Le village situé à 15 km au sud-ouest de Lyon, à l'extérieur mais limitrophe de la métropole de Lyon, entre les profondes vallées de l'Yzeron et du Garon. Brindas appartient à la communauté de communes des Vallons du Lyonnais.
Trois lignes des Transports en commun lyonnais (TCL) desservent la commune:
la ligne 73, ainsi que sa variante express 73E, reliant Brindas Centre à la station Gorge de Loup de la ligne D du métro de Lyon en passant par les communes de Craponne, Francheville, Tassin-la-Demi-Lune;
la ligne 11 reliant la gare d'Oullins (permettant d'emprunter la ligne B du métro de Lyon) à Thurins, ouverte le . Cette dernière remplace la ligne 103 des cars du Rhône.
En outre, une ligne des cars du Rhône traverse aussi la commune:
La commune dispose de la plus petite piste d'aviation d'Europe, l'aérodrome de Brindas: code OACI LFKL[1].
Urbanisme
Typologie
Brindas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (36%), prairies (31,4%), zones agricoles hétérogènes (25,6%), forêts (7%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Attestation
Briendaco en latin dans le dénombrement des possessions de l'église de Lyon; 984.
Étymologie
La particule Briga est vraisemblablement gauloise et signifie hauteur, élévation[12].
Histoire
Article détaillé: Jarez.
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant les périodes romaine et du haut Moyen Âge, tant au niveau archéologique que bibliographique[13]. En 994, la charte de Dénombrement des possessions de l'Église métropolitaine de Lyon mentionne pour la première fois l'église Saint-Romain de Briendaco[13]. Le site accueille sur un mamelon un château féodal reconstruit au XVIesiècle pour les chanoines-comtes de Lyon[réf.nécessaire]. Brindas reste longtemps isolée et pauvre, enclavée par sa géographie, jusqu'à la réalisation des principales routes sur la période 1820-1850. C'est sans doute en partie à cause de cet isolement qu'est née la réputation légendaire de «Brindas hors de France»[14].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brindas-sur-Roches[15].
Entre 1887 et 1933, la commune est desservie par le chemin de fer Fourvière Ouest-Lyonnais, dont il reste l'ancienne gare et les piles du viaduc de la Pillardière sur la vallée de l'Yzeron.
Guignol
La commune de Brindas est souvent considérée comme la deuxième patrie de Guignol. En effet le nom du village est souvent cité dans les pièces de Guignol. De plus Pierre Neichthauser, maire de Brindas de 1929 jusqu'en 1941 était aussi l'animateur de Gnafron au théâtre «Guignol Mourguet». Il était aussi né à Brindas.
Généalogie
L'association Les Généalogistes de la vallée du Gier ou Geneagier a numérisé les registres et les publie (1636-1898) sur son site Internet[16].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Rhône.
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La commune fait partie de la communauté de communes des Vallons du Lyonnais.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 6 478 habitants[Note 4], en augmentation de 12,17% par rapport à 2013 (Rhône: +5,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
720
771
811
728
800
983
1 111
1 155
1 155
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 172
1 166
1 221
1 247
1 259
1 260
1 263
1 217
1 210
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 208
1 230
1 191
1 030
1 030
1 035
1 047
983
1 131
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 289
1 560
2 097
3 204
3 555
4 555
5 243
5 341
5 651
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
6 174
6 478
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école de la tour.
Brindas compte une école maternelle, pas loin de celle-ci une école primaire (de la Tour) et un collège (Georges-Charpak) ouvert en septembre 2002, il est situé sur le chemin des Andrés.
Manifestations culturelles et festivités
La foire «aux échelles» qui a traditionnellement lieu le dimanche le plus proche du 26 avril est une foire organisée par la municipalité et le comité des fêtes. Elle comprend diverses animations foraines ou commerciale qui se déroulent dans les principales rues du centre village[23].
Santé
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Sports
De nombreuses associations sportives offrent un large choix d'activités[24].
Le collège Georges-Charpak de Brindas propose également un choix de plusieurs sports avec l'association sportive (skatepark, gymnastique, badminton, biathlon, volley, VTT, tennis de table, etc.).
Cadre de vie
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Environnement
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Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 46 054 €, ce qui plaçait Brindas au 695e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[25].
Emploi
Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 6%, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (10,4%)[26].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'ancienne maison forte à Le Bouleau - photo du début du XXesiècle.
Sur la place de Verdun, place historique de Brindas, on peut voir, attenante à la mairie, la tour qui était la tour nord-est du château, reconstruit au XVIesiècle pour les chanoines-comtes de Lyon et l'église et son clocher classé d'époque romane et de forme carrée, avec Blaise le saint-patron représenté sur le tympan du porche.
Le musée Théâtre Guignol est ouvert en grâce au legs de Jean-Guy Mourguet, dernier descendant guignoliste de la famille. Ce legs comprend quelque 200 marionnettes et plus de 2 000 autres objets et documents. Le lieu, ouvert grâce à la communauté de communes des Vallons du Lyonnais[27], intègre aussi un café-théâtre qui programme principalement des spectacles de marionnettes et des expositions[28],[29].
Personnalités liées à la commune
Pierre Neichthauser (1873-1953): marié à une descendante de Laurent Mourguet, le créateur de Guignol, il a animé le théâtre du quai Saint-Antoine à Lyon de 1907 à 1953, que continua son frère Ernest jusqu'en 1966, date à laquelle un changement du plan d'urbanisme intégra la salle.
Il contribua à rendre le Guignol lyonnais célèbre au-delà de nos frontières.
Gaston Bensan (1906-1995): Après avoir été longtemps directeur de journaux, il fonde le quotidien Ce soir avec son ami Louis Aragon en 1937.
À Brindas, il devient l'instigateur du groupe de recherches historiques[31],[32].
Georges Adilon (1928-2009), peintre et architecte de la lumière. Sa maison des Broussatières à Brindas est une de ses premières réalisations architecturales dans les années 1960, suivie d'autres maisons individuelles. Ses remarquables travaux de l'Externat Sainte-Marie, à Lyon et à La Verpillière, avec conception sur de l'existant pour les deux sites, s'étagèrent ensuite sur une trentaine d'années[33]. Après diverses expériences, le peintre était venu à l'abstrait dans une peinture très gestuelle dominée depuis longtemps déjà par «sa couleur fétiche», le noir.
Notes et références
Notes
Notes sur la population
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Désigné maire par le conseil municipal, ses pouvoirs furent transférés à son premier adjoint Bernard Dussurgey.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dauzat, Albert, 1877-1955., Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, (OCLC319732807, lire en ligne)
Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN2-87754-096-0), p.170.
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