se rendre à Breteuil en 1840 par la voiture publique, une voiture à cinq places qui faisait le trajet dans chaque sens une fois par jour[28].
Le bourg n'est alors relié à Beauvais que par un service de voitures fonctionnant plusieurs fois par semaine.
Vers 1830, il existait dans la commune une carrière, un four à chaux, une briqueterie et cinq moulins à vent[29] (dont le Moulin Alidor, représenté depuis 2005 sur le château d'eau).
Vers 1840, le nombre de moulins à vent s'élevait à 29: le développement de l'agriculture était bien commencé, ainsi que l'attestent les splendides granges en brique de la seconde moitié du XIXesiècle qui parsèment la région.
Les anciennes lignes de chemin de fer
La ligne de Froissy en construction.
Article détaillé: Gare de Crèvecœur-le-Grand.
Crèvecœur était desservi par deux lignes de chemin de fer:
la ligne de la Compagnie du Nord entre Beauvais - Amiens créée en 1877, qui cessa de transporter les voyageurs le 9 janvier 1939,
en 1906, la ligne de chemin de fer secondaire Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand (le service voyageurs cessa en 1953).
En 2017, un chemin de fer touristique s'implante en Gare de Crèvecœur-le-Grand vers celle de Rotangy, avec le soutien de la commune et de l'intercommunalité.
Ligne Beauvais - Amiens Horaires de 1938.
Ligne Saint-Just - Crèvecœur Horaires de 1938.
Crècœur-le-Grand au tout début du XXesiècle
L'ancienne sucrerie et four à chaux.(actuelle scierie Petit)
Le château de Crèvecœur-le-Grand est utilisé de longue date comme hôpital-hospice.
Le château.
Le centre-ville, avant les destructions de la Seconde Guerre mondiale.
Les deux guerres mondiales
Monument aux morts, place de la Prairie La plaque mentionne les deux Croix de guerre délivrées à la commune
Durant la Première Guerre mondiale, le camp de Crévecoeur se trouvait sur la commune[30].
Pendant la bataille de la Somme, la ville se trouve à une quarantaine de kilomètres à l'arrière du front, et subit d'importants dommages, tel le bombardement de la nuit du 18 au 19 mai 1918 où 103 bombes dévastèrent la commune[31], qui lui valent de recevoir la Croix de guerre[32] le 21 février 1921[33]. Bien desservie par les chemins de fer, grâce à la gare de Crèvecœur-le-Grand, elle accueille un centre d'instruction [34] et un hôpital militaire, situé à l'emplacement de l'actuel EREA. En 1916, des soldats indochinois étaient stationnés dans la commune[35],[36]..
Des aérostats (appelés saucisses) de protection contre l'aviation ennemie ont été stationnés en juin 1918 dans une carrière près du bourg[37],[38].
Durant la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, le , Charles de Gaulle, alors colonel commandant la 4edivision cuirassée, reçoit ses ordres au château de Crèvecœur-le-Grand.
Les et , le bourg est lourdement bombardé par l'armée allemande, et le centre du bourg est totalement détruit[32], ce qui lui vaut d'être à nouveau décorée de la Croix de guerre le [39].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1950 dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Crèvecœur-le-Grand[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Just-en-Chaussée
Articles détaillés: Liste des cantons de l'Oise, Conseil départemental de l'Oise et Liste des conseillers départementaux de l'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de l'Oise et Liste des députés de l'Oise.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle (CCC) créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[41], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[42], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[43].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[44](et malgré les souhaits de la commune, qui aurait souhaité être rattachée à la communauté d'agglomération du Beauvaisis[45]), cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde (CCOP), dont la commune est créée au [46] et comprend la commune.
Toutefois, la commune et huit autres issues de l'ex-CCC, qui font partie de l'aire urbaine de Beauvais, protestent contre leur intégration au sein de la CCOP, et demandent leur rattachement à la communauté d'agglomération du Beauvaisis (CAB), en soulignant leur proximité territoriale avec la ville préfecture, et afin de voir leurs administrés profiter des équipements et des projets portés par la CAB[47] tout en évitant une forte augmentation de leur fiscalité locale liée à l'harmonisation des taux de ces impôts entre l'ex-CCC et l'ex-CCVBN[48].
Au terme de ce processus, la commune intègre le la communauté d'agglomération du Beauvaisis, la portant ainsi à 53 communes[49].
