Tarare est une ville du département du Rhône située à 40 km au nord-ouest de Lyon. La ville est placée à mi-chemin entre Lyon et Roanne (Loire), sur les rivières de la Turdine et du Taret. La ville est construite sur un relief marqué à la limite nord des monts de Tarare. Elle est également aux portes du Beaujolais.
Tarare est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Tarare, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 17 241 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarare, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (40,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (41,1%), prairies (29,5%), zones urbanisées (21,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2%), zones agricoles hétérogènes (2,4%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Énergie
La commune propose à ses habitants, un achat groupé d'énergie pour les particuliers, via la société Wikipower[11]
Histoire
La ville est créée au début du XIIesiècle, en tant que prieuré de Tarare par l'abbaye de Savigny. Il n'y vit alors que des tisserands, cordonniers ou tanneurs, mais aussi quelques petits marchands ou aubergistes.Toutefois, il semble que la famille De Tarare ait été liée plusieurs siècles durant à la vie et au développement de la commune[12].
Au XVIesiècle des pestes décimèrent la population au point que le consulat de Lyon ordonne «qu'il serait fait une quête particulière dans la ville pour subvenir aux besoins des pauvres pestiférés de Tarare»[13].
Une petite ville industrielle, «cité de la mousseline» et «capitale du rideau»
Durant la seconde moitié du XVIIIesiècle, la ville prend son envol grâce à la fabrication de la mousseline, puis un siècle plus tard lance en parallèle la fabrication de peluches et velours, elle participe notamment à l'exposition industrielle de Paris en 1855 et à celle de Londres en 1862. Tarare se tourne ensuite vers l'industrie teinturière.
La ville compte plus de 15 000 habitants en 1866 et se munit d'une voie de chemins de fer (Lyon-Roanne), d'un viaduc, de deux églises (église Saint-André et église Sainte-Madeleine), d'écoles et de nombreuses nouvelles usines.
Le centre-ville de la commune en été.
Au milieu du XIXesiècle, une énorme bâtisse (toujours visible aujourd'hui à l'entrée Est de la ville) abrite le travail de jeunes ouvrières d'origine rurale, dans un "couvent-usine" où l'encadrement est assuré par des religieuses qui aident à convaincre les familles de laisser partir leurs jeunes filles vers le travail industriel[14].
Le dix-neuvième siècle est l'époque des fibres naturelles dans l'industrie textile (lins, cotons). Dans les années 1930, se développe la production d'articles à base de rayonne et tous les composés en viscose qui en découlent. À partir des années 1950, un véritable renouveau s'opère avec le voile Tergal, fabriqué à partir de polyester. Tarare devient la capitale française du rideau, assurant près de 80% de la production nationale.
À côté du rideau, l'industrie textile est déclinée dans le tissu éponge, la confection, la teinturerie… pratiquée par une dizaine d'entreprises familiales et un réseau d'ateliers ou petites usines de sous-traitance. L'industrie textile occupe une main-d'œuvre nombreuse, en bonne part féminine, résidant non seulement à Tarare mais dans les communes agricoles environnantes. Pour de nombreuses familles, le travail posté en usine (on dit, localement: "faire équipe") constitue une deuxième source de revenu, pour l'homme ou la femme, en complément de l'exploitation agricole.
Depuis 1950, tous les cinq ans, les Tarariens fêtent l'industrie textile pendant trois jours, baptisée "Fête des Mousselines", même si ce textile, ou la tarlatane qui la remplace pour pavoiser la ville, ne sont plus fabriquées sur place.
La patrie du Taraflex
Dès 1947, une famille d'industriels tarariens, les Doligez, héritiers de la famille Champier[15], spécialisée dans la teinturerie textile, diversifie ses investissements en créant une activité de plasturgie au sein de la firme Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT). Cette entreprise, dont la gestion est laissée dès l'origine à des ingénieurs spécialement recrutés pour ce nouveau métier[16], développe une gamme de produits de revêtement de sol en matière plastique, révolutionnaire pour l'époque. L'entreprise a longtemps conservé, en héritage de ses origines le nom de "Blanchiment et Apprêts de Tarare" (BAT), tandis que son produit était baptisé "Taraflex", en référence à la ville.