Tendances politiques et résultats
Les élections municipales 2008 ont vu la réélection de la liste conduite par André Coët. Toutefois, en raison de la distribution de tracts anonymes et diffamatoires quelques jours avant le second tour[50],
ces élections ont été annulées par le Tribunal administratif d'Amiens. Le nouveau scrutin, organisé le 20 juillet 2008[51], a vu la réélection de la totalité de la liste Coët dès le premier tour du scrutin[52]. Celui-ci, jusqu'alors membre de l'UMP, avait rendu sa carte en 2008 après la fermeture de la trésorerie de Crèvecœur. Pour l'élection régionale de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, André Coët est candidat malheureux sur la liste du Front national pour l'Oise[53].
Lors des élections municipales de 2014, la liste de d'André Coët remporte la majorité des suffrages exprimés dès le premier tour, avec 980 voix (58,61%, 19 sièges) contre celle de Gérard Wallet[54] avec 692 voix (41,38% et 4 sièges)[55].
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Oise.
Pour les élections municipales de 2020, la liste SE du maire sortant André Coët[56] était opposée à celle menée par Aymeric Bourleau, jusqu'alors son premier-adjoint[57], son opposant historique, Pierre Mabire, n'ayant finalement pas déposé de liste. Dès le premier tour, la liste menée par Aymeric Bourleau remporte l'élection avec 52,01% des suffrages exprimés et un écart de 52 voix par rapport à la liste menée par André Coët et 47,98%, lors d'un scrutin marqué par 52% d'abstention[58],[59]. Le recours formé par le maire sortant est rejeté par le tribunal administratif en septembre 2020[60].
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans l'Oise.
Conseiller général de Crèvecœur-le-Grand (1913 → 1940) Président du conseil général de l'Oise (1931 → 1940) Député de l'Oise (1921 → 1940) Sous-secrétaire d'État aux finances (1925 → 1925) Passager du Massilia en juin 1940 lors de la tentative d'évacuation du gouvernement français.
1940
Marceau Beaussang
Adjoint faisant fonction de maire
1941
Marceau Beaussang
1941
Paul Fromentin
Président de la délégation spéciale nommée par le gouvernement de Vichy
1944
Henri Vilette
Président de la commission municipale provisoire
1944
Albert Duport
Faisant fonction par arrêté préfectoral puis élu par la municipalité provisoire
1945
Maurice Cottin
Conseiller général de Crèvecœur-le-Grand (1945 → 1959)
Articles connexes: Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République.
Équipements et services publics
Enseignement
La commune dispose de l'école maternelle «Les Petits Bourgeons» et l'école élémentaire «Henri Villette», qui accueillent également les enfants de Rotangy, et disposent d'une restauration scolaire[69].
L'EREA (Établissement régional d'enseignement adapté) accueille dans l'ancien sanatorium de la Première Guerre mondiale 135 élèves (dont 95 internes) ayant des difficultés scolaires persistantes ou des difficultés sociales ou familiales, de la 6e à la 3e, ainsi qu'en CAP fleuriste, maçonnerie, jardinier paysagiste ou menuisier. Sur la proposition de son conseil d'administration, l'EREA a pris le nom de Joséphin-Baker en septembre 2019. Il accueille en 2022 96 élèves et affiche un taux de réussite de 90% en CAP[70],[71].
Un nouveau collège pour 600 élèves, réalisé dans le cadre du «Plan Collège du Futur» du département de l'Oise, remplaçant les anciens locaux situés dans le centre-ville, vétuste, est inauguré à la rentrée 2021. Il comprend 33 salles d'enseignement, une salle numérique, un studio dédié à des exercices de web radio et de web télévision, un gymnase de 1.000 m², avec un mur d’escalade de 9 mètres de haut et une restauration scolaire de 450 couverts. C'est le premier collège construit dans l'oise depuis 2004[72],[73],[74],[75].
Situé à l'extrémité est du bourg, dans la zone d’activités, le collège Jean-le-Féron est desservi par un service de ramassage scolaire intra-muros mis en place par l'intercommunalité, qui se rajoute aux autocars scolaires qui sillonnent les villages avoisinants. La commune a, elle, aménagé une voie verte le long de la RD 930, longue de 950 m. qui assure un accès sécurisé au collège[76].
Santé
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L'hôpital local Jean-Baptiste-Caron gère un service de soins de suite et de réadaptation (moyen séjour: 20 lits + projet d'unité cognitivo-comportemental de 10 lits), des EHPAD (hébergement médicalisé: 204 personnes), des soins infirmiers à domicile (42 personnes) et une équipe spécialisée Alzheimer à domicile (10 places). Il aide le centre hospitalier de Beauvais à développer des consultations médicales spécialisées et l'hospitalisation à domicile. Il loge plusieurs associations en "maison inter-associative santé social" pour un meilleur accès aux soins et à la prévention de la population rurale. I l propose aux aidants familiaux de personnes âgées à domicile une formation gratuite. Il aide la communauté hospitalière à domicile du territoire de santé Oise Ouest dans le soutien à domicile des personnes âgées et de leurs aidants[réf.nécessaire]
La municipalité a créé une maison de santé permettant d'accueillir douze professionnels de santé: cinq médecins, un podologue, un cabinet d’infirmerie et un autre de kinésithérapie, tout en maintenant l'attractivitédu bourg en termes d'offre médicale. Sa fugace incorporation en 2017 à la communauté de communes de l'Oise Picarde (CCOP) a reporté ce projet, Crèvecœur souhaitant son rattachement en 2018 à la communauté d'agglomération du Beauvaisis et la CCOP estimant ne pas avoir compétence pour réaliser l'équipement[77],[78]. Le projet devrait redémarrer en 2018 sous les auspices de la nouvelle intercommunalité[79],[80].
Équipements culturels
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Médiathèque, installée dans l'ancien Hôtel de l'Écu, qui existait déjà en 1663.
Le centre social de Froissy - Crèvecœur propose des activités culturelles nombreuses et variées sur les communes des anciens cantons de Froissy et Crèvecœur-le-Grand[81].
Justice, sécurité, secours et défense
La commune s'est dotée d'un système de vidéosurveillance constitué d'une vingtaine de caméras, nombre destiné à croitre en 2019. El;le dispose d'une policière municipale[82].
Autres équipements
La salle des fêtes est rénovée en 2020, mais la municipalité souhaite racheter les anciens locaux du Collège Jean-le-Féron pour y construire un nouveau gymnase et y aménager une nouvelle salle des fêtes, remplaçant l'actuel équipement, où pourrait être aménagé une halle[83]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[85].
En 2019, la commune comptait 3 503 habitants[Note 7], en diminution de 0,06% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 928
2 000
2 181
2 181
2 345
2 310
2 394
2 419
2 410
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 389
2 538
2 335
2 189
2 359
2 346
2 470
2 293
2 189
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 228
2 141
2 110
2 088
2 146
2 140
2 117
1 910
2 092
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 252
2 652
2 868
2 922
2 996
3 076
3 154
3 326
3 337
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 538
3 503
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[86].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 654 hommes pour 1 865 femmes, soit un taux de 53% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[87]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ou +
4,3
7,9
75-89 ans
12,7
15,4
60-74 ans
15,5
19,1
45-59 ans
18,4
17,8
30-44 ans
16,6
18,3
15-29 ans
14,5
20,4
0-14 ans
18,1
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[88]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Manifestations culturelles et festivités
La foire Saint-Martin, instaurée sous Louis XI, regroupe 800 exposants (matériel agricole, voiture, caravane, charcuterie, etc.), ainsi qu'un marché aux bestiaux, avenue de la Prairie, chaque samedi d'avant le 11 novembre. Sa 557eédition a eu lieu en 2021[89].
La foire aux Puces, organisée depuis 1970 a lieu chaque jeudi de l'Ascension, est la plus grande brocante de l'Oise. Sa 47eédition a eu lieu le et le nombre d'exposants – près de 2000 – ainsi que celui des visiteurs, venus de toute l'Europe, la place parmi les principales manifestations du nord de la France, derrière la braderie de Lille et la grande réderie d’Amiens[90],[91],[92].
Les fêtes François-Ier se déroulent tous les ans en souvenir du passage du roi François Ier en 1520 à Crèvecœur, sur la route du camp du Drap d’Or. Plus de 300 habitants y participent, en costumes de l'époque[93],[94].