Dans les années 1980, "la BAT" est rachetée par le groupe Gerflor, dont le siège est à Villeurbanne. Taraflex reste la marque du groupe spécifique aux sols sportifs de haute performance. Ainsi équipe-t-elle les plus prestigieuses compétitions en tennis, badminton, volley-ball, basket-ball, handball, etc.: Jeux olympiques, championnats du monde, tournois ATP et WTA[17], etc.
L'usine Gerflor de Tarare est aujourd'hui encore la plus grosse entreprise de la ville, avec 700 salariés[18].
Les difficultés d'une reconversion
À partir des années 1960, l'industrie textile rencontre des difficultés croissantes. Le voile Tergal, certes de très bonne qualité, subit la concurrence d'articles moins chers venus de l'étranger. La décolonisation entraîne la fermeture des marchés coloniaux.
Le viaduc de Tarare vers 1920.
Pour faire face, les entreprises tarariennes du rideau unissent leurs efforts commerciaux sous une marque commune, "Plein Jour", qui recueille une notoriété mondiale.
Pourtant, avec les années 1970, l'industrie textile entre dans une période difficile. Tarare voit disparaître l'usine de peluches Martin. Les unes après les autres, les entreprises du rideau tergal ferment leurs portes ou se concentrent. En 2009, la société Linder S.A. – dont le siège est situé à Violay, dans la Loire, à 10 km de Tarare – relève seul le flambeau du rideau tararien[19].
Vue générale de Tarare entre 1901 et 1902.
La ville engage une difficile diversification économique, principalement basée sur le négoce textile, l'agroalimentaire et la mécanique. Les difficultés majeures se marquent, dans le cadre du mouvement général de désindustrialisation, par l'inadaptation et à l'insuffisance de formation d'une population ouvrière longtemps peu payée[20].
Si la ville peine à digérer ses années «textile», il semblerait que Tarare connaisse une forme de renouveau, notamment avec l’installation de la plus importante micro-brasserie de la région Rhône-Alpes. En effet, le Ninkasi, installé à Lyon, a déplacé début 2012 sa fabrique de bière à Tarare, dans une ancienne friche industrielle entièrement rénovée, augmentant ainsi sa capacité de production. Quant à Gerflor, enseigne symbolique de la ville spécialisée dans les revêtements de sol, elle envisage de s’agrandir[réf.souhaitée].
Article détaillé: Finances de la commune de Tarare.
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Tarare[Note 3].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Tarare s'établit à 15 893 000€ en dépenses et 18 490 000€ en recettes[A2 1]:
En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 12 740 000€ de charges (1 211€ par habitant) pour 14 031 000€ de produits (1 333€ par habitant), soit un solde de 1 290 000€ (123€ par habitant)[A2 1],[A2 2]:
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une somme de 5 530 000€ (43%), soit 526€ par habitant, ratio inférieur de 17% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (636€ par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 493€ par habitant en 2009 et un maximum de 544€ par habitant en 2012;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 6] pour une valeur de 4 837 000€ (34%), soit 460€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 460€ par habitant en 2013 et un maximum de 599€ par habitant en 2010.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Tarare[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3]:
la taxe d'habitation constante 20,65%;
la taxe foncière sur le bâti constante 21,82%;
celle sur le non bâti constante 62,12%.
La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4]:
des dépenses d'équipement[Note 8] pour un montant de 2 225 000€ (71%), soit 211€ par habitant, ratio inférieur de 45% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (387€ par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 211€ par habitant en 2013 et un maximum de 915€ par habitant en 2011;
des remboursements d'emprunts[Note 9] pour une valeur de 893 000€ (28%), soit 85€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
Les ressources en investissement de Tarare se répartissent principalement en[A2 4]:
subventions reçues pour une valeur de 973 000€ (22%), soit 92€ par habitant, ratio supérieur de 31% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70€ par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 6€ par habitant en 2010 et un maximum de 108€ par habitant en 2012;
fonds de Compensation pour la TVA pour une somme de 534 000€ (12%), soit 51€ par habitant, ratio supérieur de 28% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (40€ par habitant).