Le salon du modélisme organisé par Association des modélistes ferroviaires de la région d’Amiens (AMFRA) a lieu à Crèvecœur en 2016 et 2021[95]
Économie
Le bourg bénéficie de l'implantation de plusieurs PME: fabrique de chiffons, maintenance d'éoliennes, recyclage de papier, produits pharmaceutiques, scierie Petit[96],[97] ou encore équipements pour la production de produits en béton[98].
Outre la Foire Saint-Martin, un marché rural a lieu tous les dimanches matin sur la place depuis 1995[99], en complément du petit marché traditionnel du jeudi, dont la création date de l'Ancien Régime.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La médiathèque, avec son cadran solaire, est l'ancienne Auberge de l'Écu où Alexandre Dumas fit s'arrêter ses mousquetaires.Vue nocturne de l'église.Rame inaugurale du Train à Vapeur du Beauvaisis en 2015.
Château des XVIeetXVIIesiècles, qui était censé être l'un des plus beaux de l'époque. François Ier[100] et Louis XIV[101] s'y rendirent. Après la Révolution française, la propriété est démantelée et vendue par lots à différents particuliers en 1842. Afin de permettre le passage d'une rue (aujourd'hui transformée en voie piétonne), l'aile sud fut séparée du corps de logis. Elle abrite aujourd'hui les services de la mairie, les autres bâtiments étant utilisés par l'hôpital local.
Le château
La mairie
Maison, 1 rue du Presbytère: étage de la fin du XVIIIesiècle ou du début du XIXesiècle. Le rez-de-chaussée a, lui, été remanié pour respecter l'alignement et créer un encorbellement.
Église Saint-Nicolas, dont la tourelle et le clocher datent du XIIesiècle et l'ensemble de l'édifice du XIVesiècle. Mobilier du XVIIIesiècle, dont une chaire datant de 1780[102].
L'église Saint-Nicolas
La nef
Le chœur
La chaire
Engoulant.
La perlerie, rue de Grandvilliers. Propriété de M. et Mme Letaille au début du XXesiècle, ses ouvriers y fabriquaient des perles de verre[103]
Les halles, qui avaient été amenées en 1477 de Catheux et accueillaient la mairie au 1erétage, ont été incendiées lors du bombardement du . Elles n'ont pas été reconstruites[103].
La Coulée verte, ancienne voie de chemin de fer entre Beauvais et Amiens, aménagée en parcours de randonnée, qui propose 9 circuits pédestres.
L'ancienne gendarmerie, typique des bâtiments institutionnels du XIXesiècle, a été édifiée grace au don du terrain fait par la duchesse de La Rochefoucault[103].
L'ancienne filature Grégoire, rue de la Prairie, où étaient centralisées les étoffes de laine fabriquées sur place ou chez les ouvriers à la fin du XIXesiècle. La filature Maroger a poursuivi l'activité jusqu'en 1953. Le bâtiment a ensuite été utilisé par une usine de jouets, l'orfèvrerie Saint-Médard puis une friperie[103].
L'EREA, qui fut un hospice accueillant les malades et indigents, servit d'hôpital de campagne lors de la Première Guerre mondiale. En 1918, l'hôpital hospice accueille 180 réfugiés, puis, en 1923, des tuberculeux et devient sanatorium de 1926 à 1935[103].
La scierie Petit, rue de Froissy. Cet emplacement a été auparavant utilisé par la sucrerie Dufour, créée en 1870, puis la fabrique de charrue Robart-Moral
Le Musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français s'installe à la gare de Crèvecœur-le-Grand. Un premier tronçon du Train à Vapeur du Beauvaisis, un chemin de fer touristique a été mis en service en 2015, et l'exploitation touristique débute en mai 2017 sur un tronçon de 1,7 km, prolongé en 2021 jusqu'à Rotangy[104],[105],[106].
Personnalités liées à la commune
L'auberge de l'Écu, où Alexandre Dumas logea ses Trois mousquetaires, vue au début du XXesiècle.
Philippe de Crèvecœur d'Esquerdes, maréchal de France en 1486, souvent appelé maréchal de Cordes.
Amiral Guillaume Gouffier de Bonnivet, devint seigneur du lieu par son mariage avec Louise de Crèvecœur.
François Alexandre Frédéric de La Rochefoucauld-Liancourt.
Alexandre-François de La Rochefoucauld (né à Paris en 1767, mort en 1841 à Paris), militaire, diplomate et homme politique français des XVIIIeetXIXesiècles.
Le romancier Alexandre Dumas, qui mentionna la ville comme halte de l'un de ses Trois mousquetaires.
Jean Lion, courtier en sucre industriel et Joséphine Baker, artiste franco-américaine de music-hall, se marient le à Crèvecœur[107],[108]. Joséphine Baker est résistante pendant la Seconde Guerre mondiale, puis militante antiraciste et de la reconnaissance des droits des femmes, titulaire de la médaille de la Résistance française, chevalière de la Légion d’honneur et la Croix de guerre 1939-1945 avec palme. Elle est panthéonisée le . Depuis 2019, l’Établissement régional d’enseignement adapté de Crèvecœur-le-Grand (EREA) porte le nom de Joséphine Baker[109].
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de l'Oise.
Blason
De sinople à un chevron haussé, écimé et découpé d'argent, accompagné en pointe d'une gerbe d'or et d'un cœur de gueules transpercé d'une épée basse dargent posée en barre, brochant sur la gerbe; au chef d'azur* chargé d'un écusson de gueules* à trois chevrons d'or, accosté de deux étoiles du même[110].
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs: ces armes sont fautives (émail sur émail). Adopté en .
Alias
Alias du blason de Crèvecœur-le-GrandDe gueules à trois chevrons d'or. Ancien blason, reprenant les armes de la famille de Crèvecœur.
Voir aussi
Bibliographie
Louis Hubert, Histoire de Crèvecœur-le-Grand, Amiens, Res Universis, (réimpr.1988 (fac-similé)), 214p. (ISBN978-2-87760-017-0)
A. Sellier (l'abbé), «Crèvecœur-le-Grand: Première partie, suite», Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol.16, , p.341-403 (ISSN1280-5343, lire en ligne)
Huit siècles d'histoire et de patrimoine à Crèvecœur-le-Grand, brochure éditée par le «Groupe d'étude des monuments et œuvres d'art du Beauvaisis» (GEMOB), no16-17 (1983)
Robert Le Quec, Jean Tillier, Pierre-Eugène Gourdeau, Crèvecœur-le-Grand, chroniques crépicordiennes, vol.1, Crèvecœur-le-Grand, Éditions du Moulin-Alidor, , 144p. (ISBN978-2-917190-00-5)
Robert Le Quec, Jean Tillier, Pierre-Eugène Gourdeau, Crèvecœur-le-Grand, chroniques crépicordiennes, vol.2, Crèvecœur-le-Grand, Éditions du Moulin-Alidor, , 144p. (ISBN978-2-917190-01-2)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benjamin Merieau, «Dans ce hameau de Crèvecœur-le-Grand, la facture de l’assainissement ne passe pas: Les habitants du hameau de La Houssoye (nord-ouest de l’Oise) devront payer 1 250 € par foyer pour leur raccordement et estiment ne pas avoir été prévenus. L’Agglomération du Beauvaisis indique qu’il s’agit de la première fois que la facture fait autant réagir», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Juliette Buchez, «Histoire de l’Oise: François Ier à Crèvecœur-le-Grand, un hôte qui a laissé sa marque», Le Parisien, édition de l'Oise, (www.leparisien.fr/crevecoeur-le-grand-60360/histoire-de-l-oise-francois-ier-a-crevecoeur-le-grand-un-hote-qui-a-laisse-sa-marque-22-08-2016-6061305.php, consulté le ).
Citation de Tihomir J. Markovitch, Histoires des industries françaises de Colbert à la Révolution, lib. Droz, Genève et Paris, 1976, repris dans le bulletin du GEMOB.
Nota: l'orthographe est celle reproduite dans le bulletin du GEMOB
Robert Lemaire, Paroisses et communes de France: Dictionnaire d'histoire démographique et démographique - Département de l'Oise, École des hautes études en sciences sociales, Paris, 1976[réf.incomplète].
Source: Bulletin du GEMOB, page 14
Delattre, Le Canton de Crèvecœur-le-Grand, brochure photocopiée et diffusée par l'auteur, Grandvilliers, 1982
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Sylvie Godin, «Naissance de l'Oise picarde: Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3430, , p.17«Rappelons que plusieurs communes de l’ex-canton de Crèvecoeur, dont le chef- lieu, Francastel, Rotangy, Luchy, Maulers ou Muidorge ne souhaitaient pas rallier l’Oise picarde mais se rapprocher de la communauté d’agglo du Beauvaisis».