L'endettement de Tarare au peut s'évaluer à partir de trois critères: l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12]:
l'encours de la dette pour une valeur de 6 820 000€, soit 648€ par habitant, ratio inférieur de 33% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (964€ par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 631€ par habitant en 2010 et un maximum de 1 253€ par habitant en 2011[A2 5];
l'annuité de la dette pour une valeur de 1 114 000€, soit 106€ par habitant, ratio inférieur de 10% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (118€ par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 101€ par habitant en 2011 et un maximum de 289€ par habitant en 2010[A2 5];
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 1 951 000€, soit 185€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 156€ par habitant en 2012 et un maximum de 242€ par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 3 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 2 années en 2010 et un maximum d'environ 7 années en 2012.
Tarare a la chance de disposer de nombreux espaces verts aménagés:
Le parc Thivelet son sentier botanique
Parc Thivel
En 1850, Emile Thivel, industriel, acquiert une propriété située à l’entrée Est de Tarare. Il construit une maison bourgeoise et aménage un parc privé magnifiquement arboré avec notamment des cèdres du Liban. En 1986, la Ville loue sept hectares afin d’y créer un parc public. En 1991-92, elle aménage des cheminements, une roseraie, installe un kiosque, des bancs, l’éclairage… Un sentier botanique, constituant un support pédagogique (panneaux indiquant le nom et l’origine des végétaux) est fléché en 2004. On y trouve aussi des animaux comme des biches, des daims, des chèvres, des moutons et quelques oies. Ce parc constitue un site remarquable par sa dimension, ses 160 espèces végétales (dont 3 ou 4 nouvelles chaque année), sa liaison directe avec les hauts de Tarare et sa proximité immédiate du centre. Avec une superficie de 7 hectares, le parc Thivel situé entre la rue Radisson et le Boulevard du Commandant Thivel, constitue une bouffée d’oxygène à proximité du Centre-Ville.
Le square Aristide Briand
Avec une superficie de 3 800 m², le square Aristide Briand est situé à proximité de la salle des Fêtes et de la Gare. Il est doté d’espaces gazonnés ombragés par des arbres, d’un jeu pour les petits, de bancs publics et il est équipé de toilettes publiques.
Le parc Bonnet
Avec une superficie de 3 000 m², ce petit endroit de verdure, situé au cœur de la ville, à proximité de l’Avenue Charles de Gaulle, est équipé d’une aire de jeux pour les petits, d’un kiosque, de bancs publics et de toilettes publiques.
Square Maurice Berger
Cet espace de 400 m² marque l’entrée Ouest de la ville.
Square du Vert Galant
En 1962, la Ville devient propriétaire d’une parcelle triangulaire à l’angle de la RN7 et du boulevard Garibaldi. Elle y crée un jardin d’enfants nommé “square du Vert Galant”
En 2014, la commune de Tarare bénéficie du label «ville fleurie» avec «deux fleurs» attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[52].
Infrastructures de proximité
A89 au niveau du château de la Bussière (sud-ouest) - printemps 2010.
Hôpital de Tarare: l'hôpital Nord-Ouest, avec une reconstruction prévue pour 2015[53].
Une crèche, deux haltes-garderies, sept écoles maternelles, six écoles primaires, deux collèges, deux lycées d’enseignement général (lycée René-Cassin et lycée Notre-Dame-de-Bel-Air) et un lycée d’enseignement professionnel (lycée Jules-Verne). Les lycées René-Cassin, Jules-Verne et le collège Marie-Laurencin forment la cité scolaire de La Plata.