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Vincent Gautronneau, «L’agglo du Beauvaisis accueille en ce 1er janvier 6 000 nouveaux habitants: Crèvecœur-le-Grand et huit autres communes rejoignent, ce lundi, l’agglomération du Beauvaisis. Avec des changements notables dans le quotidien des habitants», Le Parisien, édition de l'Oise, (www.leparisien.fr/oise-60/l-agglo-du-beauvaisis-accueille-en-ce-1er-janvier-6-000-nouveaux-habitants-01-01-2018-7478919.php, consulté le ).
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«Élections municipales: à Crèvecœur-le-Grand, l’adjoint présentera sa liste contre le maire: Le maire André Coet, 69 ans, passé par le FN en 2015 et actuellement sans étiquette, voit son premier adjoint et la majorité de sa majorité se présenter contre lui», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Benjamin Merieau, «À Crèvecœur-le-Grand, le maire contre son premier adjoint: André Coët, maire depuis 2001, s’appuie sur les travaux menés depuis 2014, mais devra faire face à son ex-colistier Aymeric Bourleau», Le Courrier picard, édition Environs de Beauvais, (lire en ligne, consulté le ).
Patrick Caffin et Juliette Duclos, «Municipales dans l’Oise: ces maires sortants qui ont perdu face à leurs anciens adjoints: Dans plusieurs communes du département, des duels fratricides se sont joués lors de ce premier tour des élections municipales. Souvent au détriment du maire sortant», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Benjamin Merieau, «À Crèvecœur-le-Grand, Aymeric Bourleau a mis fin à la méthode Coët: Le premier adjoint l’a emporté de 52 voix face à son ancien mentor, qui compte désormais se retirer.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Les Crépicordiens ont eu un choix clair à faire, dimanche 15 mars, pour le premier tour des municipales : réélire le truculent André Coët, 69 ans et maire depuis 2001, ou bien son premier adjoint, Aymeric Bourleau, 38 ans et jamais un mot plus haut que l’autre».
«Recours rejetés à Troissereux et Crèvecœur-le-Grand», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Source: Bulletin du GEMOB - 1983
Archive Nationale de l'Oise Source: cote des registres 3E178/8 et 3E178/9
«Jammy Schmidt», dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
Sylvie Godin, «Pierre Varlet est décédé à 79 ans. Il aura profondément marqué sa ville et le canton: Longtemps maire et conseiller général, Pierre Varlet s'est éteint le 27 juillet. Il se sera dévoué de longues années à la cause publique», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3457, , p.13«Conseiller municipal de 1971 à 1977, il est élu maire en 1977. Il le restera jusqu'en 2001. Ce gaulliste convaincu, membre de l'UMP, se refusait à tout sectarisme dans sa gestion municipale: «je suis un démocrate, j'étais ouvert à toutes les classes sociales au dein du conseil. On a rassemblé des gens de bonne volonté et dévoués à la cause», nous confiait-il en janvier 2009. Au conseil général, il sera fidèle à Jean-François Mancel, «mais je n'ai jamais fais acte de soumission», précisait-il encore».
Matthias Schweisguth, «André Coët réélu au siège de maire», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3283, , p.17.
M. B., «La liste du maire sortant de Crèvecoeur-le-Grand largement renouvelée», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Une liste composée de profs, retraités, ingénieurs, agriculteurs, sans emploi, et qui se veut apolitique, pour ce maire, qui a longtemps milité au RPR, puis à l’UMP avant un passage éclair au FN en 2015 pour les régionales. «J’ai pris ma carte, mais très peu de temps. Ensuite, j’ai décidé d’arrêter la politique, j’ai regretté d’en avoir fait autant. Maintenant, je veux me concentrer sur ce que je fais depuis 1995 (en tant qu’adjoint au maire à l’époque), m’occuper de Crèvecoeur».
M. B., «Le conseil municipal d’installation, un «Crèvecoeur» pour le maire sortant: Le nouveau conseil municipal a pris ses fonctions ce jeudi soir. L’ancien maire, désormais dans l’opposition, n’était pas à la fête», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Il faut dire que l’homme n’a pas bien vécu le fait de perdre la ville dont il était le premier édile depuis 2001, au profit de son poulain, à 52 voix près. Coët-Bourleau, c’est un peu l’histoire de Chirac et Sarkozy à la sauce crépicordienne».