A89 (Axe Lyon - Bordeaux). Temps de parcours moyen: Lyon 20 min - Saint-Étienne 40 min - Clermont-Ferrand 1h. La ville possède deux diffuseurs: Tarare Est (sortie no35) et Tarare Ouest (sortie no34). L'autoroute A89 emprunte notamment les tunnels de La Bussière et de Chalosset situés au sud de la commune.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 13]
En 2019, la commune comptait 10 490 habitants[Note 14], en diminution de 2,26% par rapport à 2013 (Rhône: +5,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 799
2 174
2 516
6 294
6 833
7 762
8 647
9 659
10 280
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
13 060
14 569
15 092
13 694
14 383
13 352
12 580
12 387
12 028
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
12 334
12 180
12 532
11 472
11 768
11 474
10 395
10 142
11 364
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
12 131
12 296
12 045
10 822
10 720
10 420
10 673
10 541
10 532
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
10 490
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Rue de la Pêcherie lors de la fête des Mousselines 2010.
Depuis 1955, tous les cinq ans sont organisées les fêtes des Mousselines, période durant laquelle la ville présente la mousseline et garnissant ainsi toute la ville de tissus. Des dômes et des chapiteaux fleurissent partout dans la ville. La mousseline décore aussi de nombreux chars présentés par les associations tarariennes. Une reine est également élue dans les mois qui précèdent la fête[57]. Mais c'est dès 1893[58] qu'aura lieu la première "fête des Mousselines".
Fête du Beaujolais gourmand
Moto-cross du Baldago’s fondé en 1946
Foire de Saint-André: Depuis 2006, la foire a lieu le week-end suivant la sortie du beaujolais nouveau. Auparavant elle était organisée le dernier samedi de novembre. Cette décision avait été prise par la municipalité Vinson en 1977 pour ne pas faire coïncider la foire avec les festivités du . De 1965 à 1977, elle avait lieu le premier dimanche de décembre. Les principales artères de la ville se couvrent d'étalages, ce qui attire beaucoup de monde. Une vogue est également montée, selon les années, sur les différents endroits plats de la ville. Les associations organisent aussi nombre de stands.
En 2012, la ville de Tarare organise, dans le sillon de son carnaval, la première édition de son festival Tararts, événement consacré aux arts de la rue. Spectacles et défilés de troupes déguisées: artistes échassiers et fanfares venus de toute la France accompagnés de groupes locaux, tels que les Tap'Zoreilles, l'unique batucada de Tarare.
Sports et loisirs
La ville dispose de multiples installations[59] sportives dont les plus importantes sont le complexe sportif Léon-Masson[59] (stades de football, de rugby, piste d’athlétisme) et le complexe sportif de l’Association Sportive Tararienne[59] (salle de basket, hand-ball, volley-ball, salle de gymnastique, salle de musculation et terrains extérieurs de hand-ball, volley-ball, boules lyonnaises).
AS Tarare Basket
Sporting Club Tarare (rugby)
Aïkido club des monts de Tarare
Union Sportive Football de Tarare (USFT)
Football Club de Tarare
Judo Club de Tarare
Première compagnie de tir à l'arc de Tarare
Twirling Club Tarare
ACTP (Association cycliste Tarare-Popey)
AST GYM
EOL (Entente Ouest-Lyonnaise: athlétisme)
Club Bouliste Tarare
PMT (Plongeurs des Monts de Tarare) Club de plongée affilié FFESSM entraînements à AQUAVAL
Le Progrès est diffusé sur Tarare grâce à l'édition "Tarare - L'Arbresle" ainsi que l'hebdomadaire roannais Le Pays qui distribue l'édition "Le Pays d’entre Loire et Rhône".
Radios FM
Sur Tarare, nous pouvons capter 2 radios associatives (catégorie A), 1 radio locale commerciale (catégorie B), 2 radios nationales (catégorie C) et 1 radio généraliste (catégorie E). 3 radios publiques émettent aussi sur Tarare depuis la fin des années 80[60].
Prochainement, quelques stations arriveront en numérique à Tarare et dans le Beaujolais[67] grâce à l'allotissement 6 de la prochaine bande RNT lyonnaise[68],[69].