Carlos Da Silva, «L’action municipale se poursuit, malgré les conflits entre élus à Crèvecœur-le-Grand: Des projets ont abouti en 2021 et d’autres vont être lancés cette année. Preuve que la municipalité ne reste pas inactive, contre vents et marées», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Les anicroches entre l’ancien maire, André Coët, désormais dans l’opposition, et son ancien premier adjoint, Aymeric Bourleau, le maire actuel, sont légion depuis deux ans. C’est le cas également avec les autres élus d’opposition (lire par ailleurs)».
«A Crèvecœur en 1937 - l'EREA porte le nom de Joséphine Baker: La célèbre artiste de music-hall s'est engagée dans la Résistance puis dans la lutte contre le racisme», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3569, , p.20.
Éric Botrel, «L’établissement d’enseignement adapté Joséphine-Baker, une voie pour les élèves en difficulté à Crèvecœur-le-Grand», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Vincent Gautronneau, «Crèvecœur-le-Grand: la construction du nouveau collège va pouvoir débuter», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Patrick Caffin, «Rentrée scolaire dans l’Oise: à Crèvecœur-le-Grand, 600 élèves vont découvrir le «collège du futur»: Les 600 jeunes scolarisés au collège Jéhan-Le-Fréron feront leur rentrée ce jeudi dans un établissement ultra moderne et encore jamais vu dans le département. Quelque 20 millions d’euros ont été investis», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )«Pour réaliser le nouveau vaisseau amiral des collèges oisiens, le Département n’a pas lésiné sur les moyens: quelque 20 millions d’euros ont été investis dans ce «collège du futur». «En dehors des routes, il s’agit indéniablement de l’un des plus gros investissements que le conseil départemental ait porté ces dernières années», confirme Nadège Lefebvre, la présidente du département».
«Crèvecœur-le-Grand: Le nouveau collège "du futur" est prêt à accueillir les élèves: Après deux ans de travaux, le collège Jehan-le-Fréron de Crèvecœur-le-Grand voit le jour. Inauguré ce lundi 30 août 2021, il a été pensé pour être un établissement innovant», Actu Oise, (lire en ligne, consulté le )«Avec 20 millions d’euros sur la table, le Département a vu les choses en grand (...) Ce nouveau collège met l’accent sur l’usage du numérique, pour «former les jeunes aux métiers de demain». Le département a investi près de 200.000 euros dans l’équipement technologique, avec notamment un ordinateur dédié à l’enseignant et un vidéoprojecteur interactif dans chaque salle de cours».
Carlos Da Silva, «Un bus mis à la disposition des élèves de Crèvecœur-le-Grand pour aller au collège: Un service de ramassage scolaire va être mis en place pour permettre aux élèves de se rendre au nouveau collège, construit à une extrémité de la commun», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L’Oise picarde ne financera pas la maison de santé de Crèvecœur-le-Grand», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Vincent Gautronneau, «Crèvecœur-le-Grand: la maison de santé prend du retard… faute de terrain: Un imbroglio entre la mairie et l’intercommunalité autour du site où doit être construit l’établissement est à l’origine du problème», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Éric Botrel, «Le projet de maison de santé repoussé à Crèvecœur-le-Grand: Le changement d’intercommunalité au 1er janvier retarde le projet d’un an et demi», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Une maison de santé a ouvert ses portes à Crèvecœur-le-Grand en pleine crise du Covid», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«La police municipale est de retour à Crèvecœur-le-Grand: Ça faisait neuf ans que les 3 552 habitants de Crèvecœur-le-Grand n’avaient plus de police municipale», Le Courrier picard,.