Nom de la radio
Catégorie
Radio Scoop
B
Radio Orient
D
Radio Val de Reins
A
Télévision
France 3 Rhône-Alpes (avec le décrochage "France 3 Grand Lyon") et TLM émettent sur Tarare grâce à 2 sites d'émission[70]:
L'un est situé au nord tararien, près de la Chapelle de Bel-Air. Le pylône appartenant à TDF émet le multiplex R1, qui comporte les 2 chaînes locales. Le pylône Towercast émet les autres multiplexes.
L'autre est situé près de Saint-Marcel-l'Éclairé, au sud tararien. Ce pylône appartient à TDF et émet tous les multiplexes sauf le R3.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon.
L'Insee constate que la ville possède une «poche de précarité» avec 28,5% de la population vivant avec un bas revenu (17,7% dans le département du Rhône) et un revenu fiscal annuel par foyer de 17 400 € en 2010 (26 100 € pour le Rhône)[71]. Le taux de chômage est de 16,9% en 2010[71].
La commune est située dans le ressort du Tribunal de commerce de Villefranche-Tarare[72].
Voie romaine (route de l'étain) s'étendant sur 7 km.
440 km de circuits balisés dans les 17 communes du Pays de Tarare.
Théâtre municipal d'environ 700 places construit en plein cœur de la ville en 1955. Fermé en 2011, il a rouvert le [75].
Chapelle Notre-Dame-de-Bel-Air (altitude: 570 m) offrant un beau panorama sur la ville, accessible à pied (départ à la croix, rue des Ayets) ou en voiture (prendre la rue de la Providence), lieu idéal pour le pique-nique. Site émetteur de la TNT.
Place du marché et vue d'ensembleLe centre-ville, où se concentrent la plupart des commerces, est très fréquenté par les habitants.
Le Serroux/quartier du viaduc, situé à l'entrée ouest de la ville, comporte une zone industrielle abandonnée, une école et un centre sportif de basketball.
Les Ayets et La Chassagne sont des quartiers résidentiels calmes situés au nord de la ville.
La Plaine est un quartier résidentiel composé de 17 immeubles HLM pour environ 600 logements sociaux, regroupés dans les cités des Mûriers, de la Plaine, Clemenceau, Garibaldi et des logis de la Plaine.
Le Danguin, limitrophe de La Plaine, est en quelque sorte un «nouveau» quartier composé essentiellement de pavillons neufs.
Personnalités liées à la commune
Arts audio-visuels
Michel Charrel, acteur, né à Tarare en 1936.
David Christie (1948-1997) chanteur français, notamment connu pour le tube international Saddle Up en 1982.
Pierre Gamet (1944-2012) était un ingénieur du son et chef-opérateur du son français, primé de 4 César du son et 1 Prix Goya du meilleur son.
Charles-François Bailly (1844-1914), était un sculpteur français formé à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon.
Jean-Marie Bonnassieux (1810-1892) est un sculpteur français, qui a réalisé les décors de l'Église Sainte-Madeleine en 1884.
Eugène-Toussaint Cateland (1840-1922) a été un architecte français de renom. À Tarare, il a réalisé les bâtiments de la manufacture de moulinage J-B. Martin. Il est également le père des architectes Emmanuel (1876-1948), Joseph (1878-1959) et Amédée (1879-1938), également orfèvre, tout trois nés à Tarare.
Henri Feuga a été l'architecte qui a réalisé la reconstruction du château de Belair à Tarare. Par ailleurs, il a été maire de Brindas et conseiller général du Rhône. Il décède à Tarare le 23 avril 1884.
Eugène Gatelet (1874-1932) est mort le 1er janvier 1932 à Tarare. Il était sculpteur, modeleur et statuaire de renommé.
Philippe Peyrane (1780-1865) est un peintre français d’histoire et de portraits. Il décède en 1865 à l’âge de 85 ans au domicile de son fils Ernest, percepteur, vivant à Tarare.