«Crèvecœur-le-Grand veut une halle à la place de sa salle des fêtes: Alors que la commune vient de finir de rénover sa vieille salle des fêtes, elle pense déjà à la suite: une future halle à la place et des réaménagements dans le «futur» ancien collège», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Éric Botrel, «Le public présent pour la 557e Saint-Martin à Crèvecœur-le-Grand», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«La foire de Crèvecœur-le-Grand a attiré la grande foule», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
«Qui s’occupera, l’an prochain, de la foire aux puces de Crèvecœur-le-Grand?: Alors que la 47e édition de la plus grande brocante de l’Oise démarre ce jeudi 25 mai, les organisateurs ont avoué vouloir passer le relais l’an prochain», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Vincent Gautronneau, «Brocantes: comment Crèvecoeur-le-Grand est devenue la «capitale de la chine»: Dans le sillage de la braderie de Lille et de la grande Réderie d’Amiens, la brocante de cette petite commune parvient, chaque jeudi de l’Ascension, à attirer près de 40 000 personnes», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Crèvecœur-le-Grand: les fêtes François Ier perturbées par la pluie», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
Vincent Gautronneau, «Crèvecoeur-le-Grand: les fêtes François Ier en reconquête», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Le salon du modélisme de retour à Grandvilliers le week-end du 2 et 3 octobre: Des dizaines d’exposants participeront au salon, qui se tiendra salle Barbier ce samedi 2 et dimanche 3 octobre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Scierie Petit, créée en 1923, 70 salariés, 50% de l'activité est exportée - Source: [PDF]
Patrick Caffin, «Crèvecœur-le-Grand: avec l’étranger, la scierie Petit a trouvé sa planche de salut», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
Brigitte Falguiere, «À Crèvecœur-le-Grand, Alfi-Adler bénéficie du plan de relance», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
26eanniversaire du marché fermier le 14 juin, Le Bonhomme picard
François Ier y séjourna en 1520 en route pour l'entrevue du Camp du Drap d'Or.
Matthias Schweisguth, «Découverte du patrimoine - Une balade à travers l'histoire crépicordienne: Depuis la gare, les visiteurs peuvent remonter vers le centre-ville au fil d'un parcours ponctué de dix étapes. Les plus sportifs l'emprunteront au rythme de la course d'orientation», Le Bonhomme picard, édition Breteuil Crèvecœur, no3589, , p.11.
«Le train touristique lance sa première saison», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3443, , p.12.
Olivier Janneau, «Crèvecœur: la dernière ligne droite», Objectif Rail, no80, , p.90-91 (ISSN1766-4144).
Éric Botrel, «Le train à vapeur du Beauvaisis prêt à se remettre sur les rails: Malgré la baisse d’activité liée à la crise sanitaire, les bénévoles de l’association MTVS, à Crèvecœur-le-Grand, n’ont pas chômé et préparent activement la saison à venir», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«L’aménagement de la gare s’est effectué avec l’aide des élèves de l’Érea (établissement régional d’enseignement adapté) Joséphine-Baker, des sections maçonnerie et jardinage, tandis que les bénévoles de l’association installaient de nouvelles traverses et des rails pour créer une nouvelle voie avec un évitement permettant des manœuvres de la locomotive plus rapides les jours d’ouverture au public».
Alexis Bisson, «Coups de fusil et jets de pétards... Il y a 84 ans, le mémorable mariage de Joséphine Baker dans l’Oise: Le 30 novembre 1937, l’artiste qui entre au Panthéon ce mardi épousait Jean Lion, un jeune courtier en sucre industriel. Pour éviter le tumulte de la capitale, les mariés jettent leur dévolu sur Crèvecœur-le-Grand. Dans la commune de l’Oise, le souvenir de cette journée est toujours présent», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Jean-Marc Chevauche, «Le 30 novembre 1937, Joséphine Baker se mariait à Crèvecœur-le-Grand: L’Américaine, Joséphine Baker a été naturalisée française le 30 novembre 1937, le jour de son mariage avec Jean Lion, à la mairie de Crèvecœur-le-Grand, dans l’Oise», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Mais qu’était donc venue faire la divette des Folies-Bergère en Picardie pour s’y marier? Ne pouvait-elle pas se marier à Paris? La raison tient, comme souvent, en une simple histoire d’amitié. Elle permet d’évoquer le souvenir de Benjamin Schmidt, maire de Crèvecœur-le-Grand, député, ancien ministre, qui était à l’époque président du conseil général de l’Oise. Benjamin Schmidt est à compter au nombre des députés qui ne votèrent pas les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.»
Sylvie Godin, «Crèvecœur-le-Grand: aujourd’hui panthéonisée, Joséphine Baker s’était mariée à Crèvecœur: L’artiste franco-américaine va faire officiellement son entrée au Panthéon ce mardi 30 novembre à 17h30. La célèbre artiste de music-hall franco-américaine s’était engagée dans la Résistance puis dans la lutte contre le racisme», Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ).
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