Eugène Riboulet (1883-1972), artiste sculpteur né en 1883 à Tarare, a réalisé pour sa ville natale le monument aux morts de la première guerre mondiale en 1920.
Jean-Baptiste Vietty (1787-1842) est né en 1787 à Amplepuis et mort en 1842 à Tarare, sculpteur, helléniste, archéologue (membre de l’Expédition de Morée).
Industrie & invention
Statue de Georges-Antoine Simonet
Jean-Baptiste Martin (1801-1867), inventeur d'un métier à tisser spécial pour peluches et velours légers, et qui en perfectionna la mécanisation. Il s'est installé à Tarare pour implanter ses manufacture de tissage et de moulinage et deviendra un grand industriel.
Adrien Rougier (1892-1984), élabora un combinateur électronique pour orgue dont un exemplaire en état de marche se trouve dans l'église Saint-André.[77]
Georges Antoine Simonet[78], né en 1710 à Tarare et mort en 1778 à Charbonnières, fils d'un toilier, fut l'investigateur de la mousseline, coton léger et transparent à Tarare, et permit à la ville de se développer grandement. Son neveu Claude-Marie Simonet dit " le Jeune" né en 1749 à Tarare complétera son œuvre. Il deviendra le 1erprésident de la Chambre Consultative des Arts et Manufactures de Tarare et maire en 1804. Il mourra en 1822.
Politique
Eugène Ruffier, Sénateur et héros de la première guerre mondiale.
Jean Besson (1938-2017) était maire de Tarare et député du Rhône de 1986 à 1988
Édouard Charret (1905-1984) a été député du Rhône entre 1951 et 1973.
Jean-Marie Froget (1880-1942) était un homme politique français, ancien sénateur du Rhône et Maire de Tarare.
Barthélémy Girerd (1748-1829), médecin, député du Tiers-Etat des Etats Généraux de 1789, il a été aussi Maire de Tarare.
François Gilbert Planche (1866-1924) né à Tarare était député des Hautes-Alpes au début du XXème siècle.
Robert Lamy est un homme politique français, ancien député du Rhône et Maire de Tarare.
Claude Pelletier, député du Rhône de 1848 à 1851, il résidait à Tarare et tenait une auberge.
Louis Sonnery-Martin (1841-1907) était un homme politique français, député du Rhône de 1893 à 1898 et ascendant direct d'Arielle Dombasle.
Joseph Rivière (1914-1984) à été député du Rhône, maire de Tarare et Conseiller général du Rhône.
Eugène Ruffier (1888-1900) était sénateur de la Troisième République et un héros de la première guerre mondiale.
Étienne Thomassin (1848-1925), Maire de Tarare, a été le défenseur de l'école laïque, contribua à la création de l'école primaire supérieure et du barrage de la Turdine.
Georges Vinson (1930-2013), né à Tarare, était député du Rhône (1967-1968), maire de Tarare (1971-1981) et ambassadeur de France (1981-1996).
Sciences
Philippe Thomas
Jacques Bonnet est un géographe qui a mené de nombreuses études sur le peuplement du massif central et des Alpes au cours du XIXesiècle.
Georges Fattet, célèbre dentiste parisien du XIXesiècle, est né à Tarare en 1820.
Eugène Prothière (1864-1925), fils de Jean-Claude Prothière, est un pharmacien et hygiéniste[78] qui a mené de nombreuses recherches sur les gaz asphyxiants pendant la Première Guerre mondiale, et a ainsi permis de sauver la vie de milliers de soldats. Il fut le fondateur et le premier président de la Société des Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare en 1891. Il est décoré de la légion d'honneur par arrêté du Ministre de la Guerre du 31 juillet 1915.[79],[80]
Philippe Thomas (1843-1910), géologue, découvreur des phosphates de Tunisie, a passé sa jeunesse à Tarare.
Sports
Corentin Tolisso et son père Vincent tenant le trophée de la Coupe du Monde de la FIFA après le dernier match du tournoi le 15 juillet 2018
Anne-Laure Casseleux est né à Tarare et est une ancienne footballeuse professionnelle française. Elle évolue au poste de défenseur et a été sélectionné pour l'équipe de France de football.
Mehdi Cheriet, né à Tarare en 1987, est un joueur franco-algérien de basket-ball.
Antoine Deflotrière (1876-1904) était un coureur cycliste français, participant au Tour de France.
Jean Jourlin (1904-1979) est un lutteur libre français.
Julien Lecoq est un joueur français professionnel de volley-ball, né en 1986 à Tarare.
Anne-Laure Perrot est une footballeuse internationale française évoluant au milieu de terrain, née en 1985 à Tarare.
Marc Thévenin né en 1966 à Tarare est un coureur cycliste français professionnel de 1989 à 1991, il poursuit sa carrière en tant qu'amateur jusqu'en 2002 au CC Châtillon puis au CR4C Roanne.
Corentin Tolisso, milieu de terrain évoluant au Bayern Munich et champion du monde 2018 avec l'équipe de France, est né à Tarare en 1994.
Religieux et prélat
Pierre-Louis Cœur (1805-1860) est un ecclésiastique français, évêque de Troyes de 1849 à 1860, né à Tarare en 1805.
Pierre Gardette (1906-1973) est un homme d'Église et dialectologue français, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.
Abbé Pierre, né Henri Grouès: les parents de l'abbé Pierre se sont mariés le à Tarare où sa mère, Eulalie Perra (sœur du Général Daniel Perra), était née en 1880. La Ville de Tarare a commémoré ce lien avec l'abbé Pierre par une fresque représentant l'abbé Pierre sur le mur de chevet de l'église Sainte-Madeleine[81].
Héraldique
Les armes de Tarare se blasonnent ainsi: D'or à la croix ancrée de gueules, cantonnée de quatre losanges de sable.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances.
Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal.
Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1: Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Tarare.
Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
La «section de fonctionnement» est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
Les «charges de personnel» regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
Les «impôts locaux» désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
La section «investissement» concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
Les «dépenses d’équipement» servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
Les «remboursements d'emprunts» représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
L'«encours de la dette» représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
L'«annuité de la dette» équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
La «capacité de désendettement» est basée sur le ratio suivant défini par la formule: ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Tarare.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Commission Mixte des Affaires Culturelles de la ville/Société d'Archéologie et d'Histoire des Monts de Tarare, Tarare: Des origines à nos jours, , 253p., p.31.
E. de Rolland et D. Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, vol.Tome 2, A. Storck & Cie, 1901-1902, 627p. (lire en ligne), p.544.
Claude Albout, "démographie et industrialisation d'une région rurale: le canton de Tarare (de la fin du XVIIIesiècle à nos jours" (maîtrise, Université de Lyon, 1971)
Marcel Auguste Joseph Doligez ( 1891-1979 ), ingénieur civil des mines et de l'école supérieure d'électricité, a épousé en 1920 Aline Champier, fille d'Adolphe dit Hippolyte fils Roche-Champier. Avec son beau-père, héritier de la Maison Champier fondée en 1884 par Hippolyte Champier, et Jean Claudius Champier, il a fondé à Tarare en 1923 la SA Ets H. Champier, au capital à l'origine d'un million de francs, une firme de blanchiment, d’apprêt et de teinture, et la SA Blanchiment et apprêts de Tarare ( BAT ): Le Salut public, 21 novembre 1923, Éléments de biographie. Cet industriel partisan du corporatisme dirige depuis 1939 la corporation du textile de Tarare et anime en zone sud l'Office des comités sociaux sous l'Occupation. Il est désigné par Vichy en 1943 membre de la Chambre de commerce de Paris ( Journal officiel, 25 novembre 1943 ).
Cf. site internet de Linder S.A. . Linder S.A. est dirigée aujourd'hui par Patrick Linder, arrière-petit-fils du fondateur Célestin Linder de l'entreprise en 1894.
en 1973, la revendication syndicale du "SMIG à 1 000 F" concerne une partie notable des salariés tarariens
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